Nicolas Sarkozy multiplie les rapprochements avec Washington
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Nicolas Sarkozy multiplie les rapprochements avec Washington
Nicolas Sarkozy multiplie les signes de rapprochement avec les États-Unis : après avoir durci le ton sur l'Iran, le président français pousse les feux de la réintégration de la France dans la structure militaire de l'Otan, décide d'envoyer des renforts en Afghanistan et apporte son soutien au projet américain de bouclier antimissiles.
Un atlantisme fidèle à la stratégie suivie depuis son arrivée à l'Élysée, où il s'est employé à gommer les séquelles laissées par la non participation de la France à l'intervention en Irak décidée par son prédécesseur, Jacques Chirac.
"Plus on est amis avec les Américains, plus on est indépendants, plus on peut construire l'Europe, et notamment l'Europe de la défense", explique un haut responsable français.
Une posture constatée lors du sommet de l'Otan à Bucarest, où le Premier ministre canadien Stephen Harper a même parlé de "rupture", l'un des mots favoris de Nicolas Sarkozy.
"L'humeur des dirigeants, l'unité de l'Otan et en particulier (...) les tensions historiques qui existaient depuis longtemps entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et certains de nos alliés d'un côté et la France de l'autre, j'ai vu tout cela en voie de cicatrisation pendant le sommet", a-t-il déclaré à la presse.
Principal signe de bonne volonté donné à Washington à Bucarest : l'annonce de l'envoi de 700 soldats français en renfort dans l'Est afghan, ce qui portera à quelque 2.300 hommes le contingent tricolore dans ce pays où les alliés interviennent depuis 2001.
George Bush peut donc s'estimer satisfait, puisqu'il voulait revenir de Roumanie avec l'assurance que des troupes supplémentaires viendraient renforcer les 47.000 hommes de l'Isaf afin de "battre les terroristes" en Afghanistan.
C'est devant les parlementaires britanniques, la semaine dernière, que Nicolas Sarkozy avait évoqué ces renforts pour la première fois, ce qui a choqué une partie des élus en France, où un débat a eu lieu à l'Assemblée nationale.
À Bucarest, Nicolas Sarkozy a aussi fixé à 2009 l'échéance pour les décisions sur le retour de la France dans la structure militaire intégrée de l'Otan, dont elle est absente depuis 1966.
Paris et Berlin se sont en revanche opposés à Washington sur la question de proposer à l'Ukraine et à la Géorgie un "plan d'action pour l'adhésion" (MAP). Il n'y avait aucune chance d'obtenir un consensus à Bucarest, même si les pays de l'Est et les États-Unis étaient du côté de Kiev et de Tbilissi.
LA CONTREPARTIE : L'EUROPE DE LA DÉFENSE
Nicolas Sarkozy ne s'en est pas caché au sommet de l'Otan : son attitude d'ouverture à l'égard des Américains a une contrepartie, la construction de l'Europe de la défense, dont il fera une priorité de la présidence française de l'Union européenne à partir du 1er juillet.
Une idée à laquelle George Bush a, selon lui, adhéré de façon inespérée.
"Le président des États-Unis a fait une déclaration ce matin sur la nécessité de l'Europe de la défense en complément de l'Alliance qui était à mon avis un tournant historique dans la politique des États-Unis d'Amérique", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse.
Ces derniers mois, les États-Unis ont également pu apprécier le durcissement de ton de Paris dans le dossier du nucléaire iranien.
"L'Iran menace la sécurité de l'Europe", déclarait encore Nicolas Sarkozy le 21 mars à Cherbourg, trois semaines après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu de nouvelles sanctions contre Téhéran.
L'"obsession atlantiste" de Nicolas Sarkozy, selon la formule de l'opposition socialiste, sera mise à l'épreuve de la nouvelle administration américaine, après l'élection de novembre.
Le président français a rencontré à trois reprises le sénateur John McCain, le candidat républicain, et en 2006 l'un des deux prétendants démocrates, Barack Obama.
Selon un haut responsable français, les deux hommes se sont montrés "tout à fait ouverts" sur la question de la construction d'une Europe de la défense.
Un atlantisme fidèle à la stratégie suivie depuis son arrivée à l'Élysée, où il s'est employé à gommer les séquelles laissées par la non participation de la France à l'intervention en Irak décidée par son prédécesseur, Jacques Chirac.
"Plus on est amis avec les Américains, plus on est indépendants, plus on peut construire l'Europe, et notamment l'Europe de la défense", explique un haut responsable français.
Une posture constatée lors du sommet de l'Otan à Bucarest, où le Premier ministre canadien Stephen Harper a même parlé de "rupture", l'un des mots favoris de Nicolas Sarkozy.
"L'humeur des dirigeants, l'unité de l'Otan et en particulier (...) les tensions historiques qui existaient depuis longtemps entre les États-Unis, la Grande-Bretagne et certains de nos alliés d'un côté et la France de l'autre, j'ai vu tout cela en voie de cicatrisation pendant le sommet", a-t-il déclaré à la presse.
Principal signe de bonne volonté donné à Washington à Bucarest : l'annonce de l'envoi de 700 soldats français en renfort dans l'Est afghan, ce qui portera à quelque 2.300 hommes le contingent tricolore dans ce pays où les alliés interviennent depuis 2001.
George Bush peut donc s'estimer satisfait, puisqu'il voulait revenir de Roumanie avec l'assurance que des troupes supplémentaires viendraient renforcer les 47.000 hommes de l'Isaf afin de "battre les terroristes" en Afghanistan.
C'est devant les parlementaires britanniques, la semaine dernière, que Nicolas Sarkozy avait évoqué ces renforts pour la première fois, ce qui a choqué une partie des élus en France, où un débat a eu lieu à l'Assemblée nationale.
À Bucarest, Nicolas Sarkozy a aussi fixé à 2009 l'échéance pour les décisions sur le retour de la France dans la structure militaire intégrée de l'Otan, dont elle est absente depuis 1966.
Paris et Berlin se sont en revanche opposés à Washington sur la question de proposer à l'Ukraine et à la Géorgie un "plan d'action pour l'adhésion" (MAP). Il n'y avait aucune chance d'obtenir un consensus à Bucarest, même si les pays de l'Est et les États-Unis étaient du côté de Kiev et de Tbilissi.
LA CONTREPARTIE : L'EUROPE DE LA DÉFENSE
Nicolas Sarkozy ne s'en est pas caché au sommet de l'Otan : son attitude d'ouverture à l'égard des Américains a une contrepartie, la construction de l'Europe de la défense, dont il fera une priorité de la présidence française de l'Union européenne à partir du 1er juillet.
Une idée à laquelle George Bush a, selon lui, adhéré de façon inespérée.
"Le président des États-Unis a fait une déclaration ce matin sur la nécessité de l'Europe de la défense en complément de l'Alliance qui était à mon avis un tournant historique dans la politique des États-Unis d'Amérique", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse.
Ces derniers mois, les États-Unis ont également pu apprécier le durcissement de ton de Paris dans le dossier du nucléaire iranien.
"L'Iran menace la sécurité de l'Europe", déclarait encore Nicolas Sarkozy le 21 mars à Cherbourg, trois semaines après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu de nouvelles sanctions contre Téhéran.
L'"obsession atlantiste" de Nicolas Sarkozy, selon la formule de l'opposition socialiste, sera mise à l'épreuve de la nouvelle administration américaine, après l'élection de novembre.
Le président français a rencontré à trois reprises le sénateur John McCain, le candidat républicain, et en 2006 l'un des deux prétendants démocrates, Barack Obama.
Selon un haut responsable français, les deux hommes se sont montrés "tout à fait ouverts" sur la question de la construction d'une Europe de la défense.
Frodon- Nounou d'enfer
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