L'interview de Nicolas Sarkozy
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L'interview de Nicolas Sarkozy
Interviewé à l'Elysée par la directrice de l'information de France 2, Arlette Chabot, et Patrick Poivre d'Arvor (TF1) le président de la République a d'emblée affirmé que tous les salariés de France devraient désormais cotiser 40 années, sans exception.
Cette intervention télévisée a eu lieu après les mesures sociales annoncées depuis 48 heures. Des annonces critiquées par les syndicats.
Le chef de l'Etat entendait ainsi "s'adresser aux Français".
L'interview s'est déroulée dans le second bureau qu'il s'est fait aménager au rez-de-chaussée de l'Elysée depuis cet été. Un bureau plus petit et plus calme que le "salon doré", celui de tous les présidents de la Ve République (à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing), au premier étage du palais présidentiel.
C'est la troisième fois que le chef de l'Etat s'exprime à la télévision depuis sa prise de fonction, le 16 mai. Le 20 juin, il avait expliqué à l'opinion sur TF1 ses réformes pour moderniser le système de santé, les universités ou la démocratie.
Régimes spéciaux
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne voulait pas "transiger sur les principes" qui le conduisent à engager la réforme des régimes spéciaux de retraite pour atteindre une durée de cotisation de 40 ans, dans les entreprises et les secteurs où s'appliquent des régimes spéciaux.
"Je ne céderai pas sur ce principe parce que c'est un principe d'équité", a-t-il dit.
"Le gouvernement est prêt à discuter assez largement du temps qu'il faut pour arriver à 40 années", a-t-il ajouté, citant notamment le délai de "cinq années" qui avait été décidé pour aligner la durée de cotisation dans le secteur public sur le privé.
"Il ne faut pas stigmatiser cette catégorie de Français", a toutefois jugé le chef de l'Etat, mentionnant la "pénibilité", "l'histoire des luttes sociales dans notre pays" et "le statut" de ces salariés.
Ceux-ci ne sont pas des "privilégiés. Ce sont des petits salaires et des boulots difficiles", a-t-il insisté, affirmant aussi qu'il ne voulait "pas monter les gens contre eux".
Le président de la République a déclaré qu'il était prêt à donner "quelques semaines de plus" à la consultation des partenaires sociaux sur l'harmonisation des régimes spéciaux de retraite avec le régime général de la fonction publique.
Il avait déclaré mardi qu'il avait donné deux semaines au ministre du Travail, Xavier Bertrand, pour consulter les partenaires sociaux, les parlementaires et des dirigeants d'entreprises sur cette réforme. Un calendrier jugé intenable par les syndicats.
Mais "nous négocierons autant qu'il le faut sur les statuts particuliers, sur la pénibilité", a-t-il ajouté.
Croissance, Banque Centrale Européenne
Croissance
Nicolas Sarkozy a estimé que l'économie française devait avoir un rythme annuel de croissance entre 2,5% et 3% pour parvenir au plein emploi.
"Il faut que nous ayons une croissance entre 2,5% et 3% pour arriver au plein emploi", a déclaré le président de la République dans son entretien.
"Je me suis engagé sur ces objectifs. Je veux aller chercher cette
croissance, et la seule façon d'aller chercher cette croisance, c'est ce qu'est en train de faire le gouvernement de M. Fillon", a-t-il ajouté.
Elu en mai dernier, Nicolas Sarkozy a estimé que le rythme de croissance actuel n'était pas de sa responsabilité.
"2007, je n'y suis quand même pour rien, 2008 on va essayer de la doper, et 2009 ce sera la mienne", a dit le chef de l'Etat.
Banque Centrale Européenne
Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi soir qu'il croyait en l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), tout en
appelant à nouveau implicitement celle-ci à baisser ses taux d'intérêt.
Nicolas Sarkozy a assuré qu'il respectait Jean-Claude Trichet et
l'indépendance de la banque centrale européenne qu'il préside,
tout en critiquant à nouveau implicitement la décision de ne pas
baisser ses taux d'intérêt.
"Je crois à l'indépendance de la Banque centrale européenne
et je l'ai même votée. C'est extraordinaire, M. Trichet peut pas
dire qu'il est indépendant et qu'il accepte pas qu'on discute de
sa politique monétaire", a-t-il déclaré, avant de souligner aussitôt que la Fed américaine baissait ses taux, alors que la BCE, elle, ne le faisait pas.
"Quand la banque centrale américaine baisse ses taux, tout
repart. Quand nous, nous ne baissons pas les notres, on
s'enfonce. Il y a quand même un petit problème", a dit le chef
de l'Etat.
Quand l'euro s'apprécie de dix centimes, Airbus perd "un
milliard d'euros", a-t-il souligné, assurant qu'il voulait mettre "des rêgles dans le capitalisme financier mondial".
Salaires, temps de travail, lutte contre la fraude
Salaires
Le président de la République a déclaré que l'Etat ne donnerait plus d'allègements de cotisations sociales aux entreprises qui ne se plient pas à l'obligation de négociation salariale annuelle.
"Les allègements de charge, on ne les donnera pas lorsqu'il n'y aura pas de discussions salariales dans l'entreprise", a déclaré M. Sarkozy.
"Je n'accepte pas la situation selon laquelle les conseils d'administration se réunissent pour débattre de l'augmentation de la rémunération des dirigeants, et, dans la même entreprise, après avoir augmenté le dirigeant, on explique pour les salariés qu'il n'y a plus de pouvoir d'achat et qu'on ne peut plus les augmenter", a ajouté M. Sarkozy.
"La loi prévoit des négociations salariales, donc je dis les choses
extrêmement clairement: dans les entreprises où il n'y aura pas de négociations salariales et où on laissera les minimas de branches en dessous du Smic, on posera la question des allègements de charges", a-t-il ajouté.
Temps de travail
Nicolas Sarkozy a jugé "hallucinant" qu'un salarié n'ait pas le droit de faire des heures supplémentaires si ce n'est pas autorisé par un accord de branche.
"Je voudrais que les heures choisies, ce soit la liberté des salariés. Savez-vous qu'un salarié français n'a pas le droit de faire des heures supplémentaires dans son entreprise s'il n'y a pas eu un accord pour la branche. C'est hallucinant", a lancé M. Sarkozy.
"Il faut laisser un accord d'entreprise, laisser les gens discuter. Pourquoi empêcher les gens de travailler plus, de gagner plus", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy avait annoncé mardi son intention d'"aller plus loin" dans l'assouplissement "incontournable" des 35 heures et de donner plus de latitude aux entreprises et aux branches pour fixer la durée du temps de travail.
Lutte contre la fraude
Le président de la République a annoncé une lutte d'une ampleur sans précédent contre la fraude sociale et fiscale, qui coûte à la France "30 milliards par an".
"J'ai demandé au Premier ministre d'engager une politique déterminée, qu'on n'a jamais vue en France, de lutte systématique contre la fraude", a dit le chef de l'Etat.
"C'est un enjeu, la fraude sociale et la fraude fiscale, d'environ 30 milliards par an", a-t-il assuré. "C'est un enjeu stratégique".
Rappelant qu'il avait proposé contre les fraudeurs des suppressions
temporaires d'allocations sociales et pour les entreprises fraudeuses des amendes plancher, il a souligné qu'il fallait "sortir de cette situation invraisemblable d'un pays à la solidarité généreuse, mais pas assez ferme contre la fraude".
Cette intervention télévisée a eu lieu après les mesures sociales annoncées depuis 48 heures. Des annonces critiquées par les syndicats.
Le chef de l'Etat entendait ainsi "s'adresser aux Français".
L'interview s'est déroulée dans le second bureau qu'il s'est fait aménager au rez-de-chaussée de l'Elysée depuis cet été. Un bureau plus petit et plus calme que le "salon doré", celui de tous les présidents de la Ve République (à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing), au premier étage du palais présidentiel.
C'est la troisième fois que le chef de l'Etat s'exprime à la télévision depuis sa prise de fonction, le 16 mai. Le 20 juin, il avait expliqué à l'opinion sur TF1 ses réformes pour moderniser le système de santé, les universités ou la démocratie.
Régimes spéciaux
Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il ne voulait pas "transiger sur les principes" qui le conduisent à engager la réforme des régimes spéciaux de retraite pour atteindre une durée de cotisation de 40 ans, dans les entreprises et les secteurs où s'appliquent des régimes spéciaux.
"Je ne céderai pas sur ce principe parce que c'est un principe d'équité", a-t-il dit.
"Le gouvernement est prêt à discuter assez largement du temps qu'il faut pour arriver à 40 années", a-t-il ajouté, citant notamment le délai de "cinq années" qui avait été décidé pour aligner la durée de cotisation dans le secteur public sur le privé.
"Il ne faut pas stigmatiser cette catégorie de Français", a toutefois jugé le chef de l'Etat, mentionnant la "pénibilité", "l'histoire des luttes sociales dans notre pays" et "le statut" de ces salariés.
Ceux-ci ne sont pas des "privilégiés. Ce sont des petits salaires et des boulots difficiles", a-t-il insisté, affirmant aussi qu'il ne voulait "pas monter les gens contre eux".
Le président de la République a déclaré qu'il était prêt à donner "quelques semaines de plus" à la consultation des partenaires sociaux sur l'harmonisation des régimes spéciaux de retraite avec le régime général de la fonction publique.
Il avait déclaré mardi qu'il avait donné deux semaines au ministre du Travail, Xavier Bertrand, pour consulter les partenaires sociaux, les parlementaires et des dirigeants d'entreprises sur cette réforme. Un calendrier jugé intenable par les syndicats.
Mais "nous négocierons autant qu'il le faut sur les statuts particuliers, sur la pénibilité", a-t-il ajouté.
Croissance, Banque Centrale Européenne
Croissance
Nicolas Sarkozy a estimé que l'économie française devait avoir un rythme annuel de croissance entre 2,5% et 3% pour parvenir au plein emploi.
"Il faut que nous ayons une croissance entre 2,5% et 3% pour arriver au plein emploi", a déclaré le président de la République dans son entretien.
"Je me suis engagé sur ces objectifs. Je veux aller chercher cette
croissance, et la seule façon d'aller chercher cette croisance, c'est ce qu'est en train de faire le gouvernement de M. Fillon", a-t-il ajouté.
Elu en mai dernier, Nicolas Sarkozy a estimé que le rythme de croissance actuel n'était pas de sa responsabilité.
"2007, je n'y suis quand même pour rien, 2008 on va essayer de la doper, et 2009 ce sera la mienne", a dit le chef de l'Etat.
Banque Centrale Européenne
Nicolas Sarkozy a réaffirmé jeudi soir qu'il croyait en l'indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), tout en
appelant à nouveau implicitement celle-ci à baisser ses taux d'intérêt.
Nicolas Sarkozy a assuré qu'il respectait Jean-Claude Trichet et
l'indépendance de la banque centrale européenne qu'il préside,
tout en critiquant à nouveau implicitement la décision de ne pas
baisser ses taux d'intérêt.
"Je crois à l'indépendance de la Banque centrale européenne
et je l'ai même votée. C'est extraordinaire, M. Trichet peut pas
dire qu'il est indépendant et qu'il accepte pas qu'on discute de
sa politique monétaire", a-t-il déclaré, avant de souligner aussitôt que la Fed américaine baissait ses taux, alors que la BCE, elle, ne le faisait pas.
"Quand la banque centrale américaine baisse ses taux, tout
repart. Quand nous, nous ne baissons pas les notres, on
s'enfonce. Il y a quand même un petit problème", a dit le chef
de l'Etat.
Quand l'euro s'apprécie de dix centimes, Airbus perd "un
milliard d'euros", a-t-il souligné, assurant qu'il voulait mettre "des rêgles dans le capitalisme financier mondial".
Salaires, temps de travail, lutte contre la fraude
Salaires
Le président de la République a déclaré que l'Etat ne donnerait plus d'allègements de cotisations sociales aux entreprises qui ne se plient pas à l'obligation de négociation salariale annuelle.
"Les allègements de charge, on ne les donnera pas lorsqu'il n'y aura pas de discussions salariales dans l'entreprise", a déclaré M. Sarkozy.
"Je n'accepte pas la situation selon laquelle les conseils d'administration se réunissent pour débattre de l'augmentation de la rémunération des dirigeants, et, dans la même entreprise, après avoir augmenté le dirigeant, on explique pour les salariés qu'il n'y a plus de pouvoir d'achat et qu'on ne peut plus les augmenter", a ajouté M. Sarkozy.
"La loi prévoit des négociations salariales, donc je dis les choses
extrêmement clairement: dans les entreprises où il n'y aura pas de négociations salariales et où on laissera les minimas de branches en dessous du Smic, on posera la question des allègements de charges", a-t-il ajouté.
Temps de travail
Nicolas Sarkozy a jugé "hallucinant" qu'un salarié n'ait pas le droit de faire des heures supplémentaires si ce n'est pas autorisé par un accord de branche.
"Je voudrais que les heures choisies, ce soit la liberté des salariés. Savez-vous qu'un salarié français n'a pas le droit de faire des heures supplémentaires dans son entreprise s'il n'y a pas eu un accord pour la branche. C'est hallucinant", a lancé M. Sarkozy.
"Il faut laisser un accord d'entreprise, laisser les gens discuter. Pourquoi empêcher les gens de travailler plus, de gagner plus", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy avait annoncé mardi son intention d'"aller plus loin" dans l'assouplissement "incontournable" des 35 heures et de donner plus de latitude aux entreprises et aux branches pour fixer la durée du temps de travail.
Lutte contre la fraude
Le président de la République a annoncé une lutte d'une ampleur sans précédent contre la fraude sociale et fiscale, qui coûte à la France "30 milliards par an".
"J'ai demandé au Premier ministre d'engager une politique déterminée, qu'on n'a jamais vue en France, de lutte systématique contre la fraude", a dit le chef de l'Etat.
"C'est un enjeu, la fraude sociale et la fraude fiscale, d'environ 30 milliards par an", a-t-il assuré. "C'est un enjeu stratégique".
Rappelant qu'il avait proposé contre les fraudeurs des suppressions
temporaires d'allocations sociales et pour les entreprises fraudeuses des amendes plancher, il a souligné qu'il fallait "sortir de cette situation invraisemblable d'un pays à la solidarité généreuse, mais pas assez ferme contre la fraude".
Frodon- Nounou d'enfer
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Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: L'interview de Nicolas Sarkozy
Immigration
Nicolas Sarkozy s'est à nouveau prononcé en faveur de quotas d'immigration afin de limiter le nombre d'étrangers accueillis chaque année sur le territoire français.
"Je le dis de façon très claire, je souhaite que nous arrivions à établir chaque année, après un débat au Parlement, un quota avec un chiffre plafond d'étrangers que nous accueillerons sur notre territoire", a déclaré le chef de l'Etat.
"Je souhaite également qu'à l'intérieur de ce chiffre plafond, on
réfléchisse à un quota par profession, par catégorie (...) et puis naturellement un quota par région du monde"", a-t-il poursuivi.
"Seuls 7% de l'immigration d'aujourd'hui est une immigration de travail. Comment s'intégrer en France si on n'a pas de travail ? Je souhaite porter le chiffre de l'immigration du travail à au moins un sur deux", a ajouté M. Sarkozy.
Il a par ailleurs déclaré "ne pas être choqué" par l'amendement autorisant le recours aux tests ADN voté avec le projet de loi sur l'immigration.
"D'abord il est sur la base du volontariat. Il est destiné pour une famille qui vient d'un pays où l'état civil n'existe pas à pouvoir prouver que les enfants sont bien les siens et donc à pouvoir les regrouper en France", a dit le chef de l'Etat à propos d'un test dont les députés ont approuvé jeudi la mise en place sous forme expérimentale jusqu'à la fin 2010.
"Ce test ADN existe dans 11 pays en Europe dont certains sont socialistes, comme la Grande-Bretagne. Comment se fait-il que ça ne pose aucun problème dans ces pays et que ça fasse débat chez nous ?" s'est-il interrogé.
Turquie
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré ne pas penser "que la Turquie ait sa place en Europe" tout en souhaitant qu'elle puisse bénéficier d'un "véritable partenariat" avec l'UE.
"Je ne crois pas que la Turquie ait sa place en Europe, et pour une raison simple, c'est qu'elle est en Asie mineure", a-t-il déclaré.
"Ce que je souhaite présenter à la Turquie, c'est un véritable partenariat avec l'Europe, ce n'est pas l'intégration en Europe", a ajouté le président.
Nicolas Sarkozy avait pris fermement position contre l'entrée d'Ankara dans l'UE lors de la campagne électorale, avant de paraître nuancer sa position par la suite.
Le chef de l'Etat a rappelé qu'il avait proposé fin août aux autres pays de l'Union européenne la mise en place d'un "comité de sages" qui serait chargé de "réfléchir à l'avenir de l'Europe et à la question des frontières de l'Europe".
M. Sarkozy avait à l'époque lié son accord à l'ouverture de nouveaux chapitres dans les négociations d'adhésion entre l'UE et la Turquie à la mise sur pied de ce comité de sages.
Travail "remarquable" de François Fillon
Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à François Fillon, démentant ainsi les informations de presse faisant état de tensions entre le chef de l'Etat et son Premier ministre.
"Il fait (...) son travail de façon parfaitement remarquable", a déclaré le président de la République en se disant "interloqué" par les commentaires de presse.
"Nous parlons tous les jours. François et moi nous avons fait campagne ensemble. S'il y a une personne qui connait le projet qui est le mien, c'est François Fillon, puisque nous l'avons écrit ensemble. J'avais très précisément et depuis longtemps l'idée de nommer François Fillon comme Premier ministre", a affirmé le président de la République.
Interrogé sur les propos du Premier ministre, qui s'est dit "un peu agacé" d'être qualifié de "collaborateur" par Nicolas Sarkozy, ce dernier a répondu : "Si agacement il y a avait eu, je l'aurais constaté certainement".
Iran : "La France ne veut pas de la guerre"
La France "ne veut pas de la guerre" contre l'Iran, a déclaré le président Nicolas Sarkozy, en réaffirmant qu'il était "inacceptable" que Téhéran puisse se doter de l'arme atomique.
Le dossier du nucléaire iranien "est une affaire extrêmement difficile, mais la France ne veut pas de la guerre", a-t-il ajouté.
Le terme de guerre à propos de l'Iran avait été employé dimanche par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, une déclaration qui a suscité une vive réaction à Téhéran et déclenché une polémique en France et à l'étranger.
"Moi, je n'aurais pas employé le mot guerre", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Infirmières bulgares : commission parlementaire
Nicolas Sarkozy a assuré qu'il avait lui-même refusé que son épouse Cécilia témoigne devant la future commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares détenues en
Libye, elle-même y étant plutôt favorable.
"C'est pas elle, elle aurait plutôt souhaité témoigner. C'est moi", a-t-il déclaré, interrogé sur le refus annoncé de son épouse de témoigner devant la commission d'enquête qui devrait prochainement être créée à l'Assemblée nationale.
"Cécilia a fait un travail absolument remarquable. Mais si quelqu'un avait à rendre compte, c'était plutôt moi que elle. Je suis responsable, c'est moi qui assume", a-t-il poursuivi.
Mme Sarkozy s'était rendue à deux reprises en Libye. Elle était repartie de sa deuxième visite accompagnée des infirmières et du médecin bulgares, les ramenant à Sofia à bord d'un avion officiel français.
La gauche réclame que l'épouse du chef de l'Etat témoigne devant la future commission d'enquête. Mais l'Elysée avait déjà annoncé que Mme Sarkozy, "envoyée personnelle" du chef de l'Etat, ne le ferait pas, au nom de la "séparation des pouvoirs".
M. Sarkozy a estimé que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui avait accompagné Mme Sarkozy lors de ses deux voyages en Libye, était "tout à fait capable de fournir les explications" à la commission d'enquête.
Dans une interview début septembre au quotidien l'Est républicain, Cécilia Sarkozy avait confirmé qu'elle ne témoignerait pas devant la commission d'enquête parlementaire. "Je crois que ça n'est pas ma place", avait-elle dit.
Clearstream
Nicolas Sarkozy a exclu de retirer sa plainte dans l'affaire Clearstream, soulignant l'avoir déposée deux ans avant d'avoir été élu à l'Elysée et affirmant que son nom avait été "sali".
Le chef de l'Etat était interrogé sur les protestations de Dominique de Villepin, mis en examen, et qui s'élève contre le double statut de M. Sarkozy, partie civile dans cette affaire politico-financière et président de la République, avec à ce titre la possibilité d'influer sur la justice, dit l'ex-Premier ministre.
"J'ai été partie civile deux avant de devenir président de la République", a rétorqué le chef de l'Etat.
"Mon nom a été sali, on m'a fait un faux compte, avec de faux virements, dans une banque dont j'ignorais tout", a-t-il poursuivi. "J'ai eu une commission rogatoire internationale pendant quinze mois sur le dos".
"Deux ans après, je deviens président de la République et parce que je deviens président de la République je devrais dire: excusez-moi, je me suis trompé, ce compte, c'était peut-être à moi. Non !"
"Je veux savoir comment mon nom s'est retrouvé sur le fichier d'une banque dont j'ignorais tout", a-t-il insisté.
"Le président de la République n'est pas au-dessus des lois, il n'est pas en dessous non plus", a-t-il conclu sur ce point.
Le chef de l' Etat n'a pas souhaité commenter davantage les déclarations de l'ancien Premier ministre : "je ne sais pas ce que dit M. Villepin, il s'explique devant la justice".
Dominique de Villepin est mis en examen depuis juillet pour, notamment, "complicité de dénonciation calomnieuse". Il est soupçonné d'avoir fomenté la remise à un magistrat, Renaud Van Ruymbeke, en 2004, de faux listings de comptes bancaires occultes où figurait le nom de Nicolas Sarkozy.
Le juge Renaud Van Ruymbeke a mené une enquête en Italie pour vérifier les accusations portées contre Nicolas Sarkozy, avant d'obtenir la réponse de la justice italienne fin 2005 qu'il s'agissait d'un montage.
Nicolas Sarkozy estime avoir été mis en position de suspect.
"Il a fallu que je démontre à la justice de mon pays que je n'avais pas de compte. Je demande à chaque Français de penser à ça. Un beau jour, un juge vient vous dire 'monsieur vous avez un compte dans une banque et vous devez prouvez que vous n'en avez pas'. Vous trouvez que c'est commode ?", a-t-il dit.
En fait, le juge Van Ruymbeke a procédé aux vérifications sans interroger Nicolas Sarkozy ni le solliciter et le magistrat estime que c'est lui qui a démontré le caractère des listings.
Ce magistrat est mis en cause aujourd'hui pour ses procédures. Il comparaitra devant la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature le 25 octobre.
Engagement total
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il ne se plaçait "absolument pas" dans la perspective de la prochaine échéance présidentielle de 2012 et de son éventuelle réélection.
"J'ai commencé à travailler à la première minute, je travaillerai jusqu'à la dernière minute et puis, après, chacun dira ce qu'il en pense", a-t-il dit dit à TF1 et France 2, qui l'interrogeaient dans le cadre du Palais de l'Elysée.
"J'ai un mandat à faire, je le ferai le mieux possible et je vous garantis que, dans mon esprit, c'est vraiment ce qui me motive", a-t-il poursuivi. "Je ne me mets absolument pas dans l'idée ou dans la perspective d'une quelconque réélection."
"Je veux faire, je veux agir et je sais parfaitement que l'énergie que l'on met à durer, on ne la met plus à faire", a fait valoir le chef de l'Etat.
"Et croyez bien que ces cinq années que j'ai devant moi elles sont bien lourdes et bien difficiles. Je donnerai tout pour être à la hauteur de la confiance que les gens m'ont faite. Je ne suis pas un tricheur, je m'engage totalement et les Français le savent parfaitement."
Nicolas Sarkozy a admis qu'il aurait au cours de son quinquennat des "moments difficiles" et de "doute".
"On engage un mouvement de réforme sans doute comme jamais
depuis la Libération", a-t-il dit. "J'ai été élu pour ça, je suis serein, je veux le faire et puis, après, chacun jugera (...) et les Français décideront au moment où ils choisiront le prochain président de la République."
Le chef de l'Etat a estimé qu'il y avait déjà eu des changements, depuis son arrivée à l'Elysée le 16 mai, et il a dit souhaiter que "ça change encore beaucoup plus".
Nicolas Sarkozy, dont l'hyperactivité sur tous les fronts suscite autant d'agacement que d'admiration, a expliqué qu'il essayait d'avoir "la vie la plus réglée, la plus tranquille, au fond la plus banale".
"Je travaille beaucoup, je m'impose un certain nombre de règles. La passion me porte, aussi. C'est un honneur immense : j'ai été élu à ma première candidature, à 52 ans. Je n'ai pas le droit de dire que je suis fatigué", a-t-il ajouté. "C'est quelque chose qui n'existe pas pour un chef d'Etat digne de ce nom. Je dois porter et incarner ce pays."
Nicolas Sarkozy s'est à nouveau prononcé en faveur de quotas d'immigration afin de limiter le nombre d'étrangers accueillis chaque année sur le territoire français.
"Je le dis de façon très claire, je souhaite que nous arrivions à établir chaque année, après un débat au Parlement, un quota avec un chiffre plafond d'étrangers que nous accueillerons sur notre territoire", a déclaré le chef de l'Etat.
"Je souhaite également qu'à l'intérieur de ce chiffre plafond, on
réfléchisse à un quota par profession, par catégorie (...) et puis naturellement un quota par région du monde"", a-t-il poursuivi.
"Seuls 7% de l'immigration d'aujourd'hui est une immigration de travail. Comment s'intégrer en France si on n'a pas de travail ? Je souhaite porter le chiffre de l'immigration du travail à au moins un sur deux", a ajouté M. Sarkozy.
Il a par ailleurs déclaré "ne pas être choqué" par l'amendement autorisant le recours aux tests ADN voté avec le projet de loi sur l'immigration.
"D'abord il est sur la base du volontariat. Il est destiné pour une famille qui vient d'un pays où l'état civil n'existe pas à pouvoir prouver que les enfants sont bien les siens et donc à pouvoir les regrouper en France", a dit le chef de l'Etat à propos d'un test dont les députés ont approuvé jeudi la mise en place sous forme expérimentale jusqu'à la fin 2010.
"Ce test ADN existe dans 11 pays en Europe dont certains sont socialistes, comme la Grande-Bretagne. Comment se fait-il que ça ne pose aucun problème dans ces pays et que ça fasse débat chez nous ?" s'est-il interrogé.
Turquie
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré ne pas penser "que la Turquie ait sa place en Europe" tout en souhaitant qu'elle puisse bénéficier d'un "véritable partenariat" avec l'UE.
"Je ne crois pas que la Turquie ait sa place en Europe, et pour une raison simple, c'est qu'elle est en Asie mineure", a-t-il déclaré.
"Ce que je souhaite présenter à la Turquie, c'est un véritable partenariat avec l'Europe, ce n'est pas l'intégration en Europe", a ajouté le président.
Nicolas Sarkozy avait pris fermement position contre l'entrée d'Ankara dans l'UE lors de la campagne électorale, avant de paraître nuancer sa position par la suite.
Le chef de l'Etat a rappelé qu'il avait proposé fin août aux autres pays de l'Union européenne la mise en place d'un "comité de sages" qui serait chargé de "réfléchir à l'avenir de l'Europe et à la question des frontières de l'Europe".
M. Sarkozy avait à l'époque lié son accord à l'ouverture de nouveaux chapitres dans les négociations d'adhésion entre l'UE et la Turquie à la mise sur pied de ce comité de sages.
Travail "remarquable" de François Fillon
Nicolas Sarkozy a rendu un hommage appuyé à François Fillon, démentant ainsi les informations de presse faisant état de tensions entre le chef de l'Etat et son Premier ministre.
"Il fait (...) son travail de façon parfaitement remarquable", a déclaré le président de la République en se disant "interloqué" par les commentaires de presse.
"Nous parlons tous les jours. François et moi nous avons fait campagne ensemble. S'il y a une personne qui connait le projet qui est le mien, c'est François Fillon, puisque nous l'avons écrit ensemble. J'avais très précisément et depuis longtemps l'idée de nommer François Fillon comme Premier ministre", a affirmé le président de la République.
Interrogé sur les propos du Premier ministre, qui s'est dit "un peu agacé" d'être qualifié de "collaborateur" par Nicolas Sarkozy, ce dernier a répondu : "Si agacement il y a avait eu, je l'aurais constaté certainement".
Iran : "La France ne veut pas de la guerre"
La France "ne veut pas de la guerre" contre l'Iran, a déclaré le président Nicolas Sarkozy, en réaffirmant qu'il était "inacceptable" que Téhéran puisse se doter de l'arme atomique.
Le dossier du nucléaire iranien "est une affaire extrêmement difficile, mais la France ne veut pas de la guerre", a-t-il ajouté.
Le terme de guerre à propos de l'Iran avait été employé dimanche par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, une déclaration qui a suscité une vive réaction à Téhéran et déclenché une polémique en France et à l'étranger.
"Moi, je n'aurais pas employé le mot guerre", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Infirmières bulgares : commission parlementaire
Nicolas Sarkozy a assuré qu'il avait lui-même refusé que son épouse Cécilia témoigne devant la future commission d'enquête parlementaire sur la libération des infirmières bulgares détenues en
Libye, elle-même y étant plutôt favorable.
"C'est pas elle, elle aurait plutôt souhaité témoigner. C'est moi", a-t-il déclaré, interrogé sur le refus annoncé de son épouse de témoigner devant la commission d'enquête qui devrait prochainement être créée à l'Assemblée nationale.
"Cécilia a fait un travail absolument remarquable. Mais si quelqu'un avait à rendre compte, c'était plutôt moi que elle. Je suis responsable, c'est moi qui assume", a-t-il poursuivi.
Mme Sarkozy s'était rendue à deux reprises en Libye. Elle était repartie de sa deuxième visite accompagnée des infirmières et du médecin bulgares, les ramenant à Sofia à bord d'un avion officiel français.
La gauche réclame que l'épouse du chef de l'Etat témoigne devant la future commission d'enquête. Mais l'Elysée avait déjà annoncé que Mme Sarkozy, "envoyée personnelle" du chef de l'Etat, ne le ferait pas, au nom de la "séparation des pouvoirs".
M. Sarkozy a estimé que le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, qui avait accompagné Mme Sarkozy lors de ses deux voyages en Libye, était "tout à fait capable de fournir les explications" à la commission d'enquête.
Dans une interview début septembre au quotidien l'Est républicain, Cécilia Sarkozy avait confirmé qu'elle ne témoignerait pas devant la commission d'enquête parlementaire. "Je crois que ça n'est pas ma place", avait-elle dit.
Clearstream
Nicolas Sarkozy a exclu de retirer sa plainte dans l'affaire Clearstream, soulignant l'avoir déposée deux ans avant d'avoir été élu à l'Elysée et affirmant que son nom avait été "sali".
Le chef de l'Etat était interrogé sur les protestations de Dominique de Villepin, mis en examen, et qui s'élève contre le double statut de M. Sarkozy, partie civile dans cette affaire politico-financière et président de la République, avec à ce titre la possibilité d'influer sur la justice, dit l'ex-Premier ministre.
"J'ai été partie civile deux avant de devenir président de la République", a rétorqué le chef de l'Etat.
"Mon nom a été sali, on m'a fait un faux compte, avec de faux virements, dans une banque dont j'ignorais tout", a-t-il poursuivi. "J'ai eu une commission rogatoire internationale pendant quinze mois sur le dos".
"Deux ans après, je deviens président de la République et parce que je deviens président de la République je devrais dire: excusez-moi, je me suis trompé, ce compte, c'était peut-être à moi. Non !"
"Je veux savoir comment mon nom s'est retrouvé sur le fichier d'une banque dont j'ignorais tout", a-t-il insisté.
"Le président de la République n'est pas au-dessus des lois, il n'est pas en dessous non plus", a-t-il conclu sur ce point.
Le chef de l' Etat n'a pas souhaité commenter davantage les déclarations de l'ancien Premier ministre : "je ne sais pas ce que dit M. Villepin, il s'explique devant la justice".
Dominique de Villepin est mis en examen depuis juillet pour, notamment, "complicité de dénonciation calomnieuse". Il est soupçonné d'avoir fomenté la remise à un magistrat, Renaud Van Ruymbeke, en 2004, de faux listings de comptes bancaires occultes où figurait le nom de Nicolas Sarkozy.
Le juge Renaud Van Ruymbeke a mené une enquête en Italie pour vérifier les accusations portées contre Nicolas Sarkozy, avant d'obtenir la réponse de la justice italienne fin 2005 qu'il s'agissait d'un montage.
Nicolas Sarkozy estime avoir été mis en position de suspect.
"Il a fallu que je démontre à la justice de mon pays que je n'avais pas de compte. Je demande à chaque Français de penser à ça. Un beau jour, un juge vient vous dire 'monsieur vous avez un compte dans une banque et vous devez prouvez que vous n'en avez pas'. Vous trouvez que c'est commode ?", a-t-il dit.
En fait, le juge Van Ruymbeke a procédé aux vérifications sans interroger Nicolas Sarkozy ni le solliciter et le magistrat estime que c'est lui qui a démontré le caractère des listings.
Ce magistrat est mis en cause aujourd'hui pour ses procédures. Il comparaitra devant la formation disciplinaire du Conseil supérieur de la magistrature le 25 octobre.
Engagement total
Le président Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il ne se plaçait "absolument pas" dans la perspective de la prochaine échéance présidentielle de 2012 et de son éventuelle réélection.
"J'ai commencé à travailler à la première minute, je travaillerai jusqu'à la dernière minute et puis, après, chacun dira ce qu'il en pense", a-t-il dit dit à TF1 et France 2, qui l'interrogeaient dans le cadre du Palais de l'Elysée.
"J'ai un mandat à faire, je le ferai le mieux possible et je vous garantis que, dans mon esprit, c'est vraiment ce qui me motive", a-t-il poursuivi. "Je ne me mets absolument pas dans l'idée ou dans la perspective d'une quelconque réélection."
"Je veux faire, je veux agir et je sais parfaitement que l'énergie que l'on met à durer, on ne la met plus à faire", a fait valoir le chef de l'Etat.
"Et croyez bien que ces cinq années que j'ai devant moi elles sont bien lourdes et bien difficiles. Je donnerai tout pour être à la hauteur de la confiance que les gens m'ont faite. Je ne suis pas un tricheur, je m'engage totalement et les Français le savent parfaitement."
Nicolas Sarkozy a admis qu'il aurait au cours de son quinquennat des "moments difficiles" et de "doute".
"On engage un mouvement de réforme sans doute comme jamais
depuis la Libération", a-t-il dit. "J'ai été élu pour ça, je suis serein, je veux le faire et puis, après, chacun jugera (...) et les Français décideront au moment où ils choisiront le prochain président de la République."
Le chef de l'Etat a estimé qu'il y avait déjà eu des changements, depuis son arrivée à l'Elysée le 16 mai, et il a dit souhaiter que "ça change encore beaucoup plus".
Nicolas Sarkozy, dont l'hyperactivité sur tous les fronts suscite autant d'agacement que d'admiration, a expliqué qu'il essayait d'avoir "la vie la plus réglée, la plus tranquille, au fond la plus banale".
"Je travaille beaucoup, je m'impose un certain nombre de règles. La passion me porte, aussi. C'est un honneur immense : j'ai été élu à ma première candidature, à 52 ans. Je n'ai pas le droit de dire que je suis fatigué", a-t-il ajouté. "C'est quelque chose qui n'existe pas pour un chef d'Etat digne de ce nom. Je dois porter et incarner ce pays."
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: L'interview de Nicolas Sarkozy
Revue de presse
Les commentateurs de la presse quotidienne insistent sur le sens de la communication de l'hôte de l'Elysée. Ils le comparent notamment à celui de Tony Blair.
"Il y a du rédacteur en chef dans cet homme-là" estime Laurent Joffrin dans
"Libération". "Chaque matin, comme dans un journal ou une chaîne de télévision,
Nicolas Sarkozy définit ce qu'est -ce que doit être- le sujet principal de l'attention publique ce jour-là" estime le directeur de la rédaction du quotidien de gauche.
"Au terme d'une semaine à marquer d'une pierre noire dans l'histoire sociale de la République, le monarque élyséen a une nouvelle fois squatté les écrans de télévision hier soir." écrit Patrick Le Hyaric dans "L'Humanité". Pour l'éditorialiste, le chef de l'Etat a évoqué "la guerre sociale éclair, déclenchée contre le peuple".
De la prestation présidentielle, Hervé Chabaud retient dans "L'Union de Reims" que "tel un acteur sur la scène, Nicolas Sarkozy vit à la télé sa passion de la France". Il a montré "qu'il sait prendre en douceur l'ascendant sur ceux qui l'interrogent."
Une opinion partagé par Jacques Camus de "La République du Centre". Pour cet éditorialiste, "Nicolas Sarkozy a fait un 'sacré numéro' (...) et a transformé des questionneurs aussi chevronnés que PPDA et Arlette Chabot en aimables faire-valoir subjugués par sa vitalité".
Pour André Schlecht dans "L'Alsace", "le coach entre en scène, jetant aux orties l'image du guide drapé dans sa superbe élyséenne".
Ils sont plusieurs à comparer les méthodes de communication du chef de l'Etat à celles de Tony Blair, tel Philippe Waucampt du "Républicain Lorrain" qui affirme que "sans être la copie conforme du fondateur du New Labour, Nicolas Sarkozy en est l'imitateur le plus inspiré."
Plusieurs commentateurs mettent en avant "les bons points" décernés par le président à ses ministres et son côté "tout le monde il est beau", en particulier le chef du gouvernement. Jean-Louis Gombeaud s'en amuse dans "Nice-Matin". "Au début, on a essayé de compter le nombre de satisfecit à son propos, très vite il a fallu laisser tomber, il y en avait trop", écrit-il.
Réactions politiques
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a notamment critiqué "la méthode détestable" sur l'immigration et estimé que l'objectif de quotas était "irréaliste". Concernant la croissance, il "parle toujours de responsabilité, de résultats, mais fuit devant sa responsabilité et il n'essaie pas de regarder ses résultats". "Il dit: '2007, ce n'est pas moi". Parce que Nicolas Sarkozy n'est pas au pouvoir depuis cinq ans et cinq mois ? 2007, c'est pas lui, 2008, ce n'est pas encore lui (...) et peut-être qu'en 2009, il acceptera de rendre des comptes sur ses résultats économiques".
Le PCF: Nicolas Sarkozy cherche à "anesthésier l'opinion publique pour mieux imposer à marche forcée son entreprise de démolition des garanties fondamentales du droit du travail et de la protection sociale".
La LCR: le chef de l'Etat "s'est livré à un grand numéro de charme et de démagogie".
Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP: "Après des années de renoncement et d'impuissance publique, Nicolas Sarkozy a redonné aux Français les raisons de croire en eux-mêmes et en l'avenir".
Les associations sur les "quotas" d'immigration
Le MRAP: "Nous sommes dans une logique d'immigration jetable et corvéable, c'est une conception qui prolonge sous une forme moderne le colonialisme".
Réseau éducation sans frontières: "Le président est dans le prolongement du candidat: l'utilisation du terme de quotas est scandaleux parce qu'il s'agit de vies humaines pas de cheptels ou de mètre cubes de béton ou d'acier".
Les commentateurs de la presse quotidienne insistent sur le sens de la communication de l'hôte de l'Elysée. Ils le comparent notamment à celui de Tony Blair.
"Il y a du rédacteur en chef dans cet homme-là" estime Laurent Joffrin dans
"Libération". "Chaque matin, comme dans un journal ou une chaîne de télévision,
Nicolas Sarkozy définit ce qu'est -ce que doit être- le sujet principal de l'attention publique ce jour-là" estime le directeur de la rédaction du quotidien de gauche.
"Au terme d'une semaine à marquer d'une pierre noire dans l'histoire sociale de la République, le monarque élyséen a une nouvelle fois squatté les écrans de télévision hier soir." écrit Patrick Le Hyaric dans "L'Humanité". Pour l'éditorialiste, le chef de l'Etat a évoqué "la guerre sociale éclair, déclenchée contre le peuple".
De la prestation présidentielle, Hervé Chabaud retient dans "L'Union de Reims" que "tel un acteur sur la scène, Nicolas Sarkozy vit à la télé sa passion de la France". Il a montré "qu'il sait prendre en douceur l'ascendant sur ceux qui l'interrogent."
Une opinion partagé par Jacques Camus de "La République du Centre". Pour cet éditorialiste, "Nicolas Sarkozy a fait un 'sacré numéro' (...) et a transformé des questionneurs aussi chevronnés que PPDA et Arlette Chabot en aimables faire-valoir subjugués par sa vitalité".
Pour André Schlecht dans "L'Alsace", "le coach entre en scène, jetant aux orties l'image du guide drapé dans sa superbe élyséenne".
Ils sont plusieurs à comparer les méthodes de communication du chef de l'Etat à celles de Tony Blair, tel Philippe Waucampt du "Républicain Lorrain" qui affirme que "sans être la copie conforme du fondateur du New Labour, Nicolas Sarkozy en est l'imitateur le plus inspiré."
Plusieurs commentateurs mettent en avant "les bons points" décernés par le président à ses ministres et son côté "tout le monde il est beau", en particulier le chef du gouvernement. Jean-Louis Gombeaud s'en amuse dans "Nice-Matin". "Au début, on a essayé de compter le nombre de satisfecit à son propos, très vite il a fallu laisser tomber, il y en avait trop", écrit-il.
Réactions politiques
Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a notamment critiqué "la méthode détestable" sur l'immigration et estimé que l'objectif de quotas était "irréaliste". Concernant la croissance, il "parle toujours de responsabilité, de résultats, mais fuit devant sa responsabilité et il n'essaie pas de regarder ses résultats". "Il dit: '2007, ce n'est pas moi". Parce que Nicolas Sarkozy n'est pas au pouvoir depuis cinq ans et cinq mois ? 2007, c'est pas lui, 2008, ce n'est pas encore lui (...) et peut-être qu'en 2009, il acceptera de rendre des comptes sur ses résultats économiques".
Le PCF: Nicolas Sarkozy cherche à "anesthésier l'opinion publique pour mieux imposer à marche forcée son entreprise de démolition des garanties fondamentales du droit du travail et de la protection sociale".
La LCR: le chef de l'Etat "s'est livré à un grand numéro de charme et de démagogie".
Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP: "Après des années de renoncement et d'impuissance publique, Nicolas Sarkozy a redonné aux Français les raisons de croire en eux-mêmes et en l'avenir".
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Le MRAP: "Nous sommes dans une logique d'immigration jetable et corvéable, c'est une conception qui prolonge sous une forme moderne le colonialisme".
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