Nicolas Sarkozy au Tchad
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Nicolas Sarkozy au Tchad
Le président français est arrivée à N'Djamena pour une brève visiste à son homologue tchadien Idriss Deby
Objectifs : demander la relance du dialogue politique intertchadien, en vue d'élections démocratiques, et obtenir une commission d'enquête sur la disparition de deux opposants au régime, depuis début février, lors de l'attaque des rebelles.
M. Sarkozy devrait également demander à Idriss Deby la grâce des six membres de l'Arche de Zoë.
Cette visite prend place un peu plus de trois semaines après une attaque de trois groupes rebelles, armés et soutenus par Khartoum, contre le pouvoir d'Idriss Deby, à qui la France avait apporté son soutien indirect mais décisif.
Selon une source diplomatique à Paris, M. Sarkozy a "hésité" avant de se rendre au Tchad, mais "ne pas y aller aurait signifié laisser aller ce pays à vau-l'eau".
L'une des deux figures de l'opposition politique tchadienne portées disparues, Ngarlejy Yorongar, est à N'Djamena et devrait s'exprimer mercredi, a affirmé mardi à New York le ministre des affaires étrangères du Tchad , Ahmad Allam-Mi.
"C'est la France qui est la plus à même de faire bouger les lignes aujourd'hui au Tchad", déclarait de son côté le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
"Ça veut dire deux choses : d'abord qu'il est essentiel de relancer rapidement le dialogue politique inter-tchadien (...) et ensuite que toute la lumière soit faite et sans délai sur la disparition (de) deux opposants, M. Saleh et M.Yorongar."
Selon des témoins cités par l'organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW), Ibni Oumar Mahamat Saleh et Ngarlejy Yorongar ont été arrêtés chez eux par des soldats après l'attaque avortée de rebelles contre N'Djaména début février, ce que contestent les autorités tchadiennes.
"Le message du président à son homologue tchadien sera très clair : il faut une enquête crédible donc il faut une commission d'enquête crédible", selon David Martinon. Une commission d'enquête "fiable" cela signifie une commission "internationale, avec des acteurs internationaux reconnus qui puissent savoir ce qu'il est advenu de ces deux personnes dont on n'a pas de nouvelles", a précisé l'Elysée.
La visite du président français a aussi pour objectif de réaffirmer la nécessité de déployer la force européenne de sécurisation de l'Est tchadien, l'Eufor, le long de la frontière avec le Darfour - environ 700 hommes aujourd'hui dont 200 au QG de N'Djaména, pour un objectif total de 3.700 militaires.
Hors Eufor, la France dispose d'environ 1.100 soldats au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, mis en place en 1986 pour contribuer au maintien de la paix dans ce pays.
Les ONG critiquent la visite de Nicolas Sarkozy
Des associations des droits de l'Homme reçues mercredi par Nicolas Sarkozy ont mis en cause sa décision de se rendre au Tchad et dit attendre des résultats concrets de cette visite sur la situation des deux opposants disparus.
Le président a reçu des représentants de Human Rights Watch, de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), du Comithé catholique contre la faim (CCFD), d'Oxfam, d'Amnesty International et du Secours catholique.
Par ailleurs, Paris n'a pas formellement démenti les affirmations d'Amnesty International selon lesquelles la France savait "dès le 11 février" que trois opposants tchadiens disparus étaient détenus.
Objectifs : demander la relance du dialogue politique intertchadien, en vue d'élections démocratiques, et obtenir une commission d'enquête sur la disparition de deux opposants au régime, depuis début février, lors de l'attaque des rebelles.
M. Sarkozy devrait également demander à Idriss Deby la grâce des six membres de l'Arche de Zoë.
Cette visite prend place un peu plus de trois semaines après une attaque de trois groupes rebelles, armés et soutenus par Khartoum, contre le pouvoir d'Idriss Deby, à qui la France avait apporté son soutien indirect mais décisif.
Selon une source diplomatique à Paris, M. Sarkozy a "hésité" avant de se rendre au Tchad, mais "ne pas y aller aurait signifié laisser aller ce pays à vau-l'eau".
L'une des deux figures de l'opposition politique tchadienne portées disparues, Ngarlejy Yorongar, est à N'Djamena et devrait s'exprimer mercredi, a affirmé mardi à New York le ministre des affaires étrangères du Tchad , Ahmad Allam-Mi.
"C'est la France qui est la plus à même de faire bouger les lignes aujourd'hui au Tchad", déclarait de son côté le porte-parole de l'Elysée, David Martinon.
"Ça veut dire deux choses : d'abord qu'il est essentiel de relancer rapidement le dialogue politique inter-tchadien (...) et ensuite que toute la lumière soit faite et sans délai sur la disparition (de) deux opposants, M. Saleh et M.Yorongar."
Selon des témoins cités par l'organisation humanitaire Human Rights Watch (HRW), Ibni Oumar Mahamat Saleh et Ngarlejy Yorongar ont été arrêtés chez eux par des soldats après l'attaque avortée de rebelles contre N'Djaména début février, ce que contestent les autorités tchadiennes.
"Le message du président à son homologue tchadien sera très clair : il faut une enquête crédible donc il faut une commission d'enquête crédible", selon David Martinon. Une commission d'enquête "fiable" cela signifie une commission "internationale, avec des acteurs internationaux reconnus qui puissent savoir ce qu'il est advenu de ces deux personnes dont on n'a pas de nouvelles", a précisé l'Elysée.
La visite du président français a aussi pour objectif de réaffirmer la nécessité de déployer la force européenne de sécurisation de l'Est tchadien, l'Eufor, le long de la frontière avec le Darfour - environ 700 hommes aujourd'hui dont 200 au QG de N'Djaména, pour un objectif total de 3.700 militaires.
Hors Eufor, la France dispose d'environ 1.100 soldats au Tchad dans le cadre du dispositif Epervier, mis en place en 1986 pour contribuer au maintien de la paix dans ce pays.
Les ONG critiquent la visite de Nicolas Sarkozy
Des associations des droits de l'Homme reçues mercredi par Nicolas Sarkozy ont mis en cause sa décision de se rendre au Tchad et dit attendre des résultats concrets de cette visite sur la situation des deux opposants disparus.
Le président a reçu des représentants de Human Rights Watch, de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH), du Comithé catholique contre la faim (CCFD), d'Oxfam, d'Amnesty International et du Secours catholique.
Par ailleurs, Paris n'a pas formellement démenti les affirmations d'Amnesty International selon lesquelles la France savait "dès le 11 février" que trois opposants tchadiens disparus étaient détenus.
Frodon- Nounou d'enfer
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