Pierre Desproges
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Pierre Desproges
Pierre Desproges (1939-1988) était un humoriste français réputé pour son anti-conformisme virulent.
Biographie
Pierre Desproges est né le 9 mai 1939 à Pantin.
Pierre Desproges est un mauvais élève à l'école. Il part pour 24 mois en Algérie où il doit accomplir un service militaire, dont il garde un souvenir exécrable. Ne sachant que faire de sa vie, il vend des assurances-vies puis des poutres en polystyrène expansé. Il fait également des comptes-rendus de courses hippiques à Paris Turf.
Il devient journaliste à L'Aurore où il entre grâce à son amie d'enfance Annette Kahn. Son chef de service, Bernard Morrot, apprécie ses brèves insolites à l'humour acide, et il devient rédacteur de ce qu'il appelle la rubrique des Chats écrasés. Jugé un peu trop caustique, il évite son licenciement grâce à Françoise Sagan qui n'achète l'Aurore que pour la rubrique de Desproges. Remarqué par ses confrères, il devient chroniqueur dans l'émission télévisée le Petit Rapporteur, sur TF1. Sa prestation dans cette émission dominicale de Jacques Martin, au côté de son complice Daniel Prévost demeure gravée dans l'esprit des amateurs d'humour noir et de cynisme. Il claque la porte car il est coupé de plus en plus souvent au montage. Après ces oppressions, il retourne à l'Aurore, car il s'y sent mieux.
Il participe ensuite à plusieurs émissions de radio sur France Inter :
En 1978 et 1979, il anime en compagnie de Thierry Le Luron l'émission hebdomadaire les Parasites sur l'antenne.
En 1980 et 1981, il participe à Charlie Hebdo avec une petite chronique intitulée Les étrangers sont nuls.
Entre 1980 et 1983, il est le procureur du Tribunal des flagrants délires en compagnie de Claude Villers et de Luis Rego. Ses féroces réquisitoires commencent invariablement par son célèbre : « Françaises, Français, Belges, Belges, public chéri, mon amour » pour se terminer par une sentence sans appel : « Donc l'accusé est coupable, mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ».
Article détaillé : Liste des réquisitoires de Pierre Desproges au Tribunal des flagrants délires.
Il anime en 1986 une chronique quotidienne intitulée Chroniques de la haine ordinaire, où il s'en prend aux sujets le faisant bouillir, à travers des coups de gueule d'une ou deux minutes environ.
En 1982, il collabore quelques mois au scénario de l'émission Merci Bernard sur FR3.
Il assure également sur cette chaîne, entre 1982 et 1984 (100 émissions), une chronique intitulée La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède qui, selon lui, divise la France en deux : « Les imbéciles qui aiment et les imbéciles qui n'aiment pas. ».
Sur les conseils de Guy Bedos, il est également monté sur scène en 1984 et 1986.
Il est mort d'un cancer le 18 avril 1988 et est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris, juste en face de Michel Petrucciani et non loin de Frédéric Chopin.
Un humour grinçant
Célèbre pour son humour grinçant mis en valeur par une remarquable aisance littéraire, Desproges s'est notamment illustré sur des thèmes souvent évités. Comme il le disait lui-même : « On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. »
Ses traits d'humour révèlent généralement un personnage bon vivant, individualiste et anticonformiste, bien que sa prédilection pour les provocations destinées à prendre en permanence son public à contre-pied des positions convenues le rendent difficilement classable.
Il n'hésite pas à s'attaquer aux sujets les plus sensibles avec une verve féroce.
Contrairement à ce que prétend la légende, ce n'est pas lui qui a rédigé la dépêche annonçant sa mort (« Pierre Desproges est mort d'un cancer. Étonnant, non ? » en référence à la phrase de conclusion rituelle sur FR3 de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède), mais Jean-Louis Fournier, réalisateur de la Minute nécessaire et proche de Desproges. À la base, celle-ci devait être « Pierre Desproges est mort d'un cancer sans l'assistance du professeur Schwartzenberg », proposée par Hélène Desproges, mais les médecins lui ont fait savoir qu'elle risquait d'aller au-devant d'une polémique.
http://www.desproges.fr/
Dernière édition par Frodon le Sam 12 Avr 2008 - 17:19, édité 1 fois
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Re: Pierre Desproges
Fonds de tiroir
Dans Pinochet, il y a hochet.
Il ne faut pas désespérer des imbéciles. avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires.
Comme disait Ray Charles, "il vaut mieux entendre ça que d'être sourd".
"Pour les missiles antimissiles, il y a les impôts. Pour le cancer, on fait la quête."
L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparait urgent de me taire.
On s'ennuie vite à jouer au tennis, à cause, bien sûr de l'inertie de la balle, alors que si vous remplacez la balle par un poussin, c'est le fou rire assuré
Moi, je n'aurais jamais pu être boucher. J'avais pas le coeur.
Je n'aurais pas pu être matador. J'avais pas les tripes.
J'aurais pas pu être Bardot. J'avais pas les fesses.
Si c'est les meilleurs qui partent les premiers, que penser alors des éjaculateurs précoces ?
Mais je m'ecarte du sujet, alors que pour reprendre les termes de M. Michel Debré, "Ce n'est pas en s'écartant du sujet qu'on va repeupler la France."
Il ne suffit pas d'etre heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux.
Plus cancereux que moi, tumeur.
Pour ne rien arranger, les aveugles lisent en braillant, au risque de réveiller les sourds.
Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : "Je pense, donc tu suis."
Le féminin de président, c'est la femme du président.
Dans Pinochet, il y a hochet.
Il ne faut pas désespérer des imbéciles. avec un peu d'entraînement, on peut arriver à en faire des militaires.
Comme disait Ray Charles, "il vaut mieux entendre ça que d'être sourd".
"Pour les missiles antimissiles, il y a les impôts. Pour le cancer, on fait la quête."
L'amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparait urgent de me taire.
On s'ennuie vite à jouer au tennis, à cause, bien sûr de l'inertie de la balle, alors que si vous remplacez la balle par un poussin, c'est le fou rire assuré
Moi, je n'aurais jamais pu être boucher. J'avais pas le coeur.
Je n'aurais pas pu être matador. J'avais pas les tripes.
J'aurais pas pu être Bardot. J'avais pas les fesses.
Si c'est les meilleurs qui partent les premiers, que penser alors des éjaculateurs précoces ?
Mais je m'ecarte du sujet, alors que pour reprendre les termes de M. Michel Debré, "Ce n'est pas en s'écartant du sujet qu'on va repeupler la France."
Il ne suffit pas d'etre heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux.
Plus cancereux que moi, tumeur.
Pour ne rien arranger, les aveugles lisent en braillant, au risque de réveiller les sourds.
Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : "Je pense, donc tu suis."
Le féminin de président, c'est la femme du président.
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Re: Pierre Desproges
Les étrangers sont nuls
Il y a deux sortes d'irlandais : Les irlandais du sud, qui sont à l'ouest de l'Angleterre, et les irlandais du nord, qui sont en dessous de tout.
Il y a deux sortes de belges : les wallons, qui sont assez proches de l'Homme, et les flamands, qui sont assez proches de la Hollande.
Il y a deux sortes d'allemands : les allemands de l'ouest, qui s'entendent très bien avec les juifs, et les allemands des l'est, qui s'entendent très bien avec les russes.
[...] Chez les allemands de l'est, [...], il y a trois catégories :
les hommes, les femmes, et les nageuses olympiques.
Il existe quatre sortes de suisses : les suisses allemands, qui parlent allemand, les suisses français, qui parlent français, les suisses italiens, qui parlent avec les mains, et les suisses romanches, qui feraient mieux de se taire.
- Quand une bombe de cent mégatonnes tombe dans sa tasse de thé, l'anglais reste plongé dans son journal et dit : Hum, ça se couvre.
- Quand il se met à bander, l'anglais reste dans sa femme et dit : Hum, ça se lève. (Les étrangers sont nuls)
Il y a deux sortes d'irlandais : Les irlandais du sud, qui sont à l'ouest de l'Angleterre, et les irlandais du nord, qui sont en dessous de tout.
Il y a deux sortes de belges : les wallons, qui sont assez proches de l'Homme, et les flamands, qui sont assez proches de la Hollande.
Il y a deux sortes d'allemands : les allemands de l'ouest, qui s'entendent très bien avec les juifs, et les allemands des l'est, qui s'entendent très bien avec les russes.
[...] Chez les allemands de l'est, [...], il y a trois catégories :
les hommes, les femmes, et les nageuses olympiques.
Il existe quatre sortes de suisses : les suisses allemands, qui parlent allemand, les suisses français, qui parlent français, les suisses italiens, qui parlent avec les mains, et les suisses romanches, qui feraient mieux de se taire.
- Quand une bombe de cent mégatonnes tombe dans sa tasse de thé, l'anglais reste plongé dans son journal et dit : Hum, ça se couvre.
- Quand il se met à bander, l'anglais reste dans sa femme et dit : Hum, ça se lève. (Les étrangers sont nuls)
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Re: Pierre Desproges
Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis ( 1981 )
Les bonnes manières à la guerre
À un général, on dit mon général.
À un colonel, on dit mon colonel.
À un adjudant, on dit mon adjudant.
À un deuxième classe, on dit ta gueule, à condition d'être adjudant.
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui !
Un foie, deux reins. Trois raisons d'utiliser la baïonnette.
Le 11 novembre 1914-18, naissance à Bayonne de Césarien de la Boïonnette. Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.
L'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.
Sachons reconnaître une femme d'un homme
Déshabillons un homme et une femme.
Si la personne dit : Oh ! oui Albert, soit mien ! , c'est une femme.
Si la personne dit : Alors Albert mon pote, ça va pas la tête ?, c'est un homme.
Pendant que la femme accouche, elle tient la main de son mari. Ainsi il a moins peur, et il souffre moins.
Comment aborber une jolie femme ? Pourquoi aborder une femme laide ?
Il y a un seul cas où il est convenable d'aborder une femme laide.
C'est pour lui demander si elle ne connaît pas l'adresse d'une jolie femme.
C'est tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet.
Naguère, [...] j'abusait de formules toutes faites : je n'y ai gagné que déboires et coups de pied dans des endroits que la morale réprouve.
Je pense notamment au jour où j'ai dragué une louloute à l'hôpital Cochin.
Elle était dans un poumon d'acier. "Vous venez souvent ici ?" risquai-je.
Pour draguer, une seule méthode, dite méthode Louis XIV car le Roi Soleil l'utilisait fréquemment quand il chassait le boudin dans la galerie des glaces.
Il regardait les courtisanes au fond des yeux, puis il triait les belles des moches, et disait aux courtisans :
"Mes amis, servez-vous : les mignonnes, c'est pour vous ; les tas, c'est moi !".
Comment distinguer l'amour des toilettes ?
C'est extrêmement simple : l'amour est enfant de Bohème, alors que les toilettes sont enfant du couloir, à droite.
Les gens malheureux ne connaissent pas leur bonheur
N'importe quel chrétien venant de recevoir l'eucharistie vous le confirmera :
Dieu fond dans la main, pas dans la bouche.
Marions-nous bien poliment
La cérémonie à la mairie a été siplifiée à l'extrême. Le maire ne dit plus :
"Albert Lepied, voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Josiane Legenou ici présente ?
Mademoielle Josiane Legenou, voulez-vous prendre pour époux monsieur Albert Lepied ici présent ?"
Mais simplement : "Lepied voulez-vous prendre Legenou, Legenou, voulez-vous prendre votre pied ?"
Qui emmener en voyage de noces ?
Au départ, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour que votre voyage de noces soit un succès total sur le plan touristique, sentimental et sexuel, la première chose à faire est de partir SEUL.
( Quand je suis tout seul, j'avoue qu'il m'arive de m'appeler mon garçon.
Je m'appelle beaucoup moins souvent ma fille :
ça m'excite et ça me retarde dans mon travail. )
L'hétérosexualité : pour quoi faire ?
Une précision d'ordre grammatical, en passant. On ne dit pas :
Je suis 'H'étérosexuel avec un 'H' aspiré ; on fait la liaison : Je suis 'Z'étérosexuel.
Au reste, il est interdit, en France, d'aspirer du 'H'.
Comment reconnaître un hétérosexuel d'un homosexuel à sa façon de se tenir à table ?
C'est bien simple : servons à ce bel inconnu une banane flambée.
S'il regarde la banane flambée sans piper, c'est un hétérosexuel.
Mais s'il regarde la banane flambée en lui disant : Comment tu t'apelles ?, c'est une autre paire de manches.
Les bonnes manières au lit
Présentez-vous simplement, en ajoutant un petit mot gentil, même banal, qui sera toujours bien reçu pourvu qu'il ne s'écarte pas des limites du bon gout.
Exemple : Bonjour ! Je m'appelle Robin des Bois. Tu la sens ma grosse flèche ?
L'homme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui puis, appuyé sur un coude au dessus de la femme pantelante, il dira : Alors, heureuse ?
La femme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui ah oui, encore, encore, apothéose !.
Puis : Oh ! Albert, c'est la première fois que je connait un tel bonheur dans les bras d'un homme.
Une simple petite phrase comme celle-ci suffit à ensoleiller la journée d'un honnête homme, sauf s'il ne s'appelle pas Albert.
Les bonnes manières à la guerre
À un général, on dit mon général.
À un colonel, on dit mon colonel.
À un adjudant, on dit mon adjudant.
À un deuxième classe, on dit ta gueule, à condition d'être adjudant.
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui !
Un foie, deux reins. Trois raisons d'utiliser la baïonnette.
Le 11 novembre 1914-18, naissance à Bayonne de Césarien de la Boïonnette. Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.
L'enfant croit au Père Noël. L'adulte non. L'adulte ne croit pas au Père Noël. Il vote.
Sachons reconnaître une femme d'un homme
Déshabillons un homme et une femme.
Si la personne dit : Oh ! oui Albert, soit mien ! , c'est une femme.
Si la personne dit : Alors Albert mon pote, ça va pas la tête ?, c'est un homme.
Pendant que la femme accouche, elle tient la main de son mari. Ainsi il a moins peur, et il souffre moins.
Comment aborber une jolie femme ? Pourquoi aborder une femme laide ?
Il y a un seul cas où il est convenable d'aborder une femme laide.
C'est pour lui demander si elle ne connaît pas l'adresse d'une jolie femme.
C'est tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet.
Naguère, [...] j'abusait de formules toutes faites : je n'y ai gagné que déboires et coups de pied dans des endroits que la morale réprouve.
Je pense notamment au jour où j'ai dragué une louloute à l'hôpital Cochin.
Elle était dans un poumon d'acier. "Vous venez souvent ici ?" risquai-je.
Pour draguer, une seule méthode, dite méthode Louis XIV car le Roi Soleil l'utilisait fréquemment quand il chassait le boudin dans la galerie des glaces.
Il regardait les courtisanes au fond des yeux, puis il triait les belles des moches, et disait aux courtisans :
"Mes amis, servez-vous : les mignonnes, c'est pour vous ; les tas, c'est moi !".
Comment distinguer l'amour des toilettes ?
C'est extrêmement simple : l'amour est enfant de Bohème, alors que les toilettes sont enfant du couloir, à droite.
Les gens malheureux ne connaissent pas leur bonheur
N'importe quel chrétien venant de recevoir l'eucharistie vous le confirmera :
Dieu fond dans la main, pas dans la bouche.
Marions-nous bien poliment
La cérémonie à la mairie a été siplifiée à l'extrême. Le maire ne dit plus :
"Albert Lepied, voulez-vous prendre pour épouse mademoiselle Josiane Legenou ici présente ?
Mademoielle Josiane Legenou, voulez-vous prendre pour époux monsieur Albert Lepied ici présent ?"
Mais simplement : "Lepied voulez-vous prendre Legenou, Legenou, voulez-vous prendre votre pied ?"
Qui emmener en voyage de noces ?
Au départ, afin de mettre toutes les chances de votre côté pour que votre voyage de noces soit un succès total sur le plan touristique, sentimental et sexuel, la première chose à faire est de partir SEUL.
( Quand je suis tout seul, j'avoue qu'il m'arive de m'appeler mon garçon.
Je m'appelle beaucoup moins souvent ma fille :
ça m'excite et ça me retarde dans mon travail. )
L'hétérosexualité : pour quoi faire ?
Une précision d'ordre grammatical, en passant. On ne dit pas :
Je suis 'H'étérosexuel avec un 'H' aspiré ; on fait la liaison : Je suis 'Z'étérosexuel.
Au reste, il est interdit, en France, d'aspirer du 'H'.
Comment reconnaître un hétérosexuel d'un homosexuel à sa façon de se tenir à table ?
C'est bien simple : servons à ce bel inconnu une banane flambée.
S'il regarde la banane flambée sans piper, c'est un hétérosexuel.
Mais s'il regarde la banane flambée en lui disant : Comment tu t'apelles ?, c'est une autre paire de manches.
Les bonnes manières au lit
Présentez-vous simplement, en ajoutant un petit mot gentil, même banal, qui sera toujours bien reçu pourvu qu'il ne s'écarte pas des limites du bon gout.
Exemple : Bonjour ! Je m'appelle Robin des Bois. Tu la sens ma grosse flèche ?
L'homme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui puis, appuyé sur un coude au dessus de la femme pantelante, il dira : Alors, heureuse ?
La femme pourra avantageusement dire : Oh oui oh lala ah oui ah oui ah oui, encore, encore, apothéose !.
Puis : Oh ! Albert, c'est la première fois que je connait un tel bonheur dans les bras d'un homme.
Une simple petite phrase comme celle-ci suffit à ensoleiller la journée d'un honnête homme, sauf s'il ne s'appelle pas Albert.
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Re: Pierre Desproges
L'autre façon d'être un con
Quand quarante personne s'habillent comme un con, c'est l'ACADÉMIE FRANÇAISE.
Quand mille personnes s'habillent comme un con, c'est l'ARMÉE FRANÇAISE.
Peut-on reconnaître un con à se démarche ?
Quand il part, on dirait qu'il revient. Et les cons infirmes direz-vous ?
Eh bien ... Ils vont à Lourdes.
Quelles différences y a-t-il entre un imbécile et un con ?
L'imbécile lit France-Dimanche, le con écrit Ici-Paris
Les cons ont-ils bon moral ?
Oui. Par exemple, ils croient vraiment que si la chemise de Paul est plus blanche que la chemise de Jacques, c'est grâce à Persil anti-redéposition.
Comment vivent les cons ?
L'hiver, les cons se massent sur des gradins et crient : Allez les verts !.
Le fait de se tasser sur des gradins en criant Allez les verts ! est un signe irréfutable de connerie.
D'autant que cette année, à mon avis, c'est Nantes qui va gagner.
Y a-t-il des cons célèbres ?
Oh oui ! Hélas, la liste en est beaucoup trop longue.
Je citerai celui qui, à mon avis, est le roi des cons.
J'ai nommé le célèbre mathématicien Euclide qui affirme sans rire, je cite :
"La ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre."
Quelle connerie ! Chacun sait en effet que la ligne droite ne peut être le plus court chemin d'un point à un autre.
Sauf, évidemment, si les deux points sont bien en face l'un de l'autre.
Et l'intelligence, c'est du poulet ?
Comme le rire, l'intelligence est le propre de l'homme, et beaucoup plus rarement de la femme, mais c'est de moindre importance car la femme, pour peu qu'elle soit belle, n'a guère besoin d'être intelligente. Pour peu qu'elle soit moche, elle a encore moins besoin d'être intelligente.
Résistance ou Collaboration. Que choisir ?
Tout, dans la vie, est l'affaire de choix. Cela commence par : la tétine ou le téton ?
Et celà s'achève par : le chêne ou le sapin ?
Que choisir quand on a trente-cinq ans en 1940 ?
La Collaboration, c'était le bon droit, la respectabilité.
Oui mais, la Résistance, c'était la vie au grand air, youkaïdi youkaïda.
Oui mais, la Collaboration, c'était la possibilité d'apprendre une jolie langue étrangère à peu de frais.
Oui mais, dans la Résistance on s'amuse : Boum, le train ! Boum, le petit viaduc !
Oui mais, dans la Collaboration, on ne fait pas sauter des ponts, mais on peut sauter des connes.
Oui mais, dans la Collaboration, pour bien gagner sa vie, il faut dénoncer des Juifs. Ce n'est pas très marrant de dénoncer.
Oui mais, dans la Résistance, on ne dénonce pas les Juifs, mais il faut vivre avec.
En bref, à force de tergiverser, je n'avais toujours pas pris décision le 25 août 1944.
Quand quarante personne s'habillent comme un con, c'est l'ACADÉMIE FRANÇAISE.
Quand mille personnes s'habillent comme un con, c'est l'ARMÉE FRANÇAISE.
Peut-on reconnaître un con à se démarche ?
Quand il part, on dirait qu'il revient. Et les cons infirmes direz-vous ?
Eh bien ... Ils vont à Lourdes.
Quelles différences y a-t-il entre un imbécile et un con ?
L'imbécile lit France-Dimanche, le con écrit Ici-Paris
Les cons ont-ils bon moral ?
Oui. Par exemple, ils croient vraiment que si la chemise de Paul est plus blanche que la chemise de Jacques, c'est grâce à Persil anti-redéposition.
Comment vivent les cons ?
L'hiver, les cons se massent sur des gradins et crient : Allez les verts !.
Le fait de se tasser sur des gradins en criant Allez les verts ! est un signe irréfutable de connerie.
D'autant que cette année, à mon avis, c'est Nantes qui va gagner.
Y a-t-il des cons célèbres ?
Oh oui ! Hélas, la liste en est beaucoup trop longue.
Je citerai celui qui, à mon avis, est le roi des cons.
J'ai nommé le célèbre mathématicien Euclide qui affirme sans rire, je cite :
"La ligne droite est le plus court chemin d'un point à un autre."
Quelle connerie ! Chacun sait en effet que la ligne droite ne peut être le plus court chemin d'un point à un autre.
Sauf, évidemment, si les deux points sont bien en face l'un de l'autre.
Et l'intelligence, c'est du poulet ?
Comme le rire, l'intelligence est le propre de l'homme, et beaucoup plus rarement de la femme, mais c'est de moindre importance car la femme, pour peu qu'elle soit belle, n'a guère besoin d'être intelligente. Pour peu qu'elle soit moche, elle a encore moins besoin d'être intelligente.
Résistance ou Collaboration. Que choisir ?
Tout, dans la vie, est l'affaire de choix. Cela commence par : la tétine ou le téton ?
Et celà s'achève par : le chêne ou le sapin ?
Que choisir quand on a trente-cinq ans en 1940 ?
La Collaboration, c'était le bon droit, la respectabilité.
Oui mais, la Résistance, c'était la vie au grand air, youkaïdi youkaïda.
Oui mais, la Collaboration, c'était la possibilité d'apprendre une jolie langue étrangère à peu de frais.
Oui mais, dans la Résistance on s'amuse : Boum, le train ! Boum, le petit viaduc !
Oui mais, dans la Collaboration, on ne fait pas sauter des ponts, mais on peut sauter des connes.
Oui mais, dans la Collaboration, pour bien gagner sa vie, il faut dénoncer des Juifs. Ce n'est pas très marrant de dénoncer.
Oui mais, dans la Résistance, on ne dénonce pas les Juifs, mais il faut vivre avec.
En bref, à force de tergiverser, je n'avais toujours pas pris décision le 25 août 1944.
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Re: Pierre Desproges
Chroniques de la haine ordinaire
Je ne bois pas de lait le matin, ça fait cailler la tequila de la veille au soir.
Je n'arrive qu'au prix d'efforts surhumains à m'intéresser aux faits et gestes de la grande-duchesse de Luxembourg.
Même Marguerite Duras, la papesse gâteuse des caniveaux bouchés, m'ennuie.
Ce n'est pourtant pas la moitié d'une conne puisqu'elle fait le même métier que Max Gallo.
Mais j'ai beau me plonger et me replonger dans les feuilletons de cul à l'alcool de rose de cette apologiste sénile de l'infanticide, ça m'emmerde autant que l'annuaire du Lot-et-Garonne. (Surtout, évitez l'annuaire du Lot-et-Garonne : c'est nul.)
Je ne comprends pas qu'on achète du vin sans l'avoir goûté au préalable.
Il ne viendrait à personne l'idée d'acheter un pantalon sans l'essayer avant.
Alors, Dieu me tire-bouchonne, ne refusez pas à votre bouche ce que vous accordez à vos fesses.
[...] ceux qu'il me faut bien appeler mes semblables, car enfin nous avons le même nombre de jambes, le même nombre de bras, le même nombre d'oreilles, le même nombre d'yeux (vous avez vu : j'ai pas dit couilles).
Regardez le boulanger au fond des yeux, et lancez-lui gaiement :
" Bonjour, docteur. Est-ce que vous avez du pain ? "
Le mien, la première fois, ça l'a tellement troublé qu'il s'est mis à ranger ses miches en serrant les baguettes au lieu de faire le contraire.
Je ne bois pas de lait le matin, ça fait cailler la tequila de la veille au soir.
Je n'arrive qu'au prix d'efforts surhumains à m'intéresser aux faits et gestes de la grande-duchesse de Luxembourg.
Même Marguerite Duras, la papesse gâteuse des caniveaux bouchés, m'ennuie.
Ce n'est pourtant pas la moitié d'une conne puisqu'elle fait le même métier que Max Gallo.
Mais j'ai beau me plonger et me replonger dans les feuilletons de cul à l'alcool de rose de cette apologiste sénile de l'infanticide, ça m'emmerde autant que l'annuaire du Lot-et-Garonne. (Surtout, évitez l'annuaire du Lot-et-Garonne : c'est nul.)
Je ne comprends pas qu'on achète du vin sans l'avoir goûté au préalable.
Il ne viendrait à personne l'idée d'acheter un pantalon sans l'essayer avant.
Alors, Dieu me tire-bouchonne, ne refusez pas à votre bouche ce que vous accordez à vos fesses.
[...] ceux qu'il me faut bien appeler mes semblables, car enfin nous avons le même nombre de jambes, le même nombre de bras, le même nombre d'oreilles, le même nombre d'yeux (vous avez vu : j'ai pas dit couilles).
Regardez le boulanger au fond des yeux, et lancez-lui gaiement :
" Bonjour, docteur. Est-ce que vous avez du pain ? "
Le mien, la première fois, ça l'a tellement troublé qu'il s'est mis à ranger ses miches en serrant les baguettes au lieu de faire le contraire.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Pierre Desproges
Premier spectacle
Je baisse (titre provisoire)
"De toute façon, je n'aurais pas le cancer. Je suis contre."
"Dieu a dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", c'est vrai, je sais.
Mais d'abord, Dieu ou pas, j'ai horreur qu'on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c'est pas de ma faute."
"Une civilisation sans la science, c'est aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette."
Dernières volontés (titre posthume)
: "Le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme.
Alors que - c'est curieux - mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules."
"Il m'a dit, je me rappelle ses mots exactement :
"Monsieur Desproges, je suis Georges Brassens, je vous téléphone pour vous dire que j'aime beaucoup ce que vous faîtes."
Je lui ai répondu que moi aussi, j'aimais beaucoup ce que je faisais, évidemment."
Que choisir ? (titre connu)
"La banane vaut un steak, de cheval ! Encore que, je préfèrerais un cheval entier à cause de la douceur du regard qu'on ne retrouve pas dans la banane."
"Songez qu'en 1940 Patrick Sabatier n'était même pas né...
Pour vous dire à quel point on pouvait s'emmerder ! Hein ?
Oui, moi aussi j'ai connu des topinambours qui avaient le regard plus vifs !
C'est vrai aussi que si on épluche un topinambour, en dessous, y a quelque chose !"
"Dans la collaboration, on faisait pas sauter des ponts, mais on pouvait sauter des connes."
"C'est pas très joli, comme occupation, pour gagner sa vie, de dénoncer les juifs.
Oui mais, dans la Résistance, on dénonçait pas les juifs, mais fallait vivre avec !"
Accents toniques (en hommage à Marcel Pagnol)
"Plus la Seine sortait de son lit, plus Albert rentrait dans le mien."
"Privé de son amour, je me sentais seul, aussi seul que Decker quand Black est aux putes"
Obsessions (en hommage à mon cul)
"Même ma soeur, tenez-vous bien - tenez-vous mieux ! -, même ma soeur qui est militante lecanuetiste ne pense qu'au sexe.
Est-ce que ça ne prouve pas, à l'évidence, qu'on peut être à la fois marginale ET clitoridienne ?"
La femme de M. Seguin (d'après Alphonse Daudet)
"La seule chose au monde que je haïsse autant que la gauche, c'est la droite."
Ma femme a de l'humour (d'après moi)
"Non, mais je suis puritain. Je veux dire par là que je n'ai aucune dépravation, je ne connais aucun fantasme, bon bien sûr, plutôt que des caleçons longs, j'ai tendance à porter des porte-jarretelles, mais c'est tout simplement que pour faire pipi assis, ça gagne du temps, m'emmerdez pas."
"Tout ce qu'il a retenu de Jules Renard, c'est les initiales."
Dies Irae (d'après Jesus Christ)
"Il était tellement précoce, Mozart, qu'à trente-quatre ans et demi à peine, il était déjà mort."
"La seule actrice arabe qu'on connaisse... à Paris... non... c'est pas Dalida ! Une fille !"
Haute couture
"Eh bien, il en est pour moi de la mode comme de ce trombone.
L'un comme l'autre occupe dans ma pensée la place exacte qu'occupe le théâtre d'Audiberti dans la pensée de Marcel Cerdan junior."
Haute coiffure
"Comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu."
Je baisse (titre provisoire)
"De toute façon, je n'aurais pas le cancer. Je suis contre."
"Dieu a dit : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", c'est vrai, je sais.
Mais d'abord, Dieu ou pas, j'ai horreur qu'on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c'est pas de ma faute."
"Une civilisation sans la science, c'est aussi absurde qu'un poisson sans bicyclette."
Dernières volontés (titre posthume)
: "Le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme.
Alors que - c'est curieux - mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules."
"Il m'a dit, je me rappelle ses mots exactement :
"Monsieur Desproges, je suis Georges Brassens, je vous téléphone pour vous dire que j'aime beaucoup ce que vous faîtes."
Je lui ai répondu que moi aussi, j'aimais beaucoup ce que je faisais, évidemment."
Que choisir ? (titre connu)
"La banane vaut un steak, de cheval ! Encore que, je préfèrerais un cheval entier à cause de la douceur du regard qu'on ne retrouve pas dans la banane."
"Songez qu'en 1940 Patrick Sabatier n'était même pas né...
Pour vous dire à quel point on pouvait s'emmerder ! Hein ?
Oui, moi aussi j'ai connu des topinambours qui avaient le regard plus vifs !
C'est vrai aussi que si on épluche un topinambour, en dessous, y a quelque chose !"
"Dans la collaboration, on faisait pas sauter des ponts, mais on pouvait sauter des connes."
"C'est pas très joli, comme occupation, pour gagner sa vie, de dénoncer les juifs.
Oui mais, dans la Résistance, on dénonçait pas les juifs, mais fallait vivre avec !"
Accents toniques (en hommage à Marcel Pagnol)
"Plus la Seine sortait de son lit, plus Albert rentrait dans le mien."
"Privé de son amour, je me sentais seul, aussi seul que Decker quand Black est aux putes"
Obsessions (en hommage à mon cul)
"Même ma soeur, tenez-vous bien - tenez-vous mieux ! -, même ma soeur qui est militante lecanuetiste ne pense qu'au sexe.
Est-ce que ça ne prouve pas, à l'évidence, qu'on peut être à la fois marginale ET clitoridienne ?"
La femme de M. Seguin (d'après Alphonse Daudet)
"La seule chose au monde que je haïsse autant que la gauche, c'est la droite."
Ma femme a de l'humour (d'après moi)
"Non, mais je suis puritain. Je veux dire par là que je n'ai aucune dépravation, je ne connais aucun fantasme, bon bien sûr, plutôt que des caleçons longs, j'ai tendance à porter des porte-jarretelles, mais c'est tout simplement que pour faire pipi assis, ça gagne du temps, m'emmerdez pas."
"Tout ce qu'il a retenu de Jules Renard, c'est les initiales."
Dies Irae (d'après Jesus Christ)
"Il était tellement précoce, Mozart, qu'à trente-quatre ans et demi à peine, il était déjà mort."
"La seule actrice arabe qu'on connaisse... à Paris... non... c'est pas Dalida ! Une fille !"
Haute couture
"Eh bien, il en est pour moi de la mode comme de ce trombone.
L'un comme l'autre occupe dans ma pensée la place exacte qu'occupe le théâtre d'Audiberti dans la pensée de Marcel Cerdan junior."
Haute coiffure
"Comme le pou, le coiffeur est un parasite du cheveu."
Frodon- Nounou d'enfer
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