Tour de France 2009
2 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Tour de France 2009
Cancellara maître du temps à Monaco
Le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank) a remporté samedi la première étape du Tour de France, un contre-la-montre de 15,5 kilomètres autour de Monaco, devant l’Espagnol Alberto Contador et le Britannique Bradley Wiggins. L’Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur de l’épreuve, a pris la 10e place, à 40 secondes du vainqueur et à 22 secondes de Contador, son coéquipier d’Astana.
Sur le parcours de Monaco empruntant pour partie le circuit du Grand Prix de F1, Cancellara a dominé tous ses adversaires dans la partie finale, sous un ciel menaçant. Le Suisse, qui est âgé de 28 ans, s’est imposé pour la quatrième fois dans le Tour après ses succès dans les prologues de Liège (2004) et de Londres (2007) et l’étape de Compiègne (2007). Le champion olympique du contre-la-montre, impressionnant en juin dans le Tour de Suisse qu’il a remporté après un début de saison raté, a endossé son dixième maillot jaune. "Je suis vraiment fier. J’ai fait le maximum possible. Je suis arrivé en grande forme et c’est sûr que c’était difficile pour les autres de me battre", a dit le Suisse. "Tout le monde sait que si Cancellara va bien, il tourne très fort, il va vite.", a-t-il ajouté.
Cancellara a repoussé ainsi l’Espangol Contador à 18 secondes et Wiggins à 19 secondes. L’Allemand Andreas Klöden a pris la quatrième place devant l’Australien Cadel Evans, cinquième mais à 5 secondes seulement de Contador. "Je suis très content du résultat. La forme est très bonne. Je pense que j’ai bien commencé", a indiqué Contador. Outre l’Espagnol, l’équipe de Johan Bruyneel a placé Andreas Klöden à la quatrième place, à 22" de Fabian Cancellara, puis Levi Leipheimer à la sixième à 30" et enfin Lance Armstrong au dixième rang.
Pour son retour dans le Tour de France quatre ans après sa septième victoire consécutive, l’Américain est distancé de 22 secondes par le vainqueur du Tour 2007. "Je me sentais bien, un peu décousu mais dans l’ensemble c’était bien (...) Je ne me faisais pas d’énormes illusions, je ne pensais pas porter le maillot ni faire une performance extraordinaire", a réagi le Texan.
Pour le reste, l’Espagnol Carlos Sastre, le tenant du titre, a pris la 21e place de l’étape à plus d’une minute de Cancellara. Des candidats au maillot jaune, le perdant du jour est le Russe Denis Menchov qui a été rejoint à l’approche de l’arrivée par Cancellara, pourtant parti 1 min 30 sec après lui. Si le Tchèque Roman Kreuziger a lâché 14 secondes à Contador (deux secondes de plus que l’Américain Levi Leipheimer), le Luxembourgeois Andy Schleck a déboursé 42 secondes et son frère aîné Frank 1 min 19 sec par rapport à l’Espagnol favori du Tour.
Le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank) a remporté samedi la première étape du Tour de France, un contre-la-montre de 15,5 kilomètres autour de Monaco, devant l’Espagnol Alberto Contador et le Britannique Bradley Wiggins. L’Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur de l’épreuve, a pris la 10e place, à 40 secondes du vainqueur et à 22 secondes de Contador, son coéquipier d’Astana.
Sur le parcours de Monaco empruntant pour partie le circuit du Grand Prix de F1, Cancellara a dominé tous ses adversaires dans la partie finale, sous un ciel menaçant. Le Suisse, qui est âgé de 28 ans, s’est imposé pour la quatrième fois dans le Tour après ses succès dans les prologues de Liège (2004) et de Londres (2007) et l’étape de Compiègne (2007). Le champion olympique du contre-la-montre, impressionnant en juin dans le Tour de Suisse qu’il a remporté après un début de saison raté, a endossé son dixième maillot jaune. "Je suis vraiment fier. J’ai fait le maximum possible. Je suis arrivé en grande forme et c’est sûr que c’était difficile pour les autres de me battre", a dit le Suisse. "Tout le monde sait que si Cancellara va bien, il tourne très fort, il va vite.", a-t-il ajouté.
Cancellara a repoussé ainsi l’Espangol Contador à 18 secondes et Wiggins à 19 secondes. L’Allemand Andreas Klöden a pris la quatrième place devant l’Australien Cadel Evans, cinquième mais à 5 secondes seulement de Contador. "Je suis très content du résultat. La forme est très bonne. Je pense que j’ai bien commencé", a indiqué Contador. Outre l’Espagnol, l’équipe de Johan Bruyneel a placé Andreas Klöden à la quatrième place, à 22" de Fabian Cancellara, puis Levi Leipheimer à la sixième à 30" et enfin Lance Armstrong au dixième rang.
Pour son retour dans le Tour de France quatre ans après sa septième victoire consécutive, l’Américain est distancé de 22 secondes par le vainqueur du Tour 2007. "Je me sentais bien, un peu décousu mais dans l’ensemble c’était bien (...) Je ne me faisais pas d’énormes illusions, je ne pensais pas porter le maillot ni faire une performance extraordinaire", a réagi le Texan.
Pour le reste, l’Espagnol Carlos Sastre, le tenant du titre, a pris la 21e place de l’étape à plus d’une minute de Cancellara. Des candidats au maillot jaune, le perdant du jour est le Russe Denis Menchov qui a été rejoint à l’approche de l’arrivée par Cancellara, pourtant parti 1 min 30 sec après lui. Si le Tchèque Roman Kreuziger a lâché 14 secondes à Contador (deux secondes de plus que l’Américain Levi Leipheimer), le Luxembourgeois Andy Schleck a déboursé 42 secondes et son frère aîné Frank 1 min 19 sec par rapport à l’Espagnol favori du Tour.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Cavendish vraiment le plus rapide !
Le Britannique Mark Cavendish a remporté haut la main au sprint dimanche la deuxième étape du Tour, courue sur 187 km entre Monaco et Brignoles. L’Américain Tyler Farrar a pris la deuxième place et le Français Romain Feillu a fini troisième. Le Suisse Fabian Cancellara a conservé le maillot jaune de leader.
Une chute a fractionné le peloton dans une courbe à 750 mètres de la ligne sans troubler la domination de Cavendish, emmené par ses coéquipiers de la formation Columbia. Le Norvégien Thor Hushovd a pris la quatrième place sur la ligne devant le Japonais Yukiya Arashiro. Cavendish, qui est âgé de 24 ans, a enlevé son cinquième succès dans le Tour. Le coureur de l’île de Man, le sprinteur numéro un du peloton, s’est imposé à trois reprises dans le dernier Giro. En mars dernier, il a enlevé sa première grande classique, Milan-Sanremo. "L’équipe a parfaitement contrôlé la course et elle a fini de manière spectaculaire", s’est enthousiasmé le Britannique, qui a chaleureusement embrassé tous ses équipiers après sa victoire.
Une journée marquée par une longue échappée de quatre coureurs. Les Français Stéphane Augé (Cofidis) et Cyril Dessel (AG2R), le Finlandais Jussi Veikkanen, qui est passé à quelques kilomètres de chez lui, et le Néerlandais Stef Clement (Rabaobank), se sont envolés peu après le départ de Monaco, aux alentours du 15e kilomètre. Le quatuor a compté jusqu’à 5 min 20 sec d’avance à 100 kilomètres de l’arrivée avant que la formation de Cancellara ne stabilise l’écart à près de 4 minutes. Le renfort des coéquipiers de Cavendish, à une quarantaine de kilomètres de Brignoles, a condamné le petit groupe qui a été rejoint aux 10 kilomètres.
Cancellara, dont le maillot jaune n’a pas été en danger, a insisté sur la chaleur : "Quand j’ai demandé la température à mon directeur sportif, il m’a dit 40 degrés. C’est comme si l’on était dans un bain. Incroyable !" "Je n’avais pas connu une chaleur pareille depuis des années", a ajouté le coureur de l’équipe Saxo Bank. "Mais on est en juillet, pas loin de la mer, c’est normal". "La chute dans le dernier kilomètre ? Il peut y en avoir dans toutes les courses. Avec la chaleur certains coureurs ont perdu de leur lucidité. Moi, je n’ai jamais été dans une situation de risque", a répondu Cancellara. Sa formation a surtout connu un moment de frayeur en cours d’étape quand le grimpeur luxembourgeois Frank Schleck s’est retrouvé à terre du côté de Grasse, à l’approche du 70e kilomètre. Mais l’ancien maillot jaune du Tour 2008, apparemment touché à une épaule, a pu revenir sans trop attendre dans le peloton.
A noter que Veikkanen (Française des Jeux) a profité de la journée pour déposséder l’Espagnol Alberto Contador du maillot à pois du meilleur grimpeur, le premier pour un coureur finlandais dans l’histoire du Tour.
Le Britannique Mark Cavendish a remporté haut la main au sprint dimanche la deuxième étape du Tour, courue sur 187 km entre Monaco et Brignoles. L’Américain Tyler Farrar a pris la deuxième place et le Français Romain Feillu a fini troisième. Le Suisse Fabian Cancellara a conservé le maillot jaune de leader.
Une chute a fractionné le peloton dans une courbe à 750 mètres de la ligne sans troubler la domination de Cavendish, emmené par ses coéquipiers de la formation Columbia. Le Norvégien Thor Hushovd a pris la quatrième place sur la ligne devant le Japonais Yukiya Arashiro. Cavendish, qui est âgé de 24 ans, a enlevé son cinquième succès dans le Tour. Le coureur de l’île de Man, le sprinteur numéro un du peloton, s’est imposé à trois reprises dans le dernier Giro. En mars dernier, il a enlevé sa première grande classique, Milan-Sanremo. "L’équipe a parfaitement contrôlé la course et elle a fini de manière spectaculaire", s’est enthousiasmé le Britannique, qui a chaleureusement embrassé tous ses équipiers après sa victoire.
Une journée marquée par une longue échappée de quatre coureurs. Les Français Stéphane Augé (Cofidis) et Cyril Dessel (AG2R), le Finlandais Jussi Veikkanen, qui est passé à quelques kilomètres de chez lui, et le Néerlandais Stef Clement (Rabaobank), se sont envolés peu après le départ de Monaco, aux alentours du 15e kilomètre. Le quatuor a compté jusqu’à 5 min 20 sec d’avance à 100 kilomètres de l’arrivée avant que la formation de Cancellara ne stabilise l’écart à près de 4 minutes. Le renfort des coéquipiers de Cavendish, à une quarantaine de kilomètres de Brignoles, a condamné le petit groupe qui a été rejoint aux 10 kilomètres.
Cancellara, dont le maillot jaune n’a pas été en danger, a insisté sur la chaleur : "Quand j’ai demandé la température à mon directeur sportif, il m’a dit 40 degrés. C’est comme si l’on était dans un bain. Incroyable !" "Je n’avais pas connu une chaleur pareille depuis des années", a ajouté le coureur de l’équipe Saxo Bank. "Mais on est en juillet, pas loin de la mer, c’est normal". "La chute dans le dernier kilomètre ? Il peut y en avoir dans toutes les courses. Avec la chaleur certains coureurs ont perdu de leur lucidité. Moi, je n’ai jamais été dans une situation de risque", a répondu Cancellara. Sa formation a surtout connu un moment de frayeur en cours d’étape quand le grimpeur luxembourgeois Frank Schleck s’est retrouvé à terre du côté de Grasse, à l’approche du 70e kilomètre. Mais l’ancien maillot jaune du Tour 2008, apparemment touché à une épaule, a pu revenir sans trop attendre dans le peloton.
A noter que Veikkanen (Française des Jeux) a profité de la journée pour déposséder l’Espagnol Alberto Contador du maillot à pois du meilleur grimpeur, le premier pour un coureur finlandais dans l’histoire du Tour.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Vent favorable pour Voeckler
Thomas Voeckler (Bbox) a remporté mercredi la 5e étape du Tour de France entre le Cap d’Agde et Perpignan. L’ancien champion de France a surpris ses compagnons d’échappée à 5 km de l’arrivée tandis que le peloton, fatigué par les bordures, a coincé dans le final. C’est la 17e victoire tricolore à Perpignan.
Le bon coup de lundi avait donné des idées ou fait peur à quelques uns. Après un passage bien à l’abri dans les Corbières, le peloton a donc envoyé du bois dès le retour sur la côte, juste avant Port-Leucate. En dix kilomètres, vent dans le dos, la bordure explosait. Malchanceux sur le Tour, Boonen crevait au moment de cette première cassure. Grand perdant du contre-la-montre par équipes, Menchov était lui aussi piégé. Il lui fallait près de 20 km pour recoller les morceaux. Dans le 2e peloton, c’était plus compliqué pour Christophe Moreau et le champion de Belgique. En chutant au plus mauvais moment, le Hollandais Robert Gesink était lui aussi rejeté à l’arrière de la course.
Hormis le coureur de Rabobank, tous les leaders avaient donc retenu la leçon de La Grande-Motte. On ne perd pas à tous les coups... Devant, les échappés du jour Geslin, Voeckler, Huntarovich, Sapa, Igniatev et Timmer faisaient les frais du durcissement des Astana et consort. Partis au km 12, ils voyaient logiquement leur avance fondre à vue d’oeil (moins de deux minutes à 60 km de Perpignan, près d’une minute à 45 km). Mais une accalmie dans le peloton relançait les six hommes de tête (1’25" à 15 km). Et si le bon de sortie se transformait en bon coup ? Fatigué par le chrono de la veille et les bordures, le peloton coinçait dans le final. Même les Columbia, avec déja deux étapes en poche, n’avaient plus les jambes.
Une fois l’assurance d’un retour improbable du peloton, la bonne entente entre les six ne durait pas. Igniatiev secouait le cocotier et Geslin et Sapa étaient les premiers à sauter. A 5 km, Voeckler surprenait ses compagnons à la sortie d’un rond point. Personne ne réagissait. Restait à tenir 5000 mètres, en finisseur. Derrière, Timmer s’était lancé seul à la poursuite du Français de Bbox Bouygues Telecom. Il n’arrivait pas à boucher le trou. Voeckler, sans cesse en train de regarder derrière, ne semblait pas y croire. Il l’a pourtant fait le jour du 53e anniversaire du patron de l’équipe Jean-René Bernaudeau. Une belle rédemption pour l’équipe vendéenne qui avait raté son chrono hier (chute collective).
"Je cours après depuis tellement longtemps, a indiqué Thomas Voeckler au micro de Gérard Holtz. Souvent je positive dans les échappées. Mais là, je n’y ai jamais cru, surtout avec le sprinteur Hutarovich. Ca s’est fait à la pédale à la fin mais je n’y ai cru qu’à 300 m de l’arrivée. Je suis content pour Jean-René mais c’est pour moi et ma famille que j’ai gagné. Je sais que je n’ai pas la possibilité de gagner un grand tour. Je fais avec mes moyens. On espère que l’aventure va continuer l’année prochaine."
Thomas Voeckler (Bbox) a remporté mercredi la 5e étape du Tour de France entre le Cap d’Agde et Perpignan. L’ancien champion de France a surpris ses compagnons d’échappée à 5 km de l’arrivée tandis que le peloton, fatigué par les bordures, a coincé dans le final. C’est la 17e victoire tricolore à Perpignan.
Le bon coup de lundi avait donné des idées ou fait peur à quelques uns. Après un passage bien à l’abri dans les Corbières, le peloton a donc envoyé du bois dès le retour sur la côte, juste avant Port-Leucate. En dix kilomètres, vent dans le dos, la bordure explosait. Malchanceux sur le Tour, Boonen crevait au moment de cette première cassure. Grand perdant du contre-la-montre par équipes, Menchov était lui aussi piégé. Il lui fallait près de 20 km pour recoller les morceaux. Dans le 2e peloton, c’était plus compliqué pour Christophe Moreau et le champion de Belgique. En chutant au plus mauvais moment, le Hollandais Robert Gesink était lui aussi rejeté à l’arrière de la course.
Hormis le coureur de Rabobank, tous les leaders avaient donc retenu la leçon de La Grande-Motte. On ne perd pas à tous les coups... Devant, les échappés du jour Geslin, Voeckler, Huntarovich, Sapa, Igniatev et Timmer faisaient les frais du durcissement des Astana et consort. Partis au km 12, ils voyaient logiquement leur avance fondre à vue d’oeil (moins de deux minutes à 60 km de Perpignan, près d’une minute à 45 km). Mais une accalmie dans le peloton relançait les six hommes de tête (1’25" à 15 km). Et si le bon de sortie se transformait en bon coup ? Fatigué par le chrono de la veille et les bordures, le peloton coinçait dans le final. Même les Columbia, avec déja deux étapes en poche, n’avaient plus les jambes.
Une fois l’assurance d’un retour improbable du peloton, la bonne entente entre les six ne durait pas. Igniatiev secouait le cocotier et Geslin et Sapa étaient les premiers à sauter. A 5 km, Voeckler surprenait ses compagnons à la sortie d’un rond point. Personne ne réagissait. Restait à tenir 5000 mètres, en finisseur. Derrière, Timmer s’était lancé seul à la poursuite du Français de Bbox Bouygues Telecom. Il n’arrivait pas à boucher le trou. Voeckler, sans cesse en train de regarder derrière, ne semblait pas y croire. Il l’a pourtant fait le jour du 53e anniversaire du patron de l’équipe Jean-René Bernaudeau. Une belle rédemption pour l’équipe vendéenne qui avait raté son chrono hier (chute collective).
"Je cours après depuis tellement longtemps, a indiqué Thomas Voeckler au micro de Gérard Holtz. Souvent je positive dans les échappées. Mais là, je n’y ai jamais cru, surtout avec le sprinteur Hutarovich. Ca s’est fait à la pédale à la fin mais je n’y ai cru qu’à 300 m de l’arrivée. Je suis content pour Jean-René mais c’est pour moi et ma famille que j’ai gagné. Je sais que je n’ai pas la possibilité de gagner un grand tour. Je fais avec mes moyens. On espère que l’aventure va continuer l’année prochaine."
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Hushovd toujours aussi costaud
Sur les hauteurs de Montjuich, il fallait être fort pour s’imposer. Quand on parle bûcheron, on tombe inévitablement sur Thor Hushovd (Cervelo) qui a remporté au sprint cette 6e étape du Tour de France entre Gerone et Barcelone. Sur une route humide, le Norvégien a devancé les Espagnols Oscar Freire et Jose Joaquin Josas.
Quatre hommes qui partent de loin et qui jouent avec le peloton, ça sentait le déjà vu. Cette fois, les courageux s’appelaient Chavanel, Augé, Millar puis le Basque Txurruka (revenu à 70 km de l’arrivée). Piégé la veille sur la route de Perpignan, le peloton avait décidé de ne pas trop laisser partir. Jamais les quatre ne prendront une avance supérieure à cinq minutes. Un jeu du chat et de la souris qu’on se doutait perdu d’avance pour les échappés, surtout quand le peloton accélérait avec Flecha et les Astana pour contrôler l’écart avec Millar (10e du général à 1’7"). Avec son expérience de la course, Millar décidait alors de partir seul à 29 km de l’arrivée. Txurruka partait en contre. Si le Britannique basculait avec 31 secondes d’avance sur le peloton au sommet de la Conriera, sa descente à tombeau ouvert lui redonnait une bonne minute en bas de la côte, à quinze kilomètre du but. Rejoint par Pauriol (Cofidis), Txurruka trouvait un allié de circonstance mais ces deux-là ne pouvaient rien face à la furia du peloton, parti un peu tard à la poursuite de Millar.
Excellent rouleur, le coureur de Garmin faisait mieux que résister sur les longues avenues de la capitale catalane (40" à 5,5 km). Quel numéro alors que les Milram prêtaient main forte aux Columbia. A ce rythme là, seule la montée finale risquait de freiner Millar. Le peloton, réduit par les chutes de Boonen, Menchov et Casar, le savait bien et finissait par recoller à l’Ecossais au pied de la colline. "J’ai couru avec le coeur plutôt qu’avec la tête, avouait-il. Je n’avais pas du tout prévu. On est parti de chez moi à Gérone et je connais toutes les routes. C’est moi finalement qui ai pris les choses en main. J’ai cru un peu pour la victoire. Dans les dix derniers kilomètres, j’ai vu que le peloton avait la place pour rouler. S’il y avait eu plus de virages, cela aurait été différent."
Tout allait donc se jouer au ...sprint. Aucun finisseur ne sortait du lot et c’est finalement Hushovd qui coiffait Freire sur la ligne. Une habitude pour le Norvégien, septuple vainqueur d’une étape du Tour. Une de plus qui lui donnera du baume au coeur demain face aux premières ascensions de ce Tour de France. "Je savais que je pouvais faire quelque chose dans ce sprint, a-t-il expliqué. On a fait presque une semaine déjà, avec beaucoup de stress, la chaleur, beaucoup de vent jusqu’à aujourd’hui. C’était une étape nerveuse, il pleuvait, les routes étaient très glissantes. Heureusement, j’ai pu être devant. C’est la première victoire pour notre équipe Cervélo sur le Tour. On a atteint notre premier objectif. Maintenant, c’est tout pour Carlos Sastre. Il a chuté en début d’étape mais je lui ai parlé, rien de grave, il va être prêt pour la montagne." Hormis l’incident de Carlos Sastre, les leaders ont eux roulé à l’économie. Ils seront prêts à en découdre sur les pentes d’Arcalis. Place aux Pyrénnées !
Sur les hauteurs de Montjuich, il fallait être fort pour s’imposer. Quand on parle bûcheron, on tombe inévitablement sur Thor Hushovd (Cervelo) qui a remporté au sprint cette 6e étape du Tour de France entre Gerone et Barcelone. Sur une route humide, le Norvégien a devancé les Espagnols Oscar Freire et Jose Joaquin Josas.
Quatre hommes qui partent de loin et qui jouent avec le peloton, ça sentait le déjà vu. Cette fois, les courageux s’appelaient Chavanel, Augé, Millar puis le Basque Txurruka (revenu à 70 km de l’arrivée). Piégé la veille sur la route de Perpignan, le peloton avait décidé de ne pas trop laisser partir. Jamais les quatre ne prendront une avance supérieure à cinq minutes. Un jeu du chat et de la souris qu’on se doutait perdu d’avance pour les échappés, surtout quand le peloton accélérait avec Flecha et les Astana pour contrôler l’écart avec Millar (10e du général à 1’7"). Avec son expérience de la course, Millar décidait alors de partir seul à 29 km de l’arrivée. Txurruka partait en contre. Si le Britannique basculait avec 31 secondes d’avance sur le peloton au sommet de la Conriera, sa descente à tombeau ouvert lui redonnait une bonne minute en bas de la côte, à quinze kilomètre du but. Rejoint par Pauriol (Cofidis), Txurruka trouvait un allié de circonstance mais ces deux-là ne pouvaient rien face à la furia du peloton, parti un peu tard à la poursuite de Millar.
Excellent rouleur, le coureur de Garmin faisait mieux que résister sur les longues avenues de la capitale catalane (40" à 5,5 km). Quel numéro alors que les Milram prêtaient main forte aux Columbia. A ce rythme là, seule la montée finale risquait de freiner Millar. Le peloton, réduit par les chutes de Boonen, Menchov et Casar, le savait bien et finissait par recoller à l’Ecossais au pied de la colline. "J’ai couru avec le coeur plutôt qu’avec la tête, avouait-il. Je n’avais pas du tout prévu. On est parti de chez moi à Gérone et je connais toutes les routes. C’est moi finalement qui ai pris les choses en main. J’ai cru un peu pour la victoire. Dans les dix derniers kilomètres, j’ai vu que le peloton avait la place pour rouler. S’il y avait eu plus de virages, cela aurait été différent."
Tout allait donc se jouer au ...sprint. Aucun finisseur ne sortait du lot et c’est finalement Hushovd qui coiffait Freire sur la ligne. Une habitude pour le Norvégien, septuple vainqueur d’une étape du Tour. Une de plus qui lui donnera du baume au coeur demain face aux premières ascensions de ce Tour de France. "Je savais que je pouvais faire quelque chose dans ce sprint, a-t-il expliqué. On a fait presque une semaine déjà, avec beaucoup de stress, la chaleur, beaucoup de vent jusqu’à aujourd’hui. C’était une étape nerveuse, il pleuvait, les routes étaient très glissantes. Heureusement, j’ai pu être devant. C’est la première victoire pour notre équipe Cervélo sur le Tour. On a atteint notre premier objectif. Maintenant, c’est tout pour Carlos Sastre. Il a chuté en début d’étape mais je lui ai parlé, rien de grave, il va être prêt pour la montagne." Hormis l’incident de Carlos Sastre, les leaders ont eux roulé à l’économie. Ils seront prêts à en découdre sur les pentes d’Arcalis. Place aux Pyrénnées !
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Place à la montagne !
Les choses sérieuses vont commencer vendredi avec la 7e étape du Tour de France, la première dans le massif pyrénéen. Pour l’occasion, le peloton quittera la Catalogne pour la principauté d’Andorre et sa station Arcalis.
La course traverse la Catalogne et escalade un col de première catégorie (Serra-Seca, 7,7 km à 7,1%) à 97 kilomètres de l’arrivée, avant d’entrer dans la Principauté d’Andorre par le sud. La route, souvent en faux-plat, grimpe franchement après Ordino (Km 205,5)pour prendre la direction de la station d’Arcalis.
Avec ses 10,6 km de montée à 7,1% de moyenne sur une chaussée bien revêtue, l’ascension finale sera le premier juge de paix de cette édition 2009. Classée hors catégorie, le col conduit à l’altitude de 2240 mètres, à quelques mètres de l’entrée du tunnel que les Andorrans avaient commencé à construire en vue d’une liaison avec la France par la vallée de Vicdessos.
Si la Vuelta est arrivée à plusieurs reprises à Arcalis, le Tour n’est venu qu’une seule fois en 1997. Cette année-là, l’Allemand Jan Ullrich, qui allait gagner le Tour, avait imposé une puissance supérieure pour battre de 1 min 08 sec deux grimpeurs, Richard Virenque et l’Italien Marco Pantani.
Les choses sérieuses vont commencer vendredi avec la 7e étape du Tour de France, la première dans le massif pyrénéen. Pour l’occasion, le peloton quittera la Catalogne pour la principauté d’Andorre et sa station Arcalis.
La course traverse la Catalogne et escalade un col de première catégorie (Serra-Seca, 7,7 km à 7,1%) à 97 kilomètres de l’arrivée, avant d’entrer dans la Principauté d’Andorre par le sud. La route, souvent en faux-plat, grimpe franchement après Ordino (Km 205,5)pour prendre la direction de la station d’Arcalis.
Avec ses 10,6 km de montée à 7,1% de moyenne sur une chaussée bien revêtue, l’ascension finale sera le premier juge de paix de cette édition 2009. Classée hors catégorie, le col conduit à l’altitude de 2240 mètres, à quelques mètres de l’entrée du tunnel que les Andorrans avaient commencé à construire en vue d’une liaison avec la France par la vallée de Vicdessos.
Si la Vuelta est arrivée à plusieurs reprises à Arcalis, le Tour n’est venu qu’une seule fois en 1997. Cette année-là, l’Allemand Jan Ullrich, qui allait gagner le Tour, avait imposé une puissance supérieure pour battre de 1 min 08 sec deux grimpeurs, Richard Virenque et l’Italien Marco Pantani.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
L’échappée belle de Brice Feillu, Contador en jaune
Echappé très tôt lors de la 7e étape du Tour de France, le jeune frère de Romain Feillu s’est fait un prénom en remportant de belle manière la victoire d’étape au somemt d’Arcalis. Au général, Fabian Cancellara (Saxo Bank) cède logiquement son maillot jaune après la première explication entre ténors, remportée par Alberto Contador (Astana) qui devient le nouveau leader de la Grande Boucle.
Cette première grosse étape de montagne promettait une belle bagarre dans la montée finale vers Andorre-Arcalis. Annoncée par tous comme le premier test grandeur-nature, cette ascension devait être l’occasion de faire des écarts entre les différents grands favoris.
Face à ce scénario connu d’avance, la seule chance de la majorité du peloton résidait donc dans le fait de partie tôt, et de tenter un coup au long cours. Les attaques se succédaient dès le départ de Barcelone, et c’est finalement le départ du trio Guttierez (Caisse d’Epargne) - Riblon (AG2R) - Martinez (Euskaldi), au km8, qui lançait vraiment la course. Ils étaient rejoints par six autres coureurs Kern (Cofidis), Nocentini (AG2R), Pineau (Quick-Step), Brice Feillu (Agritubel) et Fröhlinger (Milram) au km34. Et tout ce petit groupe faisait fructifier leurs audaces pour creuser un écart que ne limitait pas le peloton et qui culminait à 14 minutes. Seul moment de réveil : la double-crevaison du maillot jaune de Fabian Cancellara (Saxo Bank) dans la descente du port del Comte, qui contraignait le Suisse à une descente extraordinairement acrobatique pour revenir.
Comme c’était annoncé, tout se jouait dans l’ascension d’Arcalis. Sous la conduite des Astana, le peloton possédait encore plus de 8 minutes de retard sur les échappés mais accélérait, créant une sélection impitoyable derrière. A 5km du sommet, Fabian Cancellara craquait et devait laisser s’envoler le groupe des leaders, en même temps que son maillot jaune qu’il savait devoir céder à l’issue de cette 7e étape. Devant, face au rapproché du peloton, les attaques se succédaient et c’est celle de Brice Feillu qui faisait vraiment la différence. Le jeune frère de Romain parvenait à décrocher ses collègues, puis prenait un rythme pour les distancer petit à petit. Un an après que son frère ait décroché le maillot jaune sur le Tour 2008, Brice Feillu décroche une superbe victoire d’étape pour sa formation dont le sponsor s’arrêtera à l’issue de la saison. Juste devant Christophe Kern (Cofidis) pour un beau doublé tricolore.
Derrière, Cadel Evans (Silence-Lotto) tentait de perturber la machine Astana qui, rappelant le temps de l’US Postal, menait bon train depuis le début de l’étape. L’idée était ensuite reprise par Alberto Contador (Astana), qui plaçait une somptueuse accélération que tentaientt de contrer Evans et Andy Schleck (Saxo Bank), avec tous les Astana sur les porte-bagages. Mais ils ne parvenaient pas à revenir sur l’Espagnol, qui franchissait la ligne d’arrivée avec 3’25 de retard sur le vainqueur, ce qui lui permet d’endosser le maillot jaune de leader. La lutte à distance avec Lance Armstrong (Astana) penche désormais en sa faveur.
Echappé très tôt lors de la 7e étape du Tour de France, le jeune frère de Romain Feillu s’est fait un prénom en remportant de belle manière la victoire d’étape au somemt d’Arcalis. Au général, Fabian Cancellara (Saxo Bank) cède logiquement son maillot jaune après la première explication entre ténors, remportée par Alberto Contador (Astana) qui devient le nouveau leader de la Grande Boucle.
Cette première grosse étape de montagne promettait une belle bagarre dans la montée finale vers Andorre-Arcalis. Annoncée par tous comme le premier test grandeur-nature, cette ascension devait être l’occasion de faire des écarts entre les différents grands favoris.
Face à ce scénario connu d’avance, la seule chance de la majorité du peloton résidait donc dans le fait de partie tôt, et de tenter un coup au long cours. Les attaques se succédaient dès le départ de Barcelone, et c’est finalement le départ du trio Guttierez (Caisse d’Epargne) - Riblon (AG2R) - Martinez (Euskaldi), au km8, qui lançait vraiment la course. Ils étaient rejoints par six autres coureurs Kern (Cofidis), Nocentini (AG2R), Pineau (Quick-Step), Brice Feillu (Agritubel) et Fröhlinger (Milram) au km34. Et tout ce petit groupe faisait fructifier leurs audaces pour creuser un écart que ne limitait pas le peloton et qui culminait à 14 minutes. Seul moment de réveil : la double-crevaison du maillot jaune de Fabian Cancellara (Saxo Bank) dans la descente du port del Comte, qui contraignait le Suisse à une descente extraordinairement acrobatique pour revenir.
Comme c’était annoncé, tout se jouait dans l’ascension d’Arcalis. Sous la conduite des Astana, le peloton possédait encore plus de 8 minutes de retard sur les échappés mais accélérait, créant une sélection impitoyable derrière. A 5km du sommet, Fabian Cancellara craquait et devait laisser s’envoler le groupe des leaders, en même temps que son maillot jaune qu’il savait devoir céder à l’issue de cette 7e étape. Devant, face au rapproché du peloton, les attaques se succédaient et c’est celle de Brice Feillu qui faisait vraiment la différence. Le jeune frère de Romain parvenait à décrocher ses collègues, puis prenait un rythme pour les distancer petit à petit. Un an après que son frère ait décroché le maillot jaune sur le Tour 2008, Brice Feillu décroche une superbe victoire d’étape pour sa formation dont le sponsor s’arrêtera à l’issue de la saison. Juste devant Christophe Kern (Cofidis) pour un beau doublé tricolore.
Derrière, Cadel Evans (Silence-Lotto) tentait de perturber la machine Astana qui, rappelant le temps de l’US Postal, menait bon train depuis le début de l’étape. L’idée était ensuite reprise par Alberto Contador (Astana), qui plaçait une somptueuse accélération que tentaientt de contrer Evans et Andy Schleck (Saxo Bank), avec tous les Astana sur les porte-bagages. Mais ils ne parvenaient pas à revenir sur l’Espagnol, qui franchissait la ligne d’arrivée avec 3’25 de retard sur le vainqueur, ce qui lui permet d’endosser le maillot jaune de leader. La lutte à distance avec Lance Armstrong (Astana) penche désormais en sa faveur.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Sanchez en costaud, Hushovd et Kern opportunistes
Echappé dès les premiers kilomètres, le Français Sandy Casar (FdJ) n’a pas empêché Luis Leon Sanchez (Caisse d’Epargne) de s’imposer au sprint à Saint-Girons. Dans une course très animée, deux maillots ont changé d’épaule (le maillot vert et à pois rouges) au profit de Thor Hushovd (Cervelo) et de Christophe Kern (Cofidis). Rinaldo Nocentini (Ag2r) a eu chaud dans le col d’Agnes mais conserve son maillot jaune.
Le programme s’annonçait chargé avec trois cols et trois descentes lors de la plus difficile étape des Pyrénées entre Andorre et Saint-Girons. Si les baroudeurs comme Sandy Casar (FdJ) ou Luis Léon Sanchez (Caisse d’Epargne) s’illustraient, la valse des maillots animait la course.
Quitter Andorre pour rejoindre la France signifie toujours l’escalade du Port d’Envalira (23,5 km de montée à 2400m), où Jacques Anquetil connu une de ses plus belles défaillances en 1964, qui précédera le col de Port et le col d’Agnes et l’arrivée inédite dans l’ariégeoise Saint-Girons. Comme attendu, les attaques se multipliaient. Sandy Casar (Française des Jeux) franchissait seul le premier col alors que l’Australien Cadel Evans très offensif attaquait dans la montrée, confirmant au passage son changement de caractère entrevu depuis de le début de saison. Derrière, c’était une bataille de chiffonniers pour s’emparer des maillots distinctifs. Le coureur de la Cofidis Christophe Kern, deuxième hier à Andorre Aracalis, a fait l’effort dans la première montée pour s’emparer du maillot à pois. Avec 59 points il devance notamment Brice Feillu (Agritubel), un peu court aujourd’hui. Le Norvégien Thor Hushovd (Cervelo) prenait le large dans la bataille du maillot vert grâce à ses victoires dans les deux premiers sprints intermédiaires : 117 points contre 106 points pour Mark Cavendish (Columbia).
Dans une course très nerveuse, imprimée par des attaques incessantes, les coureurs affichaient une volonté offensive. A ce petit jeu, le groupe formé, par Casar, Vladimir Efimkin (Ag2r), Fabian Cancellara (Saxo-Bank), George Hincapie (Columbia) notamment, n’arrivait pas à creuser un écart significatif dans le col du Port, seulement 3’20’’, sur un peloton verrouillé par les Astana et les Ag2r. Dans la montée difficile du col d’Agnès, avec des passages à plus de 7%, les Espagnols de l’échappée, Luis Léon Sanchez (Caisse d’Epargne) et Mikel Astarloza (Euskatel) faisaient le ménage. Efimkin restait à l’affût sans prendre de relais et testait l’échappée dans la montée, Casar lui tenait bon. Et dans le peloton ? Là aussi, la course prenait un autre visage sous l’impulsion des Saxo Bank et d’Andy Schleck, suivi de près par les Astana boys, beaucoup trop fort et encore sept dans le peloton à l’arrivée. L’écrémage était surtout fatal au maillot jaune Rinaldo Nocentini (Ag2r). Alberto Contador (Astana) devenant même le virtuel maillot jaune au moment où un autre espagnol vainqueur du tour, Oscar Pereiro (Caisse d’Epargne) abandonné. Finalement, l’Italien conservait son bien dans le final.
Le final justement. La bande des quatre basculait avec 2’47" au sommet. Assuré de se disputer la victoire d’étape, elle collaborait bien jusqu’à cinq kilomètres de l’arrivée. C’était à ce moment que Astarloza attaquait avant d’être contré par Efimkin en roublard. Casar, élu combatif du jour, ne répondait pas, les Espagnols tergiversaient. Finalement Casar revenait dans les 500 derniers mètres sur le Russe pour lancer le sprint à 300 mètre de l’arrivée. Trop court, il est repris par Sanchez, le plus rapide et certainement le plus fort aujourd’hui, qui dédiait sa victoire à son père décédé récemment. L’Espagnol de 25 ans remportait sa septième victoire de la saison comme Paris-Nice, sa deuxième sur le Tour après celle à Aurillac en 2008, alors que Casar récolte sa cinquième deuxième place dans une étape du Tour. Vivement demain !
Echappé dès les premiers kilomètres, le Français Sandy Casar (FdJ) n’a pas empêché Luis Leon Sanchez (Caisse d’Epargne) de s’imposer au sprint à Saint-Girons. Dans une course très animée, deux maillots ont changé d’épaule (le maillot vert et à pois rouges) au profit de Thor Hushovd (Cervelo) et de Christophe Kern (Cofidis). Rinaldo Nocentini (Ag2r) a eu chaud dans le col d’Agnes mais conserve son maillot jaune.
Le programme s’annonçait chargé avec trois cols et trois descentes lors de la plus difficile étape des Pyrénées entre Andorre et Saint-Girons. Si les baroudeurs comme Sandy Casar (FdJ) ou Luis Léon Sanchez (Caisse d’Epargne) s’illustraient, la valse des maillots animait la course.
Quitter Andorre pour rejoindre la France signifie toujours l’escalade du Port d’Envalira (23,5 km de montée à 2400m), où Jacques Anquetil connu une de ses plus belles défaillances en 1964, qui précédera le col de Port et le col d’Agnes et l’arrivée inédite dans l’ariégeoise Saint-Girons. Comme attendu, les attaques se multipliaient. Sandy Casar (Française des Jeux) franchissait seul le premier col alors que l’Australien Cadel Evans très offensif attaquait dans la montrée, confirmant au passage son changement de caractère entrevu depuis de le début de saison. Derrière, c’était une bataille de chiffonniers pour s’emparer des maillots distinctifs. Le coureur de la Cofidis Christophe Kern, deuxième hier à Andorre Aracalis, a fait l’effort dans la première montée pour s’emparer du maillot à pois. Avec 59 points il devance notamment Brice Feillu (Agritubel), un peu court aujourd’hui. Le Norvégien Thor Hushovd (Cervelo) prenait le large dans la bataille du maillot vert grâce à ses victoires dans les deux premiers sprints intermédiaires : 117 points contre 106 points pour Mark Cavendish (Columbia).
Dans une course très nerveuse, imprimée par des attaques incessantes, les coureurs affichaient une volonté offensive. A ce petit jeu, le groupe formé, par Casar, Vladimir Efimkin (Ag2r), Fabian Cancellara (Saxo-Bank), George Hincapie (Columbia) notamment, n’arrivait pas à creuser un écart significatif dans le col du Port, seulement 3’20’’, sur un peloton verrouillé par les Astana et les Ag2r. Dans la montée difficile du col d’Agnès, avec des passages à plus de 7%, les Espagnols de l’échappée, Luis Léon Sanchez (Caisse d’Epargne) et Mikel Astarloza (Euskatel) faisaient le ménage. Efimkin restait à l’affût sans prendre de relais et testait l’échappée dans la montée, Casar lui tenait bon. Et dans le peloton ? Là aussi, la course prenait un autre visage sous l’impulsion des Saxo Bank et d’Andy Schleck, suivi de près par les Astana boys, beaucoup trop fort et encore sept dans le peloton à l’arrivée. L’écrémage était surtout fatal au maillot jaune Rinaldo Nocentini (Ag2r). Alberto Contador (Astana) devenant même le virtuel maillot jaune au moment où un autre espagnol vainqueur du tour, Oscar Pereiro (Caisse d’Epargne) abandonné. Finalement, l’Italien conservait son bien dans le final.
Le final justement. La bande des quatre basculait avec 2’47" au sommet. Assuré de se disputer la victoire d’étape, elle collaborait bien jusqu’à cinq kilomètres de l’arrivée. C’était à ce moment que Astarloza attaquait avant d’être contré par Efimkin en roublard. Casar, élu combatif du jour, ne répondait pas, les Espagnols tergiversaient. Finalement Casar revenait dans les 500 derniers mètres sur le Russe pour lancer le sprint à 300 mètre de l’arrivée. Trop court, il est repris par Sanchez, le plus rapide et certainement le plus fort aujourd’hui, qui dédiait sa victoire à son père décédé récemment. L’Espagnol de 25 ans remportait sa septième victoire de la saison comme Paris-Nice, sa deuxième sur le Tour après celle à Aurillac en 2008, alors que Casar récolte sa cinquième deuxième place dans une étape du Tour. Vivement demain !
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Dernier acte de la trilogie pyrénéenne
La 9e étape du Tour 2009 entre Saint-Gaudens et Tarbes emprunte des cols "historiques", l’Aspin (1490 m) et surtout le Tourmalet (2115 m), peut-être un peu trop loin de l’arrivée. Au total une étape de 160,5 km pour sortir des Pyrénées qui devrait encore faire souffrir les corps et les esprits.
Juste avant la première journée de repos lundi, le menu de cette étape est légendaire avec l’ascension des cols parmi les plus souvent franchis par le Grand Boucle. En entrée : l’Aspin. Après 41,5km de course au cours des desquels des attaques devraient se multiplier, les coureurs doivent négocier ce col de 1ère catégorie, déjà franchi à 68 reprises par le Tour. Il est abordé par son versant est. A partir d’Arreau, la route monte sur 12,3 kilomètres à 6,4 % de moyenne pour rejoindre le sommet (1490 m) et descendre vers Sainte-Marie-de-Campan.
En plat de résistance, le Tourmalet. Après une descente rendue difficile par l’accumulation de la fatigue, le peloton entame l’ascension du col le plus souvent franchi dans le Tour (75 fois) qui s’étire, par ce côté, sur… 23,4 kilomètres à 7,4 % de moyenne. Après une première partie au départ de Campan de 11 km plutôt tranquilles, la route se redresse à partir de Gripp avec des passages à 10 % et même à 11% dans la station de la Mongie. Les derniers kilomètres à 9% conduisent à l’altitude de 2115 mètres, sous le Pic du Midi, mais à 70,5 kilomètres de l’arrivée. Placée loin de l’arrivée, cette montée risque quand même de faire une sélection naturelle dans les équipes qui joue le général (Silence-Lotto ? Saxo-Bank ? Cervelo ?). Bref, une véritable épreuve d’usure dont pourrait encore profiter Astana.
A Luz-Saint-Sauveur, au bas de la descente, il reste encore 52,5 kilomètres en dessert. En passant par Lourdes, la ville mariale, pour rejoindre Tarbes, l’arrivée, sur le plat, est installée au bout d’une ligne droite de 200 mètres. La préfecture des Hautes-Pyrénées (48.000 habitants), habituée à recevoir la Grande Boucle pour des départs d’étape (dernière visite en 2006), n’avait plus eu d’arrivée depuis 1951.
La 9e étape du Tour 2009 entre Saint-Gaudens et Tarbes emprunte des cols "historiques", l’Aspin (1490 m) et surtout le Tourmalet (2115 m), peut-être un peu trop loin de l’arrivée. Au total une étape de 160,5 km pour sortir des Pyrénées qui devrait encore faire souffrir les corps et les esprits.
Juste avant la première journée de repos lundi, le menu de cette étape est légendaire avec l’ascension des cols parmi les plus souvent franchis par le Grand Boucle. En entrée : l’Aspin. Après 41,5km de course au cours des desquels des attaques devraient se multiplier, les coureurs doivent négocier ce col de 1ère catégorie, déjà franchi à 68 reprises par le Tour. Il est abordé par son versant est. A partir d’Arreau, la route monte sur 12,3 kilomètres à 6,4 % de moyenne pour rejoindre le sommet (1490 m) et descendre vers Sainte-Marie-de-Campan.
En plat de résistance, le Tourmalet. Après une descente rendue difficile par l’accumulation de la fatigue, le peloton entame l’ascension du col le plus souvent franchi dans le Tour (75 fois) qui s’étire, par ce côté, sur… 23,4 kilomètres à 7,4 % de moyenne. Après une première partie au départ de Campan de 11 km plutôt tranquilles, la route se redresse à partir de Gripp avec des passages à 10 % et même à 11% dans la station de la Mongie. Les derniers kilomètres à 9% conduisent à l’altitude de 2115 mètres, sous le Pic du Midi, mais à 70,5 kilomètres de l’arrivée. Placée loin de l’arrivée, cette montée risque quand même de faire une sélection naturelle dans les équipes qui joue le général (Silence-Lotto ? Saxo-Bank ? Cervelo ?). Bref, une véritable épreuve d’usure dont pourrait encore profiter Astana.
A Luz-Saint-Sauveur, au bas de la descente, il reste encore 52,5 kilomètres en dessert. En passant par Lourdes, la ville mariale, pour rejoindre Tarbes, l’arrivée, sur le plat, est installée au bout d’une ligne droite de 200 mètres. La préfecture des Hautes-Pyrénées (48.000 habitants), habituée à recevoir la Grande Boucle pour des départs d’étape (dernière visite en 2006), n’avait plus eu d’arrivée depuis 1951.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
le Français Fedrigo remporte la 9e étape du Tour de France
Le Français Pierrick Fedrigo (Bouygues Telecom) a remporté dimanche la 9e étape du Tour de France entre Saint-Gaudens et Tarbes, battant au sprint l'Italien Franco Pellizotti
A l'issue de cette dernière étape pyrénéenne de 160,5km, marquée par les ascensions des redoutables cols d'Aspin (1ère catégorie) et du Tourmalet (hors catégorie), l'Italien Rinaldo Nocentini (AG2R-La Mondiale) conserve le maillot jaune de leader, devançant Alberto Contador (Astana) de six secondes et Lance Armstrong (Astana) de huit secondes. AP
tres tres longue echappée parti a 17 il me semble et fini a 2 , a moins 40 seconds du peloton , il etait mort a l'arrrivée le pauvre
Re: Tour de France 2009
Lundi, c’est repos !
Sur les trois semaines de compétition que compte la Grande Boucle, deux jours sont consacrés au repos. Ce lundi est la première journée de repos à Limoges, avant celle -exigée par le règlement- du lundi 20 juillet à Verbier, en Suisse. Si les coureurs en profitent pour retrouver leur famille et décompresser, ils n’en n’oublient pas l’essentiel, à savoir leur condition physique.
Pour Cyril Dessel comme pour l’essentiel du peloton, ce jour est l’occasion de retrouver femme et enfants. "J’ai ma famille qui vient me voir donc ça fera toujours du bien. Ma femme et mes deux filles". Mais pour rester dans le rythme, le coureur de la formation AG2R précise qu’il va tout de même effectuer un petit tour de vélo. "Une petite sortie d’une heure et demie", dit-il. Dessel, qui a souffert les premiers jours, retrouve peu à peu la forme. "Cette journée de repos va me faire du bien. Déjà, je commence à avoir moins mal aux cervicales. J’ai eu deux jours où je ne pouvais pas tourner la tête".
Sylvain Calzati n’a en revanche pas cette chance. "Ma famille ne viendra pas à Limoges. De Lyon, ça faisait un peu loin. Ils me rejoindront à Verbier", précise le coureur d’Agritubel. Ce dernier nous indique qu’il ne roule qu’environ une heure lors de ces journées de repos. "Il ne faut pas trop manger mais chacun gère à sa façon. Le jour de repos reste toujours un bon moment", ajoute Calzati. Même si ils sont dans la même équipe, d’autres préfèrent aller courir, plutôt que de grimper sur un vélo, comme Maxime Bouet. "Je vais passer un maximum de temps couché au lit. Je vais courrir 2 heures pour le cœur. Il faut bien garder le rythme", nous explique le Marseillais.
Côté directeur sportifs, les avis sont partagés sur cette journée si particulière. "Pour les coureurs en forme, le jour de repos est une mauvaise chose, pour les blessés et les malades, c’est une bonne chose", résume ainsi Jean-René Bernaudeau, le manageur de Bouygues Telecom. Le directeur sportif de Cofidis, Francis Van Londersele, nous raconte que son équipe fait "en général une sortie de 2h à 2h30 selon les coureurs. (...) Il convient de privilégier la récupération, le repos. Certains vont passer plus de temps avec l’ostéopathe, d’autres plus longtemps sur la table de massage. Une journée de repos, ça se construit dans la lenteur mais il ne faut surtout pas s’ennuyer", tient-il à ajouter.
Sur les trois semaines de compétition que compte la Grande Boucle, deux jours sont consacrés au repos. Ce lundi est la première journée de repos à Limoges, avant celle -exigée par le règlement- du lundi 20 juillet à Verbier, en Suisse. Si les coureurs en profitent pour retrouver leur famille et décompresser, ils n’en n’oublient pas l’essentiel, à savoir leur condition physique.
Pour Cyril Dessel comme pour l’essentiel du peloton, ce jour est l’occasion de retrouver femme et enfants. "J’ai ma famille qui vient me voir donc ça fera toujours du bien. Ma femme et mes deux filles". Mais pour rester dans le rythme, le coureur de la formation AG2R précise qu’il va tout de même effectuer un petit tour de vélo. "Une petite sortie d’une heure et demie", dit-il. Dessel, qui a souffert les premiers jours, retrouve peu à peu la forme. "Cette journée de repos va me faire du bien. Déjà, je commence à avoir moins mal aux cervicales. J’ai eu deux jours où je ne pouvais pas tourner la tête".
Sylvain Calzati n’a en revanche pas cette chance. "Ma famille ne viendra pas à Limoges. De Lyon, ça faisait un peu loin. Ils me rejoindront à Verbier", précise le coureur d’Agritubel. Ce dernier nous indique qu’il ne roule qu’environ une heure lors de ces journées de repos. "Il ne faut pas trop manger mais chacun gère à sa façon. Le jour de repos reste toujours un bon moment", ajoute Calzati. Même si ils sont dans la même équipe, d’autres préfèrent aller courir, plutôt que de grimper sur un vélo, comme Maxime Bouet. "Je vais passer un maximum de temps couché au lit. Je vais courrir 2 heures pour le cœur. Il faut bien garder le rythme", nous explique le Marseillais.
Côté directeur sportifs, les avis sont partagés sur cette journée si particulière. "Pour les coureurs en forme, le jour de repos est une mauvaise chose, pour les blessés et les malades, c’est une bonne chose", résume ainsi Jean-René Bernaudeau, le manageur de Bouygues Telecom. Le directeur sportif de Cofidis, Francis Van Londersele, nous raconte que son équipe fait "en général une sortie de 2h à 2h30 selon les coureurs. (...) Il convient de privilégier la récupération, le repos. Certains vont passer plus de temps avec l’ostéopathe, d’autres plus longtemps sur la table de massage. Une journée de repos, ça se construit dans la lenteur mais il ne faut surtout pas s’ennuyer", tient-il à ajouter.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Cavendish vainqueur d’un sprint téléphoné
Paradoxe d’une étape courue sans oreillettes pour retrouver de la fantaisie et de l’inattendu, le 10e acte du Tour de France 2009 a été remporté au terme d’un sprint, prévisible et prévu, par Mark Cavendish (Columbia) pour son troisième succès depuis le départ. Pas de changement au classement général.
Une étape de transition. Rarement une journée sur le Tour de France n’avait aussi bien porté son nom. Au lendemain de la journée de repos à Limoges et pour la première des deux étapes disputées sans oreillettes sur cette Grande Boucle, le peloton a livré une course anesthésiante. Car cette absence de technologie n’avait pas plu à de nombreuses formations, qui ont tenu à manifester leur mécontement. Cela s’est traduit de deux manières : le sprinteur de Katusha Mikhaïl Ignatiev, échappé très tôt en compagnie de Samuel Dumoulin (Cofidis), Benoît Vaugrenard (Française des Jeux) et Thierry Hupond (Skil-Shimano), n’a collaboré qu’en toute fin d’étape, alors que le peloton a gardé à portée de tir le quatuor (autour des 2 minutes). Résultat : une échappée que tout le monde savait condamnée mais qui n’a été reprise qu’en toute fin de course. Autre conséquence : l’absence de spectacle, la disparition totale du moindre suspense, alors que retirer les oreillettes visait justement à réintégrer plus de spontanéité et plus d’attaques dans le comportement des coureurs.
Malgré 20" encore conservées à 5km de l’arrivée par le quatuor de tête, c’est donc un sprint massif qui a conclu cette 10e étape à Issoudin, donnant le coup d’envoi d’une semaine de transition avant d’attaquer la ligne droite finale dans les Alpes. En revenant à 1.5km sur les échappés, le peloton a fini en boulet de canon, sous l’impulsion des Columbia et malgré un final tortueux. Bien emmené par ses coéquipiers, Mark Cavendish démontrait qu’il est vraiment le plus rapide dans cet exercice en lançant le premier le sprint sans jamais être inquiété par le maillot vert, Thor Hushovd (Cervelo) qui finit 2e devant l’Américain Tyler Farrar (Garmin). La bagarre pour ce maillot de meilleur sprinteur va animer toute la semaine, entre notamment le Norvégien et le Britannique, qui ne sont séparés que par six points. En tout cas, il faut espérer qu’une telle étape, aussi peu passionnante, se reproduise dans les jours à venir. Pour le 14 juillet, ce n’était pas vraiment la fête du vélo.
Paradoxe d’une étape courue sans oreillettes pour retrouver de la fantaisie et de l’inattendu, le 10e acte du Tour de France 2009 a été remporté au terme d’un sprint, prévisible et prévu, par Mark Cavendish (Columbia) pour son troisième succès depuis le départ. Pas de changement au classement général.
Une étape de transition. Rarement une journée sur le Tour de France n’avait aussi bien porté son nom. Au lendemain de la journée de repos à Limoges et pour la première des deux étapes disputées sans oreillettes sur cette Grande Boucle, le peloton a livré une course anesthésiante. Car cette absence de technologie n’avait pas plu à de nombreuses formations, qui ont tenu à manifester leur mécontement. Cela s’est traduit de deux manières : le sprinteur de Katusha Mikhaïl Ignatiev, échappé très tôt en compagnie de Samuel Dumoulin (Cofidis), Benoît Vaugrenard (Française des Jeux) et Thierry Hupond (Skil-Shimano), n’a collaboré qu’en toute fin d’étape, alors que le peloton a gardé à portée de tir le quatuor (autour des 2 minutes). Résultat : une échappée que tout le monde savait condamnée mais qui n’a été reprise qu’en toute fin de course. Autre conséquence : l’absence de spectacle, la disparition totale du moindre suspense, alors que retirer les oreillettes visait justement à réintégrer plus de spontanéité et plus d’attaques dans le comportement des coureurs.
Malgré 20" encore conservées à 5km de l’arrivée par le quatuor de tête, c’est donc un sprint massif qui a conclu cette 10e étape à Issoudin, donnant le coup d’envoi d’une semaine de transition avant d’attaquer la ligne droite finale dans les Alpes. En revenant à 1.5km sur les échappés, le peloton a fini en boulet de canon, sous l’impulsion des Columbia et malgré un final tortueux. Bien emmené par ses coéquipiers, Mark Cavendish démontrait qu’il est vraiment le plus rapide dans cet exercice en lançant le premier le sprint sans jamais être inquiété par le maillot vert, Thor Hushovd (Cervelo) qui finit 2e devant l’Américain Tyler Farrar (Garmin). La bagarre pour ce maillot de meilleur sprinteur va animer toute la semaine, entre notamment le Norvégien et le Britannique, qui ne sont séparés que par six points. En tout cas, il faut espérer qu’une telle étape, aussi peu passionnante, se reproduise dans les jours à venir. Pour le 14 juillet, ce n’était pas vraiment la fête du vélo.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Chemin royal pour sprinteurs costauds
Au lendemain de l’étape courue sans oreillettes et qui a fait tant de polémiques, la 11e étape de la Grande Boucle entre Vatan et Saint-Fargeau ne devrait pas échapper aux équipes de sprinteurs.
Reuilly, Quincy, Menetou-Salon, Pouilly-sur-Loire, les noms évocateurs de grands crus seront tour à tour traversés par la Grande Boucle lors de cette 11e étape qui emmène le peloton de l’Indre à l’Yonne. Et dans cette semaine "réservée" aux baroudeurs et aux sprinteurs, la poésie du paysage ne devrait pas interpeller les coureurs.
Un tracé de 192km qui devrait logiquement se conclure au sprint tant le parcours est taillé pour les rouleurs. Un peu vallonnée, la route sera souvent assez étroite avec seulement deux côtes, puis une entrée dans la ville très rapide, suivie d’une chicane et d’un faux-plat dans le dernier kilomètre. Il ne faudra pas être seulement rapide, il faudra être costaud pour s’imposer sur la ligne d’arrivée, installée à proximité du château du XVe siècle de Jacques Coeur, le grand argentier de Charles VII. Car les 500 dernières mètres se feront en montée, ce qui ne devrait pas déplaire à un Thor Hoshovd (Cervelo) ou à Gerald Ciolek (Milram), sans oublier Tom Boonen (Quick-Step) qui aura à coeur de démarrer enfin son Tour.
Les Fargeaulais, le nom des quelque 1800 habitants de cette localité "petit poucet" des villes-étapes cette année, accueillent le Tour pour la première fois
Au lendemain de l’étape courue sans oreillettes et qui a fait tant de polémiques, la 11e étape de la Grande Boucle entre Vatan et Saint-Fargeau ne devrait pas échapper aux équipes de sprinteurs.
Reuilly, Quincy, Menetou-Salon, Pouilly-sur-Loire, les noms évocateurs de grands crus seront tour à tour traversés par la Grande Boucle lors de cette 11e étape qui emmène le peloton de l’Indre à l’Yonne. Et dans cette semaine "réservée" aux baroudeurs et aux sprinteurs, la poésie du paysage ne devrait pas interpeller les coureurs.
Un tracé de 192km qui devrait logiquement se conclure au sprint tant le parcours est taillé pour les rouleurs. Un peu vallonnée, la route sera souvent assez étroite avec seulement deux côtes, puis une entrée dans la ville très rapide, suivie d’une chicane et d’un faux-plat dans le dernier kilomètre. Il ne faudra pas être seulement rapide, il faudra être costaud pour s’imposer sur la ligne d’arrivée, installée à proximité du château du XVe siècle de Jacques Coeur, le grand argentier de Charles VII. Car les 500 dernières mètres se feront en montée, ce qui ne devrait pas déplaire à un Thor Hoshovd (Cervelo) ou à Gerald Ciolek (Milram), sans oublier Tom Boonen (Quick-Step) qui aura à coeur de démarrer enfin son Tour.
Les Fargeaulais, le nom des quelque 1800 habitants de cette localité "petit poucet" des villes-étapes cette année, accueillent le Tour pour la première fois
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Et de quatre pour Cavendish !
Le Britannique de la Team Columbia, Mark Cavendish, a signé sa quatrième victoire d’étape à la suite d’un sprint gagné aisément. L’Américain de Garmin, Tyler Farrar, et le Biélorusse Yauheni Hutarovitch finissent respectivement à la 2e et 3e place. Le duo de tête Marcin Sapa et Johan Van Summeren, échappés vers le 25e kilomètre, ont été repris à 5 kilomètres de la fin du parcours.
Il n’y a plus de doute. Le sprinteur britannique Mark Cavendish se présente comme l’Usain Bolt du cyclisme. En remportant cette onzième étape de la Grande Boucle, il vient de prouver son hégémonie au niveau des sprinteurs. Le final, qui s’est joué dans un sprint en montée, aurait pu laisser quelques doutes sur les capacités du Britannique à remporter la victoire. Mais ni Tyler Farrar, ni Yauheni Hutarovitch n’ont résisté à la fusée Cavendish. L’Espagnol de Rabobank, Oscar Freire, a pris la quatrième place devant le Norvégien Thor Hushvod, qui pourrait bien être le grand perdant de la journée. Après avoir lancé le sprint final, le coureur de la Team Cervelo n’a pas eu la force nécessaire pour aller au bout de son effort, laissant filer la victoire à son rival britannique. Et Hushvod n’aura même pas le maillot vert pour se consoler puisqu’il lui a été repris en deux sprints par ’Cav’. Le Britannique est un rapide. Il veut conserver ce maillot de meilleur sprinteur jusqu’à Paris, et on ne voit pas qui pourrait bien lui dérober. Ainsi, en remportant cette étape à Saint-Fargeau, Mark Cavendish confirme ses statistiques de l’an passé : 4 victoires en 2008, 4 victoires cette année sur la Grande Boucle.
Avec ou sans oreillette, cette étape de plaine n’a pas réservé de grandes surprises, si ce n’est l’échappée dès le début de la course, vers le 25e kilomètre, de deux coureurs : le polonais de la Lampre, Marcin Sapa, et le sprinteur belge de Silence-Lotto, Johan Van Summeren. Et ce duo est resté pendant longtemps la tête de la course, avant qu’il ne se fasse rattraper à 5 kilomètres de la fin par le peloton, mené par le train blanc de Columbia. Pour le reste, l’Italien Rinaldo Nocentini conserve son maillot jaune, malgré une chute en début d’étape, sans gravité. On ne peut pas en dire autant de son coéquipier Vladimir Efimkin, qui, à la suite de sa chute avec Nocentini, a été gravement touché au visage et au genou. Les Français, eux, se sont faits discrets aujourd’hui. C’est à la huitième place que se classe Lloyd Mondory, le coureur de l’AG2R-La Mondiale, qui devance son compatriote William Bonnet, sprinteur de Bbox Bouygues Telecom. Demain, la douzième étape se disputera entre Tonnerre et Vittel. Peut-être sera-t-elle plus alléchante ?
Le Britannique de la Team Columbia, Mark Cavendish, a signé sa quatrième victoire d’étape à la suite d’un sprint gagné aisément. L’Américain de Garmin, Tyler Farrar, et le Biélorusse Yauheni Hutarovitch finissent respectivement à la 2e et 3e place. Le duo de tête Marcin Sapa et Johan Van Summeren, échappés vers le 25e kilomètre, ont été repris à 5 kilomètres de la fin du parcours.
Il n’y a plus de doute. Le sprinteur britannique Mark Cavendish se présente comme l’Usain Bolt du cyclisme. En remportant cette onzième étape de la Grande Boucle, il vient de prouver son hégémonie au niveau des sprinteurs. Le final, qui s’est joué dans un sprint en montée, aurait pu laisser quelques doutes sur les capacités du Britannique à remporter la victoire. Mais ni Tyler Farrar, ni Yauheni Hutarovitch n’ont résisté à la fusée Cavendish. L’Espagnol de Rabobank, Oscar Freire, a pris la quatrième place devant le Norvégien Thor Hushvod, qui pourrait bien être le grand perdant de la journée. Après avoir lancé le sprint final, le coureur de la Team Cervelo n’a pas eu la force nécessaire pour aller au bout de son effort, laissant filer la victoire à son rival britannique. Et Hushvod n’aura même pas le maillot vert pour se consoler puisqu’il lui a été repris en deux sprints par ’Cav’. Le Britannique est un rapide. Il veut conserver ce maillot de meilleur sprinteur jusqu’à Paris, et on ne voit pas qui pourrait bien lui dérober. Ainsi, en remportant cette étape à Saint-Fargeau, Mark Cavendish confirme ses statistiques de l’an passé : 4 victoires en 2008, 4 victoires cette année sur la Grande Boucle.
Avec ou sans oreillette, cette étape de plaine n’a pas réservé de grandes surprises, si ce n’est l’échappée dès le début de la course, vers le 25e kilomètre, de deux coureurs : le polonais de la Lampre, Marcin Sapa, et le sprinteur belge de Silence-Lotto, Johan Van Summeren. Et ce duo est resté pendant longtemps la tête de la course, avant qu’il ne se fasse rattraper à 5 kilomètres de la fin par le peloton, mené par le train blanc de Columbia. Pour le reste, l’Italien Rinaldo Nocentini conserve son maillot jaune, malgré une chute en début d’étape, sans gravité. On ne peut pas en dire autant de son coéquipier Vladimir Efimkin, qui, à la suite de sa chute avec Nocentini, a été gravement touché au visage et au genou. Les Français, eux, se sont faits discrets aujourd’hui. C’est à la huitième place que se classe Lloyd Mondory, le coureur de l’AG2R-La Mondiale, qui devance son compatriote William Bonnet, sprinteur de Bbox Bouygues Telecom. Demain, la douzième étape se disputera entre Tonnerre et Vittel. Peut-être sera-t-elle plus alléchante ?
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Sörensen met tout le monde d’accord
Le rouleur danois Nicki Sörensen (Saxo Bank) a brisé l’hégémonie de Marck Cavendish en s’imposant lors de la 12e étape du Tour de France entre Tonnerre et Vittel. Echappé en compagnie de trois Français (Calzati, Lefèvre et Pauriol), Pellizotti et Martinez, Sörensen était le plus fort dans le final. Il est parti à 20 km de l’arrivée avec Calzati. Il a terminé en solitaire !
Le peloton avait des fourmis dans les jambes ce matin. Pas pour un coup de tonnerre mais un coup de bambou qui sciait les jambes de Romain Feillu et Angelo Furlan qui finissaient par mettre pied à terre. Victime d’une chute mercredi, Costa avait lui renoncé avant le départ. L’échappée du jour était longue à se dessiner. Ce n’est qu’au bout de 70 km qu’un groupe faussait compagnie au peloton. Pauriol, Lefèvre, Calzati, Pellizotti, le maillot à pois Martinez, Sorensen et Fothen avaient senti le bon coup. A la différence des jours précédents, Mark Cavendish ne semblait pas au mieux et son équipe ne prenait pas le relai.
Les AG2R du maillot jaune Nocentini roulaient eux sur un petit tempo derrière les sept hommes de tête. L’écart de 4’30" (au sommet de la côte de Bourmon à 41,5 km de l’arrivée) descendait tout doucement à l’approche de Vittel. Conscient de sa faiblesse au sprint, Sorensen tentait alors sa chance à plus de 20 km du terme. Seul Calzati recollait. Plus de question à se poser, il fallait rouler à bloc. En duo, ils creusaient un faible écart sur la bande des cinq (17") tandis que le peloton lâchait définitivement l’affaire.
Sans jamais s’affoler, les poursuivants réduisaient l’écart. Seconde par seconde. Calzati au bout du rouleau, Sorensen partait finalement pour un contre-la-montre de cinq kilomètres en solitaire. "J’y ai cru, expliquait Calzati. Je me suis revu trois ans en arrière mais j’ai bien vu qu’il était plus fort que moi dans ses relais." A 34 ans, le Danois voltigeait vers une belle victoire d’étape, sa première sur le Tour de France. La plus belle ! Rinaldo Nocentini a lui poursuivi sa vie en jaune. Il pourrait bien retrouver son maillot AG2R dès demain
Le rouleur danois Nicki Sörensen (Saxo Bank) a brisé l’hégémonie de Marck Cavendish en s’imposant lors de la 12e étape du Tour de France entre Tonnerre et Vittel. Echappé en compagnie de trois Français (Calzati, Lefèvre et Pauriol), Pellizotti et Martinez, Sörensen était le plus fort dans le final. Il est parti à 20 km de l’arrivée avec Calzati. Il a terminé en solitaire !
Le peloton avait des fourmis dans les jambes ce matin. Pas pour un coup de tonnerre mais un coup de bambou qui sciait les jambes de Romain Feillu et Angelo Furlan qui finissaient par mettre pied à terre. Victime d’une chute mercredi, Costa avait lui renoncé avant le départ. L’échappée du jour était longue à se dessiner. Ce n’est qu’au bout de 70 km qu’un groupe faussait compagnie au peloton. Pauriol, Lefèvre, Calzati, Pellizotti, le maillot à pois Martinez, Sorensen et Fothen avaient senti le bon coup. A la différence des jours précédents, Mark Cavendish ne semblait pas au mieux et son équipe ne prenait pas le relai.
Les AG2R du maillot jaune Nocentini roulaient eux sur un petit tempo derrière les sept hommes de tête. L’écart de 4’30" (au sommet de la côte de Bourmon à 41,5 km de l’arrivée) descendait tout doucement à l’approche de Vittel. Conscient de sa faiblesse au sprint, Sorensen tentait alors sa chance à plus de 20 km du terme. Seul Calzati recollait. Plus de question à se poser, il fallait rouler à bloc. En duo, ils creusaient un faible écart sur la bande des cinq (17") tandis que le peloton lâchait définitivement l’affaire.
Sans jamais s’affoler, les poursuivants réduisaient l’écart. Seconde par seconde. Calzati au bout du rouleau, Sorensen partait finalement pour un contre-la-montre de cinq kilomètres en solitaire. "J’y ai cru, expliquait Calzati. Je me suis revu trois ans en arrière mais j’ai bien vu qu’il était plus fort que moi dans ses relais." A 34 ans, le Danois voltigeait vers une belle victoire d’étape, sa première sur le Tour de France. La plus belle ! Rinaldo Nocentini a lui poursuivi sa vie en jaune. Il pourrait bien retrouver son maillot AG2R dès demain
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
L’UCI rebranche les oreillettes
Après moult discussions entre les organisateurs, l’UCI et les équipes, les oreillettes seront finalement autorisées lors de la 13e étape du Tour de France entre Vittel et Colmar.
"Pour mettre fin aux controverses qui compromettent le déroulement sportif du Tour de France, le comité directeur de l’Union cycliste internationale a décidé de ne pas répéter le vendredi 17 juillet 2009 l’expérience d’une étape sans oreillettes", a indiqué l’UCI dans un communiqué.
"Le Comité Directeur de l’UCI, rappelons-le, avait donné son approbation à l’interdiction des oreillettes sur deux étapes de la course française (les 14 et 17 juillet), à titre d’essai et en vue de l’évaluation d’une telle mesure", souligne l’UCI, qui "poursuit la discussion sur l’opportunité de l’utilisation en course des oreillettes et continuera à consulter les acteurs du cyclisme quant aux modalités de leur utilisation".
Une majorité d’équipes (14 sur 20) avait pris position contre l’interdiction
des oreillettes et l’étape Limoges - Issoudun a donné lieu à un non-spectacle, hormis dans le final, le 14 juillet. Au final, on peut regretter que ce test n’ait pas réellement pu être effectué.
Après moult discussions entre les organisateurs, l’UCI et les équipes, les oreillettes seront finalement autorisées lors de la 13e étape du Tour de France entre Vittel et Colmar.
"Pour mettre fin aux controverses qui compromettent le déroulement sportif du Tour de France, le comité directeur de l’Union cycliste internationale a décidé de ne pas répéter le vendredi 17 juillet 2009 l’expérience d’une étape sans oreillettes", a indiqué l’UCI dans un communiqué.
"Le Comité Directeur de l’UCI, rappelons-le, avait donné son approbation à l’interdiction des oreillettes sur deux étapes de la course française (les 14 et 17 juillet), à titre d’essai et en vue de l’évaluation d’une telle mesure", souligne l’UCI, qui "poursuit la discussion sur l’opportunité de l’utilisation en course des oreillettes et continuera à consulter les acteurs du cyclisme quant aux modalités de leur utilisation".
Une majorité d’équipes (14 sur 20) avait pris position contre l’interdiction
des oreillettes et l’étape Limoges - Issoudun a donné lieu à un non-spectacle, hormis dans le final, le 14 juillet. Au final, on peut regretter que ce test n’ait pas réellement pu être effectué.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Le grand numéro de Haussler
Superbe victoire de l’Allemand Heinrich Haussler lors de la 13e étape du Tour de France entre Vittel et Colmar. Sous la pluie et dans le froid, le coureur de Cervelo a fait craquer ses compagnons d’échappée Sylvain Chavanel et Ruben Perez pour s’imposer en solitaire. Partis en contre, Txurruka et Feillu complètent le podium. Rinaldo Nocentini (AG2R) a conservé son maillot jaune de leader.
Dans les Vosges, rien ne bouge. On attendait beaucoup de cette étape mais la météo a, semble-t-il, joué les troubles-fête. Car si les baroudeurs étaient bien de sortie, les leaders se sont eux mis à l’abri sous les cirés. Potentiellement en danger, Rinaldo Nocentini a finalement passé une journée tranquille, emmené dans un fauteuil par les Astana, toujours fringants même sans Leipheimer. A défaut de changement en tête, la valse des maillots distinctifs a repris puisque Franco Pellizotti s’est paré de la tunique à pois rouges et Thor Hushovd, 6e à Colmar, a retrouvé le vert.
Pour Haussler, tout a commencé au 3e kilomètre avec une poignée de camarades courageux. 197 km plus loin, l’Allemand franchissait seul et en pleurs la ligne d’arrivée. Très facile dans toutes les ascensions, il a fini par larguer Sylvain Chavanel et Ruben Perez dans le Platzerwasel. Partis en contre pour grapiller des points au classement de la montagne, l’Espagnol Amets Txurruka et le Français Brice Feillu ont eu ce qu’ils souhaitaient, les places d’honneur en plus.
Formé à l’école allemande de Cottbus mais désireux de courir à terme pour l’Australie, Haussler a remporté à ses débuts une étape de la Vuelta (2005). Peu connu du grand public, il réalise pourtant sa meilleure saison professionnelle. Au printemps, le coureur de Cervelo avait terminé 2e de Milan-Sanremo et du Tour des Flandres. "C’est un très grand jour, a expliqué Haussler. C’est incroyable. J’ai tout risqué dans la descente et en voyant la brèche se faire, j’ai continué. Je ne m’attendais pas à distancer Chavanel comme cela." Un grand numéro !
Superbe victoire de l’Allemand Heinrich Haussler lors de la 13e étape du Tour de France entre Vittel et Colmar. Sous la pluie et dans le froid, le coureur de Cervelo a fait craquer ses compagnons d’échappée Sylvain Chavanel et Ruben Perez pour s’imposer en solitaire. Partis en contre, Txurruka et Feillu complètent le podium. Rinaldo Nocentini (AG2R) a conservé son maillot jaune de leader.
Dans les Vosges, rien ne bouge. On attendait beaucoup de cette étape mais la météo a, semble-t-il, joué les troubles-fête. Car si les baroudeurs étaient bien de sortie, les leaders se sont eux mis à l’abri sous les cirés. Potentiellement en danger, Rinaldo Nocentini a finalement passé une journée tranquille, emmené dans un fauteuil par les Astana, toujours fringants même sans Leipheimer. A défaut de changement en tête, la valse des maillots distinctifs a repris puisque Franco Pellizotti s’est paré de la tunique à pois rouges et Thor Hushovd, 6e à Colmar, a retrouvé le vert.
Pour Haussler, tout a commencé au 3e kilomètre avec une poignée de camarades courageux. 197 km plus loin, l’Allemand franchissait seul et en pleurs la ligne d’arrivée. Très facile dans toutes les ascensions, il a fini par larguer Sylvain Chavanel et Ruben Perez dans le Platzerwasel. Partis en contre pour grapiller des points au classement de la montagne, l’Espagnol Amets Txurruka et le Français Brice Feillu ont eu ce qu’ils souhaitaient, les places d’honneur en plus.
Formé à l’école allemande de Cottbus mais désireux de courir à terme pour l’Australie, Haussler a remporté à ses débuts une étape de la Vuelta (2005). Peu connu du grand public, il réalise pourtant sa meilleure saison professionnelle. Au printemps, le coureur de Cervelo avait terminé 2e de Milan-Sanremo et du Tour des Flandres. "C’est un très grand jour, a expliqué Haussler. C’est incroyable. J’ai tout risqué dans la descente et en voyant la brèche se faire, j’ai continué. Je ne m’attendais pas à distancer Chavanel comme cela." Un grand numéro !
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Ivanov le terrible
Le Russe Serguei Ivanov (Katusha) a remporté en solitaire la 14e étape du Tour de France disputée entre Colmar et Besançon et endeuillée par la mort d’une spectatrice, fauchée par une moto de la Garde Républicaine. L’Italien Roberto Nocentini (AG2R La Mondiale) reste en jaune avec 5 secondes d’avance sur George Hincapie (Columbia), présent dans l’échappée du jour.
Jour de gloire pour Katusha. La jeune formation russe, pour sa première participation sur le Tour de France, a signé un premier succès grâce à Serguei Ivanov. Le quintuple champion de Russie, plus malin que les autres, a su fausser compagnie à ses onze compagnons d’échappée à 10 kilomètres de l’arrivée. Cette 14e étape, longue de 199 kilomètres, était promise à un sprinteur mais c’est un baroudeur pur jus qui a su tirer son épingle du jeu. Bien à l’abri d’une échappée de 14 hommes, partie très tôt après 15 kilomètres de course et bientôt réduite à 12 avec Cavendish qui se relevait et Voigt qui crevait, Ivanov a sagement attendu son heure.
Le groupe de fuyards, composé par Hayden Roulston (Cervelo), Martijn Maaskant (Garmin), George Hincapie (Columbia), Nicolas Roche (AG2R-La Mondiale), Daniele Bennati et Frederik Willems (Liquigas), Christophe Le Mével (FDJ), Sébastien Minard (Cofidis), Daniele Righi (Lampre), Serguei Ivanov (Katusha), Gerald Ciolek (Milram) et Albert Timmer (Skil-Shimano), allait rapidement profiter des largesses du peloton. L’écart allait même grimper au-delà des huit minutes, faisant de George Hincapie (Columbia), 28e à 5’25 au classement général, le nouveau maillot jaune virtuel du Tour.
Alertée par ce fossé qui se creusait, l’équipe de Roberto Nocentini décidait enfin d’accélérer l’allure pour préserver la précieuse tunique de l’Italien alors que devant, il était désormais certain que la victoire d’étape se jouerait entre les 12 échappés. A 12 kilomètres de la ligne d’arrivée, les premières attaques fusaient, mais Le Mevel et Roche étaient immédiatement repris. Le 3e pétard allait être le bon. Auteur d’un démarrage explosif, Serguei Ivanov mystifiait ses compagnons, profitant de leurs hésitations coupables. La classe du Russe, 34 ans et 34 victoires, faisait le reste et c’est en vainqueur qu’Ivanov franchissait la ligne, signant son 2e succès sur le Tour de France après une victoire en 2001 à Aix-les-Bains. Le puissant rouleur de Katusha devançait au final Nicolas Roche (AG2R) et Hayden Roulston (Cervelo).
Le Mevel émerveille
George Hincapie, 36 ans et ex-lieutenant de Lance Armstrong, n’avait plus qu’à attendre l’arrivée du peloton pour savoir s’il allait endosser le maillot jaune. Pour cinq secondes, ce ne sera pas le cas. Désolant pour l’Américain. En revanche, Christophe Le Mevel (Française des Jeux) réalise de son côté une excellente opération au général puisqu’il remonte à la 5e place, juste derrière un certain Lance Armstrong. Pas mal après presque deux semaines de course !
Hélas, l’histoire retiendra également que cette 14e étape a été fatale à une spectatrice, fauchée par une moto de la Garde Républicaine dans la localité de Wittelsheim (Haut-Rhin). Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident et ont été évacuées par hélicoptère vers l’hôpital de Mulhouse. Le précédent accident mortel sur le Tour datait de 2002 quand un garçonnet avait été fauché par un véhicule de la caravane publicitaire en traversant la route dans les Landes.
Le Russe Serguei Ivanov (Katusha) a remporté en solitaire la 14e étape du Tour de France disputée entre Colmar et Besançon et endeuillée par la mort d’une spectatrice, fauchée par une moto de la Garde Républicaine. L’Italien Roberto Nocentini (AG2R La Mondiale) reste en jaune avec 5 secondes d’avance sur George Hincapie (Columbia), présent dans l’échappée du jour.
Jour de gloire pour Katusha. La jeune formation russe, pour sa première participation sur le Tour de France, a signé un premier succès grâce à Serguei Ivanov. Le quintuple champion de Russie, plus malin que les autres, a su fausser compagnie à ses onze compagnons d’échappée à 10 kilomètres de l’arrivée. Cette 14e étape, longue de 199 kilomètres, était promise à un sprinteur mais c’est un baroudeur pur jus qui a su tirer son épingle du jeu. Bien à l’abri d’une échappée de 14 hommes, partie très tôt après 15 kilomètres de course et bientôt réduite à 12 avec Cavendish qui se relevait et Voigt qui crevait, Ivanov a sagement attendu son heure.
Le groupe de fuyards, composé par Hayden Roulston (Cervelo), Martijn Maaskant (Garmin), George Hincapie (Columbia), Nicolas Roche (AG2R-La Mondiale), Daniele Bennati et Frederik Willems (Liquigas), Christophe Le Mével (FDJ), Sébastien Minard (Cofidis), Daniele Righi (Lampre), Serguei Ivanov (Katusha), Gerald Ciolek (Milram) et Albert Timmer (Skil-Shimano), allait rapidement profiter des largesses du peloton. L’écart allait même grimper au-delà des huit minutes, faisant de George Hincapie (Columbia), 28e à 5’25 au classement général, le nouveau maillot jaune virtuel du Tour.
Alertée par ce fossé qui se creusait, l’équipe de Roberto Nocentini décidait enfin d’accélérer l’allure pour préserver la précieuse tunique de l’Italien alors que devant, il était désormais certain que la victoire d’étape se jouerait entre les 12 échappés. A 12 kilomètres de la ligne d’arrivée, les premières attaques fusaient, mais Le Mevel et Roche étaient immédiatement repris. Le 3e pétard allait être le bon. Auteur d’un démarrage explosif, Serguei Ivanov mystifiait ses compagnons, profitant de leurs hésitations coupables. La classe du Russe, 34 ans et 34 victoires, faisait le reste et c’est en vainqueur qu’Ivanov franchissait la ligne, signant son 2e succès sur le Tour de France après une victoire en 2001 à Aix-les-Bains. Le puissant rouleur de Katusha devançait au final Nicolas Roche (AG2R) et Hayden Roulston (Cervelo).
Le Mevel émerveille
George Hincapie, 36 ans et ex-lieutenant de Lance Armstrong, n’avait plus qu’à attendre l’arrivée du peloton pour savoir s’il allait endosser le maillot jaune. Pour cinq secondes, ce ne sera pas le cas. Désolant pour l’Américain. En revanche, Christophe Le Mevel (Française des Jeux) réalise de son côté une excellente opération au général puisqu’il remonte à la 5e place, juste derrière un certain Lance Armstrong. Pas mal après presque deux semaines de course !
Hélas, l’histoire retiendra également que cette 14e étape a été fatale à une spectatrice, fauchée par une moto de la Garde Républicaine dans la localité de Wittelsheim (Haut-Rhin). Deux autres personnes ont été blessées dans cet accident et ont été évacuées par hélicoptère vers l’hôpital de Mulhouse. Le précédent accident mortel sur le Tour datait de 2002 quand un garçonnet avait été fauché par un véhicule de la caravane publicitaire en traversant la route dans les Landes.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Le Tour à l’heure suisse
La 15e étape est marquée par le passage de la Grande Boucle en terre suisse. L’arrivée jugée au sommet du col du Verbier (1ère catégorie) pourrait faire office de juge de paix entre les principaux favoris. Qui osera attaquer le premier ?
L’histoire entre la Grande Boucle et ses voisins helvètes débute en 1913 quand Genève est la première ville suisse à accueillir le Tour de France. Depuis 1948, la Suisse a accueilli à 28 reprises le Tour. La dernière fois, c’était en 2000 à Lausanne où Erik Dekker s’était imposé. Enfin, pour la dernière arrivée jugée en altitude, à Crans-Montana, Laurent Fignon avait triomphé en 1984. De bon augure pour les Français ?
La célèbre station suisse, qui accueille pour la première fois le Tour de France, sera-t-elle le théâtre de la grande bagarre souhaitée par tous ? Une chose est sûre, son ascension finale (8,8 km avec une moyenne à 7,5%), qui intervient après près de 200 kilomètres de course, créera des différences.
Le Tour entre en Suisse, une dizaine de kilomètres après le départ donné à la sortie de Pontarlier après la première côte du parcours. Il descend vers le lac de Neuchâtel et se dirige, par le bourg médiéval de Gruyères, vers le col des Mosses (2e catégorie - Km 135), l’une des difficultés traditionnelles du Tour de Romandie.
La course reste ensuite sur une trentaine de kilomètres dans la vallée du Rhône, à partir d’Aigle (Km 152,5), la ville-siège de l’Union cycliste internationale (UCI). La route s’élève de nouveau à partir de Martigny (Km 181) jusqu’à la dernière montée pour rejoindre la station du Valais (2700 habitants), à l’altitude de 1468 mètres. Et la montée finale vers le col du Verbier est une bonne réponse à ceux qui reprochent au tracé 2009 de situer les arrivées trop loin des ascensions.
La 15e étape est marquée par le passage de la Grande Boucle en terre suisse. L’arrivée jugée au sommet du col du Verbier (1ère catégorie) pourrait faire office de juge de paix entre les principaux favoris. Qui osera attaquer le premier ?
L’histoire entre la Grande Boucle et ses voisins helvètes débute en 1913 quand Genève est la première ville suisse à accueillir le Tour de France. Depuis 1948, la Suisse a accueilli à 28 reprises le Tour. La dernière fois, c’était en 2000 à Lausanne où Erik Dekker s’était imposé. Enfin, pour la dernière arrivée jugée en altitude, à Crans-Montana, Laurent Fignon avait triomphé en 1984. De bon augure pour les Français ?
La célèbre station suisse, qui accueille pour la première fois le Tour de France, sera-t-elle le théâtre de la grande bagarre souhaitée par tous ? Une chose est sûre, son ascension finale (8,8 km avec une moyenne à 7,5%), qui intervient après près de 200 kilomètres de course, créera des différences.
Le Tour entre en Suisse, une dizaine de kilomètres après le départ donné à la sortie de Pontarlier après la première côte du parcours. Il descend vers le lac de Neuchâtel et se dirige, par le bourg médiéval de Gruyères, vers le col des Mosses (2e catégorie - Km 135), l’une des difficultés traditionnelles du Tour de Romandie.
La course reste ensuite sur une trentaine de kilomètres dans la vallée du Rhône, à partir d’Aigle (Km 152,5), la ville-siège de l’Union cycliste internationale (UCI). La route s’élève de nouveau à partir de Martigny (Km 181) jusqu’à la dernière montée pour rejoindre la station du Valais (2700 habitants), à l’altitude de 1468 mètres. Et la montée finale vers le col du Verbier est une bonne réponse à ceux qui reprochent au tracé 2009 de situer les arrivées trop loin des ascensions.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Une minute de silence au départ
Au lendemain du drame qui a endeuillé la Grande Boucle, une minute de silence doit être observée dimanche à Pontarlier au départ de la 15e étape du Tour de France. Un hommage à cette spectatrice de 60 ans qui a été tuée samedi dans un accident impliquant un motard de la Garde républicaine sur la 14e étape du Tour de France entre Colmar et Besançon.
L'accident est survenu après le passage des coureurs échappés et avant le peloton. Sous une pluie battante, la moto s'est couchée sur la chaussée et est allée percuter deux autres spectatrices sur le bas-côté, une femme âgée de 34 ans et une autre de 61 ans. Le motard de la garde républicaine impliqué dans cet accident "n'a commis aucune imprudence selon les premières constatations", a indiqué le procureur-adjoint de Mulhouse. Il a déclaré que le motard devait rouler "à 90 Km/h". Selon lui, "l'imprudence" de la spectatrice qui a traversé la route "serait à l'origine du drame".
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a "rappelé aux spectateurs du Tour l'impérieuse nécessité de respecter toutes les règles de prudence, afin d'éviter toute prise de risque (...) pour que le Tour de France puisse rester une fête populaire et qu'un tel drame ne se reproduise pas". Même message de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, et Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargée des Sports, qui "rappellent que les spectateurs doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande prudence". (...) "Ce dramatique accident ne doit pas faire oublier le remarquable travail effectué depuis de nombreuses années par la garde républicaine", ont souligné les ministres.
Des accidents très rares
Les accidents mortels comme celui survenu samedi sont rares, et le plus souvent dus à l'inattention. Le précédent accident mortel sur le Tour date de 2002. Un garçonnet âgé de sept ans avait été renversé par un véhicule de la caravane publicitaire, en traversant la route, dans l'étape Bazas-Pau. Un accident similaire s'était produit le 14 juillet 2000, lors de l'étape Avignon-Draguignan, où un garçon de 12 ans était décédé.
Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme a pour sa part affirmé que la sécurité était la priorité numéro 1 des organisateurs de l'épreuve depuis plusieurs années. "Depuis le dernier accident mortel en 2002, de très nombreuses mesures ont été prises", a-t-il dit, soulignant que 14.000 gendarmes et 9.000 policiers étaient mobilisés sur les différentes étapes pour assurer la sécurité du public.
L'accident le plus grave remonte à 1964. Un camion de ravitaillement de la gendarmerie avait heurté un pont du côté du Pont de Couze, en Dordogne et provoqué la mort d'une vingtaine de personnes.
Au lendemain du drame qui a endeuillé la Grande Boucle, une minute de silence doit être observée dimanche à Pontarlier au départ de la 15e étape du Tour de France. Un hommage à cette spectatrice de 60 ans qui a été tuée samedi dans un accident impliquant un motard de la Garde républicaine sur la 14e étape du Tour de France entre Colmar et Besançon.
L'accident est survenu après le passage des coureurs échappés et avant le peloton. Sous une pluie battante, la moto s'est couchée sur la chaussée et est allée percuter deux autres spectatrices sur le bas-côté, une femme âgée de 34 ans et une autre de 61 ans. Le motard de la garde républicaine impliqué dans cet accident "n'a commis aucune imprudence selon les premières constatations", a indiqué le procureur-adjoint de Mulhouse. Il a déclaré que le motard devait rouler "à 90 Km/h". Selon lui, "l'imprudence" de la spectatrice qui a traversé la route "serait à l'origine du drame".
Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a "rappelé aux spectateurs du Tour l'impérieuse nécessité de respecter toutes les règles de prudence, afin d'éviter toute prise de risque (...) pour que le Tour de France puisse rester une fête populaire et qu'un tel drame ne se reproduise pas". Même message de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, et Rama Yade, Secrétaire d'Etat chargée des Sports, qui "rappellent que les spectateurs doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande prudence". (...) "Ce dramatique accident ne doit pas faire oublier le remarquable travail effectué depuis de nombreuses années par la garde républicaine", ont souligné les ministres.
Des accidents très rares
Les accidents mortels comme celui survenu samedi sont rares, et le plus souvent dus à l'inattention. Le précédent accident mortel sur le Tour date de 2002. Un garçonnet âgé de sept ans avait été renversé par un véhicule de la caravane publicitaire, en traversant la route, dans l'étape Bazas-Pau. Un accident similaire s'était produit le 14 juillet 2000, lors de l'étape Avignon-Draguignan, où un garçon de 12 ans était décédé.
Le directeur du Tour de France Christian Prudhomme a pour sa part affirmé que la sécurité était la priorité numéro 1 des organisateurs de l'épreuve depuis plusieurs années. "Depuis le dernier accident mortel en 2002, de très nombreuses mesures ont été prises", a-t-il dit, soulignant que 14.000 gendarmes et 9.000 policiers étaient mobilisés sur les différentes étapes pour assurer la sécurité du public.
L'accident le plus grave remonte à 1964. Un camion de ravitaillement de la gendarmerie avait heurté un pont du côté du Pont de Couze, en Dordogne et provoqué la mort d'une vingtaine de personnes.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Contador imperator
Alberto Contador a fait coup double en remportant la 15e étape du Tour de France, entre Pontarlier et Verbier, et en s’emparant du maillot jaune. L’Espagnol a prouvé qu’il était bien le patron du Tour… et de l’équipe Astana. Lance Armstrong, 9e de l’étape, est le grand battu du jour.
C’est en Suisse, patrie de l’horlogerie, qu’Alberto Contador a remis les pendules à l’heure. Sur les pentes du Verbier, col classé en première catégorie dont le sommet constituait l’arrivée de cette étape de 207,5 kilomètres, l’Espagnol a dégagé une impression de facilité déconcertante pour devancer au final Andy Schleck (Saxo Bank) et Vicenzo Nibali (Liquigas) respectivement relégués à 0’43 et 1’03. Le cadet de la fratrie Schleck a bien tenté un moment de suivre Condator, qui a attaqué dès les premiers lacets du Verbier, mais il était dit que le leader d’Astana était bien l’homme fort de ce Tour. Le leader d’Astana ? Cela ne fait désormais plus aucun doute. Lance Armstrong doit se rendre à l’évidence. Ses jambes de 37 ans ne moulinent plus aussi vite qu’il y a encore quelques années. Elles lui permettent d’accompagner les Wiggins, Klöden, Sastre ou Evans, qui terminent tous plus ou moins dans le même temps que l’Américain mais elles ne pouvaient pas aller chercher son jeune coéquipier…
Nocentini c’est fini
Une fois encore, Astana aura parfaitement contrôlé la course, tenant en laisse l’échappée du jour avant de fondre sur elle dans la dernière ascension. Composé par Moncoutié et Moinard (Cofidis), Van den Broeck (Silence-Lotto), Cancellara (Saxo Bank), Flecha (Rabobank), Hesjedal (Garmin), Astarloza (Euskaltel), Gutierrez (Caisse d’Epargne), Spilak (Lampre) et Fédrigo (Bbox Bouygues Telecom), le groupe de fuyards n’a jamais eu véritablement les cartes en main, même si, à un moment, Mikel Astarloza, le mieux classé de cette échappée au général (18e à 3’02), était un maillot jaune provisoire. Rinaldo Nocentini, lui, est un maillot jaune déchu. En dépit de tous ses efforts, l’Italien cède donc sa précieuse tunique au nouveau boss du Tour.
Armstrong profil bas
Au classement général, Contador possède maintenant 1’37 d’avance sur Lance Armstrong et 1’46 sur le surprenant Bradley Wiggins. Si les écarts ne sont pas encore conséquents, au moins Contador a semble-t-il définitivement écarté la menace texane. "Dans la configuration de la course maintenant, non, je ne vais pas attaquer Alberto", a dit Armstrong, interrogé sur France Télévision après l’étape. "Quand un coureur vous met la pression comme ça, et démontre qu’il est le meilleur, on ne peut pas le nier. L’attaquer serait malhonnête et contraire aux règles du cyclisme. Je suis heureux d’être deuxième ce soir et d’être son coéquipier à son service". Ce qui s’appelle un acte d’allégeance… Contador a peut-être fait le plus dur. A 26 ans, l’Espagnol enlève sa deuxième victoire d’étape dans le Tour après celle du Plateau de Beille en 2007, l’année de son succès final. Un signe ?
Alberto Contador a fait coup double en remportant la 15e étape du Tour de France, entre Pontarlier et Verbier, et en s’emparant du maillot jaune. L’Espagnol a prouvé qu’il était bien le patron du Tour… et de l’équipe Astana. Lance Armstrong, 9e de l’étape, est le grand battu du jour.
C’est en Suisse, patrie de l’horlogerie, qu’Alberto Contador a remis les pendules à l’heure. Sur les pentes du Verbier, col classé en première catégorie dont le sommet constituait l’arrivée de cette étape de 207,5 kilomètres, l’Espagnol a dégagé une impression de facilité déconcertante pour devancer au final Andy Schleck (Saxo Bank) et Vicenzo Nibali (Liquigas) respectivement relégués à 0’43 et 1’03. Le cadet de la fratrie Schleck a bien tenté un moment de suivre Condator, qui a attaqué dès les premiers lacets du Verbier, mais il était dit que le leader d’Astana était bien l’homme fort de ce Tour. Le leader d’Astana ? Cela ne fait désormais plus aucun doute. Lance Armstrong doit se rendre à l’évidence. Ses jambes de 37 ans ne moulinent plus aussi vite qu’il y a encore quelques années. Elles lui permettent d’accompagner les Wiggins, Klöden, Sastre ou Evans, qui terminent tous plus ou moins dans le même temps que l’Américain mais elles ne pouvaient pas aller chercher son jeune coéquipier…
Nocentini c’est fini
Une fois encore, Astana aura parfaitement contrôlé la course, tenant en laisse l’échappée du jour avant de fondre sur elle dans la dernière ascension. Composé par Moncoutié et Moinard (Cofidis), Van den Broeck (Silence-Lotto), Cancellara (Saxo Bank), Flecha (Rabobank), Hesjedal (Garmin), Astarloza (Euskaltel), Gutierrez (Caisse d’Epargne), Spilak (Lampre) et Fédrigo (Bbox Bouygues Telecom), le groupe de fuyards n’a jamais eu véritablement les cartes en main, même si, à un moment, Mikel Astarloza, le mieux classé de cette échappée au général (18e à 3’02), était un maillot jaune provisoire. Rinaldo Nocentini, lui, est un maillot jaune déchu. En dépit de tous ses efforts, l’Italien cède donc sa précieuse tunique au nouveau boss du Tour.
Armstrong profil bas
Au classement général, Contador possède maintenant 1’37 d’avance sur Lance Armstrong et 1’46 sur le surprenant Bradley Wiggins. Si les écarts ne sont pas encore conséquents, au moins Contador a semble-t-il définitivement écarté la menace texane. "Dans la configuration de la course maintenant, non, je ne vais pas attaquer Alberto", a dit Armstrong, interrogé sur France Télévision après l’étape. "Quand un coureur vous met la pression comme ça, et démontre qu’il est le meilleur, on ne peut pas le nier. L’attaquer serait malhonnête et contraire aux règles du cyclisme. Je suis heureux d’être deuxième ce soir et d’être son coéquipier à son service". Ce qui s’appelle un acte d’allégeance… Contador a peut-être fait le plus dur. A 26 ans, l’Espagnol enlève sa deuxième victoire d’étape dans le Tour après celle du Plateau de Beille en 2007, l’année de son succès final. Un signe ?
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Sastre hausse le ton
Le vainqueur du Tour de France 2008 estime ne pas être aussi respecté qu’il devrait et le clame avant la dernière semaine décisive pour la victoire finale.
"Je n’ai pas été traité comme il se doit, ni par la presse, ni par l’organisation". Carlos Sastre est plutôt un taiseux d’habitude. L’an dernier, jamais il n’avait annoncé des ambitions démesurées, préférant rester dans l’ombre des frères Schleck dans l’équipe CSC avant de surgir pour conquérir le maillot jaune. Désormais un peu seul dans la formation Cervelo, l’Espagnol vit assez mal l’ombre dans laquelle il est resté depuis le début de la Grande Boucle. Aux organisateurs, il reproche l’interdiction qui lui a été faite de porter le maillot jaune lors de la 1ère étape. Mais ce n’est pas le centre de son agacement.
"Une polémique montée en épingle par les médias, opposant deux coureurs (Armstrong et Contador NDLR), a éclipsé tout le reste. Les seules questions que l’on me pose c’est : "Que pensez-vous de la rivalité Armstrong-Contador, et du fait de rester dans l’ombre ?". C’est un manque de respect. Vous ne racontez le Tour que sous l’angle de ce duel que vous avez créé", a-t-il lancé aux reporters espagnols. "Vous finissez par vous ennuyer, et ensuite, pour sauver le Tour de l’ennui, vous me mettez la pression en me disant, attaque, prend l’initiative, fais-ci, fais-ça ! Tout le monde attend que Carlos Sastre attaque pour sortir le Tour de l’ennui. Mais je ne suis pas là pour ça, je ne suis pas le génie qui sort de sa boîte."
Hier, dans la montée vers Verbier, il a même été un temps distancé par les ténors avant de revenir pour finir à 1’6" de Contador, et avec 29" d’avance sur Armstrong. Au général, il concède 3’52" de retard sur son compatriote. Un gouffre qu’il sait presque insurmontable : "Le Tour ne se termine qu’à Paris. Toutes les étapes qui restent sont très dures, mais il faut être réaliste, ce sera difficile." De nouveau tapi dans l’ombre, Calos Sastre peut-il encore redistribuer les cartes aur prix d’une nouvelle étape d’anthologie ? Ce n’est pas sûr. Mais après avoir conquis l’Alpe-d’Huez en 2008, il veut s’emparer d’un autre sommet mythique : le Ventoux. "Maintenant, l’étape la plus importante pour moi, c’est celle du Mon-Ventoux, je veux essayer de la gagner".
Le vainqueur du Tour de France 2008 estime ne pas être aussi respecté qu’il devrait et le clame avant la dernière semaine décisive pour la victoire finale.
"Je n’ai pas été traité comme il se doit, ni par la presse, ni par l’organisation". Carlos Sastre est plutôt un taiseux d’habitude. L’an dernier, jamais il n’avait annoncé des ambitions démesurées, préférant rester dans l’ombre des frères Schleck dans l’équipe CSC avant de surgir pour conquérir le maillot jaune. Désormais un peu seul dans la formation Cervelo, l’Espagnol vit assez mal l’ombre dans laquelle il est resté depuis le début de la Grande Boucle. Aux organisateurs, il reproche l’interdiction qui lui a été faite de porter le maillot jaune lors de la 1ère étape. Mais ce n’est pas le centre de son agacement.
"Une polémique montée en épingle par les médias, opposant deux coureurs (Armstrong et Contador NDLR), a éclipsé tout le reste. Les seules questions que l’on me pose c’est : "Que pensez-vous de la rivalité Armstrong-Contador, et du fait de rester dans l’ombre ?". C’est un manque de respect. Vous ne racontez le Tour que sous l’angle de ce duel que vous avez créé", a-t-il lancé aux reporters espagnols. "Vous finissez par vous ennuyer, et ensuite, pour sauver le Tour de l’ennui, vous me mettez la pression en me disant, attaque, prend l’initiative, fais-ci, fais-ça ! Tout le monde attend que Carlos Sastre attaque pour sortir le Tour de l’ennui. Mais je ne suis pas là pour ça, je ne suis pas le génie qui sort de sa boîte."
Hier, dans la montée vers Verbier, il a même été un temps distancé par les ténors avant de revenir pour finir à 1’6" de Contador, et avec 29" d’avance sur Armstrong. Au général, il concède 3’52" de retard sur son compatriote. Un gouffre qu’il sait presque insurmontable : "Le Tour ne se termine qu’à Paris. Toutes les étapes qui restent sont très dures, mais il faut être réaliste, ce sera difficile." De nouveau tapi dans l’ombre, Calos Sastre peut-il encore redistribuer les cartes aur prix d’une nouvelle étape d’anthologie ? Ce n’est pas sûr. Mais après avoir conquis l’Alpe-d’Huez en 2008, il veut s’emparer d’un autre sommet mythique : le Ventoux. "Maintenant, l’étape la plus importante pour moi, c’est celle du Mon-Ventoux, je veux essayer de la gagner".
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Astarloza avec panache
L’Espagnol Mikel Astarloza (Euskaltel) a remporté la 16e étape du Tour entre Martigny et Bourg-Saint-Maurice, signant ainsi sa première victoire sur la Grand Boucle. Il a devancé les Français Sandy Casar (FDJ) et Pierrick Fédrigo (Bbox Bouygues Telecom). L’Espagnol Alberto Contador (Astana) conserve le maillot jaune de leader.
Après avoir souffert dans les hauteurs du Verbier, le peloton s’attaquait, au lendemain de la journée de repos, au difficile parcours entre Martigny et Bourg Saint-Maurice. Un tracé de 159km ponctué par les cols mythiques du Grand et du Petit Saint-Bernard, respectivement hors-catégorie et de première catégorie. De quoi enthousiasmer les grimpeurs même si aucun coureur de la génération actuelle n’a franchi ces deux cols. Cela faisait en effet cinquante ans que les deux cols n’avaient plus été au programme du Tour.
Pellizotti donne le ton
Ragaillardis par la journée de repos, les coureurs entamaient la 16ème étape sur les chapeaux de roue et il ne fallait pas attendre bien longtemps pour assister à la première attaque en règle. Un groupe d’une quinzaine d’hommes s’échappait autour du km5 avec notamment l’Italien Franco Pellizotti (Liquigas), le Russe Vladimir Karpets (Katusha) et pas moins d’une demi-douzaine de Français (Bouet, Vogondy, Rolland, Moncoutié, Fédrigo, Casar, Goubert). Au fil des kilomètres, et surtout dans l’ascension du Grand Saint-Bernard, Pellizotti et Karpets prenaient les devants et lâchaient leurs compagnons d’échappée. L’Italien, 3e du Giro 2009, franchissait la première difficulté de la journée (2473 m) en tête, suivi par le Russe de Katusha. Le peloton, mené par la formation kazakh Astana, accusait alors deux minutes de retard. Un retard qui allait encore s’accentuer lors de la descente dans la splendide Vallée d’Aoste. A l‘arrière de la course, un groupe emmené par le Britannique Mark Cavendish (columbia) était distancé à plus de 11 minutes du duo de tête.
Les Tricolores en bonne position
L’ascension du Petit Saint-Bernard (2188 m) allait tirer sérieusement sur les réserves du tandem Pellizotti/Karpets qui voyait son avance se réduire lentement mais sûrement. Alors que les deux hommes avaient compté plus d’une minute sur le groupe de contre-attaque, elle passait à trente secondes en seulement quelques kilomètres et l’irrémédiable jonction se faisait au km98. De son côté, le groupe du maillot jaune se réduisait par l’arrière et ne comptait plus qu’environ 70 coureurs à 45km de l’arrivée. A l’avant, Laurent Lefèvre (Bbox Bouygues Telecom) tentait une accélération mais était rapidement rattrapé. A 6km du col, Pellizotti et Van den Broeck (Silence-Lotto) s’échappait à leur tour suivi par Mikel Astarloza (Euskatel) et Amaël Moinard (Cofidis). Comme pour le Grand Saint-Bernard, c’était Pellizotti qui franchissait le col du Petit Saint-Bernard en tête. Dans le même temps, Lance Armstrong s’élançait à vive et rattrapait avec autorité le groupe du maillot jaune. La descente enregistrait son lot de chutes, à l’image de l’Allemand Jens Voigt (Saxo Bank) qui allait abandonner. A 20km de l’arrivée, le quatuor de tête avait 20 secondes d’avance sur le groupe de poursuivants composé notamment de Stéphane Goubert (AG2R), Sandy Casar (FDJ) et Pierrick Fédrigo (Bbox).
Astarloza dans le dernier kilomètre
Dans les cinq derniers kilomètres, le suspense augmentait à mesure que les poursuivants se rapprochaient dangereusement du groupe de tête. Après une première tentative avortée d’Amaël Moinard, Astarloza répliquait dans le dernier kilomètre et menait son offensive jusqu’à la ligne d’arrivée où il signait sa première victoire sur le Tour de France. Les Français Sandy Casar et Pierrick Fédrigo prenaient respectivement les 2e et 3e places. Une belle perf’ pour les Tricolores qui squattaient cinq des dix premières places du classement de l’étape. Franco Pellizotti, principal animateur de cette 16e étape, en profitait, lui, pour accroître son avance en tête du classement du maillot à pois.
L’Espagnol Mikel Astarloza (Euskaltel) a remporté la 16e étape du Tour entre Martigny et Bourg-Saint-Maurice, signant ainsi sa première victoire sur la Grand Boucle. Il a devancé les Français Sandy Casar (FDJ) et Pierrick Fédrigo (Bbox Bouygues Telecom). L’Espagnol Alberto Contador (Astana) conserve le maillot jaune de leader.
Après avoir souffert dans les hauteurs du Verbier, le peloton s’attaquait, au lendemain de la journée de repos, au difficile parcours entre Martigny et Bourg Saint-Maurice. Un tracé de 159km ponctué par les cols mythiques du Grand et du Petit Saint-Bernard, respectivement hors-catégorie et de première catégorie. De quoi enthousiasmer les grimpeurs même si aucun coureur de la génération actuelle n’a franchi ces deux cols. Cela faisait en effet cinquante ans que les deux cols n’avaient plus été au programme du Tour.
Pellizotti donne le ton
Ragaillardis par la journée de repos, les coureurs entamaient la 16ème étape sur les chapeaux de roue et il ne fallait pas attendre bien longtemps pour assister à la première attaque en règle. Un groupe d’une quinzaine d’hommes s’échappait autour du km5 avec notamment l’Italien Franco Pellizotti (Liquigas), le Russe Vladimir Karpets (Katusha) et pas moins d’une demi-douzaine de Français (Bouet, Vogondy, Rolland, Moncoutié, Fédrigo, Casar, Goubert). Au fil des kilomètres, et surtout dans l’ascension du Grand Saint-Bernard, Pellizotti et Karpets prenaient les devants et lâchaient leurs compagnons d’échappée. L’Italien, 3e du Giro 2009, franchissait la première difficulté de la journée (2473 m) en tête, suivi par le Russe de Katusha. Le peloton, mené par la formation kazakh Astana, accusait alors deux minutes de retard. Un retard qui allait encore s’accentuer lors de la descente dans la splendide Vallée d’Aoste. A l‘arrière de la course, un groupe emmené par le Britannique Mark Cavendish (columbia) était distancé à plus de 11 minutes du duo de tête.
Les Tricolores en bonne position
L’ascension du Petit Saint-Bernard (2188 m) allait tirer sérieusement sur les réserves du tandem Pellizotti/Karpets qui voyait son avance se réduire lentement mais sûrement. Alors que les deux hommes avaient compté plus d’une minute sur le groupe de contre-attaque, elle passait à trente secondes en seulement quelques kilomètres et l’irrémédiable jonction se faisait au km98. De son côté, le groupe du maillot jaune se réduisait par l’arrière et ne comptait plus qu’environ 70 coureurs à 45km de l’arrivée. A l’avant, Laurent Lefèvre (Bbox Bouygues Telecom) tentait une accélération mais était rapidement rattrapé. A 6km du col, Pellizotti et Van den Broeck (Silence-Lotto) s’échappait à leur tour suivi par Mikel Astarloza (Euskatel) et Amaël Moinard (Cofidis). Comme pour le Grand Saint-Bernard, c’était Pellizotti qui franchissait le col du Petit Saint-Bernard en tête. Dans le même temps, Lance Armstrong s’élançait à vive et rattrapait avec autorité le groupe du maillot jaune. La descente enregistrait son lot de chutes, à l’image de l’Allemand Jens Voigt (Saxo Bank) qui allait abandonner. A 20km de l’arrivée, le quatuor de tête avait 20 secondes d’avance sur le groupe de poursuivants composé notamment de Stéphane Goubert (AG2R), Sandy Casar (FDJ) et Pierrick Fédrigo (Bbox).
Astarloza dans le dernier kilomètre
Dans les cinq derniers kilomètres, le suspense augmentait à mesure que les poursuivants se rapprochaient dangereusement du groupe de tête. Après une première tentative avortée d’Amaël Moinard, Astarloza répliquait dans le dernier kilomètre et menait son offensive jusqu’à la ligne d’arrivée où il signait sa première victoire sur le Tour de France. Les Français Sandy Casar et Pierrick Fédrigo prenaient respectivement les 2e et 3e places. Une belle perf’ pour les Tricolores qui squattaient cinq des dix premières places du classement de l’étape. Franco Pellizotti, principal animateur de cette 16e étape, en profitait, lui, pour accroître son avance en tête du classement du maillot à pois.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Des cols en pagaille
Cols et côtes se succèdent dans la 17e étape du Tour qui mène le peloton sur 169,5 km de Bourg-Saint-Maurice au Grand-Bornand. Cinq ascensions, dont quatre classées en première catégorie, figurent sur le parcours.
C’est une des épreuves les plus attendues de l’édition 2009. Une étape qui devrait offrir une belle bataille entre les coureurs et pourrait bien sceller le sort de quelques uns d’entre eux. Si l’Américain Lance Armstrong (Astana), qui a reconnu le parcours, estime que le tracé entre Bourg-Saint-Maurice et le Grand-Bornand est le plus relevé cette saison, le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank), actuellement 5e au général, espère bien tirer son épingle du jeu. L’Italien Franco Pellizotti tentera lui de trouver l’énergie - pas facile après sa prestation de la veille - pour conforter son avance au classement du meilleur grimpeur.
Pour ce faire, à froid, le peloton se risquera sur le Cormet de Roselend, une montée de 18 kilomètres (à 5,7 %) jusqu’au somptueux panorama qu’offre l’altitude de 1.968 mètres, le point le plus haut du jour. Il descendra ensuite vers le Beaufortain pour escalader le col des Saisies (Km 56) et rejoindre Sallanches, le site des Championnats du monde 1980. La route s’élève de nouveau dans la côte d’Araches (Km 111,5), la seule montée du jour classée en deuxième catégorie.
Après le passage à Cluses, les coureurs devront grimper le col de Romme (Km 140,5), une difficulté inédite de 8,8 kilomètres (à 8,9 %) qui sert de raide marche-pied à la partie finale de la Colombière (7,5 km à 8,5 %) abordée après une courte descente. Le sommet est situé à 15 kilomètres de l’arrivée au Grand-Bornand, qui accueille pour la 6e fois le Tour. Lors de la précédente venue de la Grande Boucle dans la station de la skieuse Tessa Worley, la victoire était revenue à l’Allemand Linus Gerdemann (2007).
Cols et côtes se succèdent dans la 17e étape du Tour qui mène le peloton sur 169,5 km de Bourg-Saint-Maurice au Grand-Bornand. Cinq ascensions, dont quatre classées en première catégorie, figurent sur le parcours.
C’est une des épreuves les plus attendues de l’édition 2009. Une étape qui devrait offrir une belle bataille entre les coureurs et pourrait bien sceller le sort de quelques uns d’entre eux. Si l’Américain Lance Armstrong (Astana), qui a reconnu le parcours, estime que le tracé entre Bourg-Saint-Maurice et le Grand-Bornand est le plus relevé cette saison, le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank), actuellement 5e au général, espère bien tirer son épingle du jeu. L’Italien Franco Pellizotti tentera lui de trouver l’énergie - pas facile après sa prestation de la veille - pour conforter son avance au classement du meilleur grimpeur.
Pour ce faire, à froid, le peloton se risquera sur le Cormet de Roselend, une montée de 18 kilomètres (à 5,7 %) jusqu’au somptueux panorama qu’offre l’altitude de 1.968 mètres, le point le plus haut du jour. Il descendra ensuite vers le Beaufortain pour escalader le col des Saisies (Km 56) et rejoindre Sallanches, le site des Championnats du monde 1980. La route s’élève de nouveau dans la côte d’Araches (Km 111,5), la seule montée du jour classée en deuxième catégorie.
Après le passage à Cluses, les coureurs devront grimper le col de Romme (Km 140,5), une difficulté inédite de 8,8 kilomètres (à 8,9 %) qui sert de raide marche-pied à la partie finale de la Colombière (7,5 km à 8,5 %) abordée après une courte descente. Le sommet est situé à 15 kilomètres de l’arrivée au Grand-Bornand, qui accueille pour la 6e fois le Tour. Lors de la précédente venue de la Grande Boucle dans la station de la skieuse Tessa Worley, la victoire était revenue à l’Allemand Linus Gerdemann (2007).
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Nicolas Sarkozy présent sur la route du Tour de France
Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi 22 juillet après-midi sur le Tour de France pour suivre la fin de la principale étape des Alpes entre Bourg-Saint-Maurice et le Grand-Bornand.
Le président de la République est arrivé avant la montée du col de Romme, l'avant-dernière difficulté du jour à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée.
Le chef de l'Etat a pris place dans la voiture du directeur du Tour Christian Prudhomme.
C'est la deuxième fois que Nicolas Sarkozy vient sur le Tour de France depuis son élection en mai 2007.
En juillet 2007, il avait assisté à la fin de l'étape entre Val d'Isère et Briançon.
Le Tour est "victime du dopage et pas coupable du dopage"
A l'occasion d'un entretien accordé à Michel Drucker diffusé le 14 juillet, Nicolas Sarkozy a défendu sa passion pour le vélo et le Tour de France. "Le mois de juillet sans le Tour de France, ce ne serait pas un mois de juillet (...) le Tour de France est un grand moment d'union nationale", a-t-il estimé, confiant qu'il regarde l'arrivée des étapes de l'épreuve dès "qu'[il] a une minute dans l'après-midi". Le président a également défendu "cette institution qu'est le Tour de France", estimant que la compétition est "victime du dopage et pas coupable du dopage".
Avant lui, les visites de président sur le Tour de France étaient rares. En 1998, Jacques Chirac avait suivi une partie d'un contre-la-montre de Corrèze et, en 1975, Valéry Giscard d'Estaing avait remis à Paris le maillot jaune de vainqueur à Bernard Thévenet.
Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi 22 juillet après-midi sur le Tour de France pour suivre la fin de la principale étape des Alpes entre Bourg-Saint-Maurice et le Grand-Bornand.
Le président de la République est arrivé avant la montée du col de Romme, l'avant-dernière difficulté du jour à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée.
Le chef de l'Etat a pris place dans la voiture du directeur du Tour Christian Prudhomme.
C'est la deuxième fois que Nicolas Sarkozy vient sur le Tour de France depuis son élection en mai 2007.
En juillet 2007, il avait assisté à la fin de l'étape entre Val d'Isère et Briançon.
Le Tour est "victime du dopage et pas coupable du dopage"
A l'occasion d'un entretien accordé à Michel Drucker diffusé le 14 juillet, Nicolas Sarkozy a défendu sa passion pour le vélo et le Tour de France. "Le mois de juillet sans le Tour de France, ce ne serait pas un mois de juillet (...) le Tour de France est un grand moment d'union nationale", a-t-il estimé, confiant qu'il regarde l'arrivée des étapes de l'épreuve dès "qu'[il] a une minute dans l'après-midi". Le président a également défendu "cette institution qu'est le Tour de France", estimant que la compétition est "victime du dopage et pas coupable du dopage".
Avant lui, les visites de président sur le Tour de France étaient rares. En 1998, Jacques Chirac avait suivi une partie d'un contre-la-montre de Corrèze et, en 1975, Valéry Giscard d'Estaing avait remis à Paris le maillot jaune de vainqueur à Bernard Thévenet.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Tour de France 2009
Une victoire en famille pour les frères Schleck
Frank Schleck, le coureur de la Saxo Bank, a remporté la 17e étape entre Bourg-Saint-Maurice et Le Grand Bornand en compagnie de son frère et coéquipier, Andy Schleck. Le maillot jaune Alberto Contador, qui n’a pas travaillé pour créer l’écart avec les poursuivants, a été grand seigneur et n’a pas disputé le sprint final. L’Américain d’Astana, Lance Armstrong, termine à la 4e place après avoir distancé Bradley Wiggins.
Frank Schleck, le coureur de la Saxo Bank, a remporté la 17e étape entre Bourg-Saint-Maurice et Le Grand Bornand en compagnie de son frère et coéquipier, Andy Schleck. Le maillot jaune Alberto Contador, qui n’a pas travaillé pour créer l’écart avec les poursuivants, a été grand seigneur et n’a pas disputé le sprint final. L’Américain d’Astana, Lance Armstrong, termine à la 4e place après avoir distancé Bradley Wiggins.
Frodon- Nounou d'enfer
-
Nombre de messages : 43899
Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|