Tour de France 2009
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Re: Tour de France 2009
Contador trop fort !
L’Espagnol n’en finit pas d’impressionner sur ce Tour. Le maillot jaune a avalé les 40,5 kilomètres du parcours en 48’31", déposant le Suisse de la Saxo Bank, Fabian Cancellara, à la seconde place pour une différence de 3 secondes. Lance Armstrong, auteur d’une bonne performance, a réussi son pari, celui d’atteindre le podium au classement général (3e). Andy Schleck conserve sa deuxième place alors que son frère, Frank, rétrograde à la 4e. Côté français, Christophe Le Mevel se classe 10e du classement général à l’issue de ce contre-la-montre plein de suspense.
Ce contre-la-montre individuel avait des allures d’une course poursuite. Fabian Cancellara, a profité de cette 18e étape pour montrer qu’il restait un des grands cadors de cet exercice. Lui qui a détenu le maillot jaune durant les six premières étapes n’a pas traîné en chemin. Réalisant un chrono sous la barre des 50’ (48’34’’) avec une moyenne de 50 kilomètre/heure, Spartacus a frappé fort. Parti un peu en dedans, il a refait une partie de son retard dans l’ascension de la côte de Bluffy puis il a surtout été capable de relancer l’allure dans les 12 derniers kilomètres où ses adversaires ont lâché du lest. Mikhail Ignatiev, le jeune coureur de la Team Katusha, a lui aussi brillé lors de cette épreuve de vitesse. Vainqueur en 2005 du championnat du monde du contre-la-montre des moins de 23 ans, il termine 3e de l’étape à 15 seconde du conquistador qu’est Contador. Les frères Schleck, eux, étaient attendus autour du lac d’Annecy. Leurs places sur le podium faisant l’objet de nombreuses convoitises, Andy s’est montré à la hauteur. Il conserve sa deuxième place au classement général avec 5’25"" d’avance sur Armstrong. En revanche, son frère Frank a été déchu du podium suite à la performance de l’Américain septuple vainqueur de la Grande Boucle. Les Schleck, qui ne sont pas de très bons rouleurs, ont néanmoins limité la casse.
Mais ce contre-la-montre a véritablement été marqué par la performance énormissime de Contador. On le connaissait très bon grimpeur, on l’a découvert très bon rouleur. Quatre jours après avoir lâché tous ses rivaux dans la montée vers le Verbier, l’Espagnol a affolé les chronomètres. Après avoir accru son avance au sommet de la côte de Bluffy, seule difficulté véritable de ce parcours, il a tout juste faibli -comme tous les autres favoris- dans la descente ramenant vers la ligne d’arrivée. Sa victoire est d’autant plus méritée que la route a été rendue glissante en raison d’une pluie qui est tombée sur les routes d’Annecy juste avant le départ des favoris.
Christophe le Mével, lui, fait honneur aux Français. Le coureur de la Française des Jeux, qui souffre d’un début d’angine, a réalisé une belle performance et se classe dans le Top 10 du classement général, à la 10e place. Il devient ainsi le français le mieux classé du Tour. Sylvain Chavanel, attaquant chevronné, réussi l’exploit de terminer devant Lance Armstrong. Il se classe 14e de l’étape. Demain, les coureurs retrouveront de l’altitude avec une nouvelle étape de montagne. Mais en attendant, on ne retient qu’une seule chose : Contador est vraiment trop fort.
L’Espagnol n’en finit pas d’impressionner sur ce Tour. Le maillot jaune a avalé les 40,5 kilomètres du parcours en 48’31", déposant le Suisse de la Saxo Bank, Fabian Cancellara, à la seconde place pour une différence de 3 secondes. Lance Armstrong, auteur d’une bonne performance, a réussi son pari, celui d’atteindre le podium au classement général (3e). Andy Schleck conserve sa deuxième place alors que son frère, Frank, rétrograde à la 4e. Côté français, Christophe Le Mevel se classe 10e du classement général à l’issue de ce contre-la-montre plein de suspense.
Ce contre-la-montre individuel avait des allures d’une course poursuite. Fabian Cancellara, a profité de cette 18e étape pour montrer qu’il restait un des grands cadors de cet exercice. Lui qui a détenu le maillot jaune durant les six premières étapes n’a pas traîné en chemin. Réalisant un chrono sous la barre des 50’ (48’34’’) avec une moyenne de 50 kilomètre/heure, Spartacus a frappé fort. Parti un peu en dedans, il a refait une partie de son retard dans l’ascension de la côte de Bluffy puis il a surtout été capable de relancer l’allure dans les 12 derniers kilomètres où ses adversaires ont lâché du lest. Mikhail Ignatiev, le jeune coureur de la Team Katusha, a lui aussi brillé lors de cette épreuve de vitesse. Vainqueur en 2005 du championnat du monde du contre-la-montre des moins de 23 ans, il termine 3e de l’étape à 15 seconde du conquistador qu’est Contador. Les frères Schleck, eux, étaient attendus autour du lac d’Annecy. Leurs places sur le podium faisant l’objet de nombreuses convoitises, Andy s’est montré à la hauteur. Il conserve sa deuxième place au classement général avec 5’25"" d’avance sur Armstrong. En revanche, son frère Frank a été déchu du podium suite à la performance de l’Américain septuple vainqueur de la Grande Boucle. Les Schleck, qui ne sont pas de très bons rouleurs, ont néanmoins limité la casse.
Mais ce contre-la-montre a véritablement été marqué par la performance énormissime de Contador. On le connaissait très bon grimpeur, on l’a découvert très bon rouleur. Quatre jours après avoir lâché tous ses rivaux dans la montée vers le Verbier, l’Espagnol a affolé les chronomètres. Après avoir accru son avance au sommet de la côte de Bluffy, seule difficulté véritable de ce parcours, il a tout juste faibli -comme tous les autres favoris- dans la descente ramenant vers la ligne d’arrivée. Sa victoire est d’autant plus méritée que la route a été rendue glissante en raison d’une pluie qui est tombée sur les routes d’Annecy juste avant le départ des favoris.
Christophe le Mével, lui, fait honneur aux Français. Le coureur de la Française des Jeux, qui souffre d’un début d’angine, a réalisé une belle performance et se classe dans le Top 10 du classement général, à la 10e place. Il devient ainsi le français le mieux classé du Tour. Sylvain Chavanel, attaquant chevronné, réussi l’exploit de terminer devant Lance Armstrong. Il se classe 14e de l’étape. Demain, les coureurs retrouveront de l’altitude avec une nouvelle étape de montagne. Mais en attendant, on ne retient qu’une seule chose : Contador est vraiment trop fort.
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Tour de France 2009
Baroud à l’honneur
La 19e étape du Tour de France entre Bourgoin-Jallieu et Aubenas, longue de 178 kilomètres, se présente comme un bon entraînement pour les coureurs avant d’affronter, samedi, le Mont Ventoux. Cette étape aux allures piégeuse va également donner l’occasion aux baroudeurs de la Grande Boucle de briller une dernière fois.
Si la majorité du peloton traverse les cols en souffrance, en revanche, baroudeurs et grimpeurs de cette édition 2009 ne sont pas dans le même état d’esprit. Eux voient en cette avant-dernière étape la cloche montagneuse retentir, signalant ainsi la fin imminente des épreuves de montagne. L’occasion pour les coureurs chevronnés de se montrer.Côté français, on compte bien s’activer. Sylvain Chavanel (Quick Step), remis de sa fringale, aura à cœur de remporter une étape. Mais la colonie des Bbox Bouygues Telecom, composée de Pierrick Fédrigo, Thomas Voeckler, Laurent Lefevre et Yuri Trofimov sera elle aussi de sortie. Sans oublier
Et cette 19e étape promet un beau spectacle car elle ne sera pas de tout repos. Après deux côtes de quatrième catégorie (Km 6,5 et Km 40,5) peu après le départ de la ville où le rugby est roi, les coureurs devront surpasser une seule difficulté de relief marquée, le col de l’Escrinet, dont le sommet est situé à seulement 16 kilomètres de l’arrivée. L’ascension, classée en deuxième catégorie, s’allonge sur 14 kilomètres à la sortie de Privas. Mais elle présente une pente moyenne limitée à 4,1 %, suffisante cependant pour décourager les purs sprinteurs avant de rejoindre Aubenas. L’arrivée, quant à elle, se disputera au bout d’une ligne droite de 320 mètres. De cette étape mouvementée, va découler probablement une course nerveuse. Néanmoins, une chose est sûre : entre les spécialistes de la montagne et les bons rouleurs, ce sera "œil pour œil, dent pour dent".
La 19e étape du Tour de France entre Bourgoin-Jallieu et Aubenas, longue de 178 kilomètres, se présente comme un bon entraînement pour les coureurs avant d’affronter, samedi, le Mont Ventoux. Cette étape aux allures piégeuse va également donner l’occasion aux baroudeurs de la Grande Boucle de briller une dernière fois.
Si la majorité du peloton traverse les cols en souffrance, en revanche, baroudeurs et grimpeurs de cette édition 2009 ne sont pas dans le même état d’esprit. Eux voient en cette avant-dernière étape la cloche montagneuse retentir, signalant ainsi la fin imminente des épreuves de montagne. L’occasion pour les coureurs chevronnés de se montrer.Côté français, on compte bien s’activer. Sylvain Chavanel (Quick Step), remis de sa fringale, aura à cœur de remporter une étape. Mais la colonie des Bbox Bouygues Telecom, composée de Pierrick Fédrigo, Thomas Voeckler, Laurent Lefevre et Yuri Trofimov sera elle aussi de sortie. Sans oublier
Et cette 19e étape promet un beau spectacle car elle ne sera pas de tout repos. Après deux côtes de quatrième catégorie (Km 6,5 et Km 40,5) peu après le départ de la ville où le rugby est roi, les coureurs devront surpasser une seule difficulté de relief marquée, le col de l’Escrinet, dont le sommet est situé à seulement 16 kilomètres de l’arrivée. L’ascension, classée en deuxième catégorie, s’allonge sur 14 kilomètres à la sortie de Privas. Mais elle présente une pente moyenne limitée à 4,1 %, suffisante cependant pour décourager les purs sprinteurs avant de rejoindre Aubenas. L’arrivée, quant à elle, se disputera au bout d’une ligne droite de 320 mètres. De cette étape mouvementée, va découler probablement une course nerveuse. Néanmoins, une chose est sûre : entre les spécialistes de la montagne et les bons rouleurs, ce sera "œil pour œil, dent pour dent".
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Re: Tour de France 2009
Armstrong lance sa nouvelle équipe
L’Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, a annoncé son départ de l’équipe d’Astana pour rejoindre Radio Shack, une formation américaine sponsorisée par le géant de l’électroménager aux États-Unis.
RadioShack sera le nom de la prochaine équipe de Lance Armstrong à partir de 2010 : L’annonce a été faite jeudi soir par un communiqué de l’entreprise texane -anciennement Tandy- fabricant des ordinateurs.
RadioShack parrainera également la fondation de lutte contre le cancer d’Arsmtrong, Livestrong. RadioShack Partners compte 35.000 employés et 6000 magasins aux Etats-Unis. A près de 38 ans, anniversaire qu’il doit fêter le 18 septembre, Lance Armstrong s’est déjà projeté pour 2010 puisqu’il a marqué son intention d’être présent sur le Tour l’année prochaine.
"Je ne ressens pas les effets de l’âge", a estimé en début de semaine le détenteur du record des victoires dans la Grande Boucle. Armstrong, qui a annoncé en septembre dernier son retour à la compétition, est revenu cette saison dans l’équipe Astana dirigée par Johan Bruyneel, l’homme qui l’a accompagné dans ses sept Tours de France victorieux (1999 à 2005). Cette formation à capitaux kazakhes a présenté cette année l’effectif le plus impressionnant du peloton avec plusieurs leaders potentiels, tels l’Espagnol Alberto Contador, en passe de gagner pour la deuxième fois le Tour de France, l’Américain Levi Leipheimer et l’Allemand Andreas Klöden, en plus d’Armstrong. Mais son parcours a été agité durablement par un conflit larvé entre les dirigeants kazakhs et Johan Bruyneel qui a fini par être porté au printemps sur la place publique.
Séparation
Un retard de paiement de salaires a amené Bruyneel à gommer le nom d’Astana des maillots de l’équipe pendant une partie du Giro et du Dauphiné. La volonté d’Alexandre Vinoukourov, le coureur emblématique du Kazakhstan, de reprendre sa place après la fin prochaine de sa suspension pour dopage a provoqué une nouvelle crise fin juin. Mardi dernier, Bruyneel a fini par officialiser sa séparation avec Astana.
Depuis ses débuts professionnels en août 1992 aussitôt après les JO de Barcelone, Armstrong a porté le plus souvent les couleurs d’une équipe américaine. Après Motorola (1992 à 1996), il a signé pour l’équipe française Cofidis fin 1996 juste avant d’interrompre son activité cycliste pour soigner son cancer. Il est revenu en 1998 chez US Postal, pour laquelle il a gagné l’année suivante le premier de ses sept Tours de France.
Le Texan a défendu jusqu’en 2004 le maillot de la poste américaine qui a passé le relais en 2005 à Discovery Channel. Le groupe, toujours dirigé par Bruyneel, s’est retiré fin 2007, deux ans après l’arrêt de carrière d’Armstrong. Depuis plusieurs mois, Armstrong a évoqué l’hypothèse d’être responsable d’une équipe à l’avenir. Il s’est déjà impliqué pour monter une formation espoirs dans son pays, avec notamment Taylor Phinney, l’un des talents les plus prometteurs du cyclisme américain.
L’Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France, a annoncé son départ de l’équipe d’Astana pour rejoindre Radio Shack, une formation américaine sponsorisée par le géant de l’électroménager aux États-Unis.
RadioShack sera le nom de la prochaine équipe de Lance Armstrong à partir de 2010 : L’annonce a été faite jeudi soir par un communiqué de l’entreprise texane -anciennement Tandy- fabricant des ordinateurs.
RadioShack parrainera également la fondation de lutte contre le cancer d’Arsmtrong, Livestrong. RadioShack Partners compte 35.000 employés et 6000 magasins aux Etats-Unis. A près de 38 ans, anniversaire qu’il doit fêter le 18 septembre, Lance Armstrong s’est déjà projeté pour 2010 puisqu’il a marqué son intention d’être présent sur le Tour l’année prochaine.
"Je ne ressens pas les effets de l’âge", a estimé en début de semaine le détenteur du record des victoires dans la Grande Boucle. Armstrong, qui a annoncé en septembre dernier son retour à la compétition, est revenu cette saison dans l’équipe Astana dirigée par Johan Bruyneel, l’homme qui l’a accompagné dans ses sept Tours de France victorieux (1999 à 2005). Cette formation à capitaux kazakhes a présenté cette année l’effectif le plus impressionnant du peloton avec plusieurs leaders potentiels, tels l’Espagnol Alberto Contador, en passe de gagner pour la deuxième fois le Tour de France, l’Américain Levi Leipheimer et l’Allemand Andreas Klöden, en plus d’Armstrong. Mais son parcours a été agité durablement par un conflit larvé entre les dirigeants kazakhs et Johan Bruyneel qui a fini par être porté au printemps sur la place publique.
Séparation
Un retard de paiement de salaires a amené Bruyneel à gommer le nom d’Astana des maillots de l’équipe pendant une partie du Giro et du Dauphiné. La volonté d’Alexandre Vinoukourov, le coureur emblématique du Kazakhstan, de reprendre sa place après la fin prochaine de sa suspension pour dopage a provoqué une nouvelle crise fin juin. Mardi dernier, Bruyneel a fini par officialiser sa séparation avec Astana.
Depuis ses débuts professionnels en août 1992 aussitôt après les JO de Barcelone, Armstrong a porté le plus souvent les couleurs d’une équipe américaine. Après Motorola (1992 à 1996), il a signé pour l’équipe française Cofidis fin 1996 juste avant d’interrompre son activité cycliste pour soigner son cancer. Il est revenu en 1998 chez US Postal, pour laquelle il a gagné l’année suivante le premier de ses sept Tours de France.
Le Texan a défendu jusqu’en 2004 le maillot de la poste américaine qui a passé le relais en 2005 à Discovery Channel. Le groupe, toujours dirigé par Bruyneel, s’est retiré fin 2007, deux ans après l’arrêt de carrière d’Armstrong. Depuis plusieurs mois, Armstrong a évoqué l’hypothèse d’être responsable d’une équipe à l’avenir. Il s’est déjà impliqué pour monter une formation espoirs dans son pays, avec notamment Taylor Phinney, l’un des talents les plus prometteurs du cyclisme américain.
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Re: Tour de France 2009
Cavendish passe la cinquième
Le britannique de la Columbia, Mark Cavendish, aura été le premier à franchir la ligne d’arrivée à Aubenas à l’issue d’un sprint. ’Cav’, considéré comme le coureur le plus rapide du monde, remporte ainsi sa 5e victoire d’étape sue ce Tour et améliore son record de l’an passé (4 victoires). Le Norvégien porteur du maillot vert, Thor Hushvod, finit deuxième. Le Français Christophe Le Mével, quant à lui, récupère sa 9e place au classement général.
Cette 19e étape se présentait comme la dernière occasion pour les coureurs du peloton, qui jusqu’à présent n’avaient pas connu le succès, de briller. On s’attendait à un départ mouvementé, on l’a eu. Dès les débuts de la course (km 164), un groupe de tête se forme après être sorti du gruppetto. On compte parmi eux l’Australien Cadel Evans, désireux de réaliser une belle performance pour lui qui est passé à côté de son Tour de France. Quelques coureurs de l’AG2R-La-Mondiale (Jose Luis Arrieta, Chritophe Riblon et Nicolas Roche) étaient eux aussi en avant de la course. Une échappée d’une vingtaine de coureurs a ouvert la route à partir du 15e kilomètre sans parvenir à prendre plus de 2’ 50"" d’avance sur un peloton le plus souvent mené par les coureurs de la Rabobank. Les cinq derniers rescapés ( LeonardoDuque, Jose Luis Arrieta, David Millar, Yaroslav Popovych, Jose Ivan Gutierrez) ont été repris au pied du petit col de l’Escrinet, malgré l’insistance du Colombien Duque, rejoint à 31 kilomètres de l’arrivée. Mais la course prendra toute sa splendeur à partir du moment où le coureur témairaire de la Bbox Bouygues Telecom, Laurent Lefevre décide de lancer une offensive au kilomètre 24. Personne ne le suit, si ce n’est l’Italien champion du monde de route, Alessandro Ballan. Ensemble, les deux coureurs vont tenter de conserver le plus longtemps possible leur échappée. Mais la Team Columbia, qui menait le train du peloton, en avait décidé autrement.
Avec 5 secondes d’écarts, les deux hommes de têtes se sont faits reprendre dans les derniers kilomètres par l’équipe Columbia, trop forte, trop puissante pour Lefevre et Ballan, à bout de souffle. L’échappée ayant échoué, la victoire allait alors se jouer au sprint. Mais le vainqueur était comme déjà connu d’avance. Il a suffit à Mark Cavendish, de pousser un peu plus le moteur pour venir à bout de ses adversaires et savourer sa 5e victoire d’étapes sur ce Tour de France 2009. Belle performance. Cavendish a devancé le Norvégien Thor Hushovd en tête d’un premier peloton, près la jonction à 1.300 mètres de la ligne avec le champion du monde, l’Italien Alessandro Ballan, qui était passé à l’attaque dans le final. L’allemand Gerald Ciolek monte à la petite palce du podium pour cette étape, devançant le Belge Greg Van Avermaet, l’Espagnol Oscar Freire et le Français Jérôme Pineau, terminant à la 6e place.
L’Américain Lance Armstrong et le Breton Christophe Le Mével ont vu de bon œil la cassure se former dans les deux derniers kilomètres, celle-ci leur permettant de grignoter 4 secondes par rapport à leurs rivaux du haut de classement. D’ailleurs, Le Mével peut se réjouir à l’issue de cette avant-dernière étape. Il récupère sa 9e place au classement général et conserve ainsi son statut de coureur français le mieux classé. Demain, les choses sérieuses reprennent avec l’étape du Mont Ventoux, qui réserve une belle bataille pour la troisième place.
Le britannique de la Columbia, Mark Cavendish, aura été le premier à franchir la ligne d’arrivée à Aubenas à l’issue d’un sprint. ’Cav’, considéré comme le coureur le plus rapide du monde, remporte ainsi sa 5e victoire d’étape sue ce Tour et améliore son record de l’an passé (4 victoires). Le Norvégien porteur du maillot vert, Thor Hushvod, finit deuxième. Le Français Christophe Le Mével, quant à lui, récupère sa 9e place au classement général.
Cette 19e étape se présentait comme la dernière occasion pour les coureurs du peloton, qui jusqu’à présent n’avaient pas connu le succès, de briller. On s’attendait à un départ mouvementé, on l’a eu. Dès les débuts de la course (km 164), un groupe de tête se forme après être sorti du gruppetto. On compte parmi eux l’Australien Cadel Evans, désireux de réaliser une belle performance pour lui qui est passé à côté de son Tour de France. Quelques coureurs de l’AG2R-La-Mondiale (Jose Luis Arrieta, Chritophe Riblon et Nicolas Roche) étaient eux aussi en avant de la course. Une échappée d’une vingtaine de coureurs a ouvert la route à partir du 15e kilomètre sans parvenir à prendre plus de 2’ 50"" d’avance sur un peloton le plus souvent mené par les coureurs de la Rabobank. Les cinq derniers rescapés ( LeonardoDuque, Jose Luis Arrieta, David Millar, Yaroslav Popovych, Jose Ivan Gutierrez) ont été repris au pied du petit col de l’Escrinet, malgré l’insistance du Colombien Duque, rejoint à 31 kilomètres de l’arrivée. Mais la course prendra toute sa splendeur à partir du moment où le coureur témairaire de la Bbox Bouygues Telecom, Laurent Lefevre décide de lancer une offensive au kilomètre 24. Personne ne le suit, si ce n’est l’Italien champion du monde de route, Alessandro Ballan. Ensemble, les deux coureurs vont tenter de conserver le plus longtemps possible leur échappée. Mais la Team Columbia, qui menait le train du peloton, en avait décidé autrement.
Avec 5 secondes d’écarts, les deux hommes de têtes se sont faits reprendre dans les derniers kilomètres par l’équipe Columbia, trop forte, trop puissante pour Lefevre et Ballan, à bout de souffle. L’échappée ayant échoué, la victoire allait alors se jouer au sprint. Mais le vainqueur était comme déjà connu d’avance. Il a suffit à Mark Cavendish, de pousser un peu plus le moteur pour venir à bout de ses adversaires et savourer sa 5e victoire d’étapes sur ce Tour de France 2009. Belle performance. Cavendish a devancé le Norvégien Thor Hushovd en tête d’un premier peloton, près la jonction à 1.300 mètres de la ligne avec le champion du monde, l’Italien Alessandro Ballan, qui était passé à l’attaque dans le final. L’allemand Gerald Ciolek monte à la petite palce du podium pour cette étape, devançant le Belge Greg Van Avermaet, l’Espagnol Oscar Freire et le Français Jérôme Pineau, terminant à la 6e place.
L’Américain Lance Armstrong et le Breton Christophe Le Mével ont vu de bon œil la cassure se former dans les deux derniers kilomètres, celle-ci leur permettant de grignoter 4 secondes par rapport à leurs rivaux du haut de classement. D’ailleurs, Le Mével peut se réjouir à l’issue de cette avant-dernière étape. Il récupère sa 9e place au classement général et conserve ainsi son statut de coureur français le mieux classé. Demain, les choses sérieuses reprennent avec l’étape du Mont Ventoux, qui réserve une belle bataille pour la troisième place.
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Re: Tour de France 2009
Le Ventoux en arbitre
Considérée comme l’une des étapes les plus difficiles de la Grande Boucle, la bagarre pour la troisième place s’annonce serrée lors de cette 20e étape entre Montélimar et le Mont Ventoux. Lance Armstrong, fragile 3e du classement général, se voit marcher sur les talons par Bradley Wiggins, qui ne compte que 11 petites secondes de retard. Frank Schleck, Alberto Contador et Carlos Sastre seront eux aussi de la partie. La victoire d’étape semble destinée à un grimpeur.
Enfin, on y arrive… l’étape du Mont Ventoux, tant redoutée par les coureurs. De la souffrance, des déceptions, il y en aura. Et du suspense aussi. Cette avant-dernière étape du Tour sera déterminante pour la troisième place du podium. Si l’Espagnol Alberto Contador et le coureur de la Saxo Bank, Andy Schleck, sont assurés de terminer sur le podium, on ne peut pas en dire autant pour l’Américain Lance Armstrong. A 37 ans et après avoir remporté sept fois la Grande Boucle, le coureur d’Astana ne devra pas craquer au Ventoux, au risque de concéder sa troisième place, très convoitée. Car derrière, il y a foule. Si Andreas Klöden, son coéquipier, ne tentera rien qui puisse porter préjudice à Armstrong, Bradley Wiggins et Frank Schleck ne se gêneront pas pour rattraper leur peu de temps sur l’Américain et lui dérober ainsi sa troisième place. Les deux prétendants au podium rêvent d’un succès de prestige au sommet du Mont Ventoux. Mais gare à Contador, dont on connaît à présent son leadership. Après avoir remporté le contre-la-montre d’Annecy, le vainqueur du dernier Tour de France pourrait bien venir jouer les trouble-fêtes et tenter de remporter une nouvelle fois la victoire d’étape. Gagner le Tour de France en ayant remporté l’étape du Mont Ventoux avec le maillot jaune sur les épaules serait la consécration pour le Madrilène.
La course, longue de 167 kilomètres à partir de Montélimar, contourne le Géant de Provence pour l’aborder par le versant sud après être passé par Nyons (Km 40) et Sault (Km 109,5), entre champs de blé et de lavande. Avant de franchir le sommet mythique, les coureurs du peloton devront passer trois côtes : le col d’Ey (Km 65,5), le col de Fontaube (Km 87) et le col des Abeilles (Km 121,5). Cela ne devrait pas poser tant de difficultés. Ensuite, il restera encore 21 kilomètres de montée dans un univers de pierres, minéral et lunaire, surchauffé en cas de canicule, dévasté par le vent quand le mistral souffle fort, avant de pouvoir posé pied à terre. Avec des passage à 10%, la pente risque de faire encore plus de mal en fin de Tour. Cols d’Ey, de Fontaube, des Abeilles, Mont Ventoux… l’identité du vainqueur n’est pas connu mais ce sera un grimpeur. Sûr. Pour les reste, vivement 16h30.
Considérée comme l’une des étapes les plus difficiles de la Grande Boucle, la bagarre pour la troisième place s’annonce serrée lors de cette 20e étape entre Montélimar et le Mont Ventoux. Lance Armstrong, fragile 3e du classement général, se voit marcher sur les talons par Bradley Wiggins, qui ne compte que 11 petites secondes de retard. Frank Schleck, Alberto Contador et Carlos Sastre seront eux aussi de la partie. La victoire d’étape semble destinée à un grimpeur.
Enfin, on y arrive… l’étape du Mont Ventoux, tant redoutée par les coureurs. De la souffrance, des déceptions, il y en aura. Et du suspense aussi. Cette avant-dernière étape du Tour sera déterminante pour la troisième place du podium. Si l’Espagnol Alberto Contador et le coureur de la Saxo Bank, Andy Schleck, sont assurés de terminer sur le podium, on ne peut pas en dire autant pour l’Américain Lance Armstrong. A 37 ans et après avoir remporté sept fois la Grande Boucle, le coureur d’Astana ne devra pas craquer au Ventoux, au risque de concéder sa troisième place, très convoitée. Car derrière, il y a foule. Si Andreas Klöden, son coéquipier, ne tentera rien qui puisse porter préjudice à Armstrong, Bradley Wiggins et Frank Schleck ne se gêneront pas pour rattraper leur peu de temps sur l’Américain et lui dérober ainsi sa troisième place. Les deux prétendants au podium rêvent d’un succès de prestige au sommet du Mont Ventoux. Mais gare à Contador, dont on connaît à présent son leadership. Après avoir remporté le contre-la-montre d’Annecy, le vainqueur du dernier Tour de France pourrait bien venir jouer les trouble-fêtes et tenter de remporter une nouvelle fois la victoire d’étape. Gagner le Tour de France en ayant remporté l’étape du Mont Ventoux avec le maillot jaune sur les épaules serait la consécration pour le Madrilène.
La course, longue de 167 kilomètres à partir de Montélimar, contourne le Géant de Provence pour l’aborder par le versant sud après être passé par Nyons (Km 40) et Sault (Km 109,5), entre champs de blé et de lavande. Avant de franchir le sommet mythique, les coureurs du peloton devront passer trois côtes : le col d’Ey (Km 65,5), le col de Fontaube (Km 87) et le col des Abeilles (Km 121,5). Cela ne devrait pas poser tant de difficultés. Ensuite, il restera encore 21 kilomètres de montée dans un univers de pierres, minéral et lunaire, surchauffé en cas de canicule, dévasté par le vent quand le mistral souffle fort, avant de pouvoir posé pied à terre. Avec des passage à 10%, la pente risque de faire encore plus de mal en fin de Tour. Cols d’Ey, de Fontaube, des Abeilles, Mont Ventoux… l’identité du vainqueur n’est pas connu mais ce sera un grimpeur. Sûr. Pour les reste, vivement 16h30.
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Re: Tour de France 2009
Garate en a profité !
Au sommet du Mont Ventoux, Juan Manuel Garate (Rabobank) a remporté la 20e étape du Tour de France marquée par l’immobilisme entre tous les leaders. L’Espagnol a devancé Tony Martin (Columbia), Andy Schleck (Saxo Bank) et Alberto Contador (Astana). Rien n’a bougé au classement général.
Comme souvent lorsque l’on attend monts et merveilles d’une étape, et surtout lorsqu’il s’agit du Mont Ventoux, la montagne a accouché d’une souris. La grande bagarre promise n’a pas eu lieu, tous les grands favoris s’étant observés tout au long de la montée vers les sommets du "géant de Provence". Mais la montagne aura également accouché d’un sourire. Celui de Lance Armstrong, le vainqueur moral du jour. L’Américain, solide, a assuré sa place sur la 3e place du podium aux dépens de Wiggins, Klöden et Frank Schleck.
Si l’Allemand et le Britannique se sont contentés de suivre sans panache, l’aîné des Luxembourgeois s’est évertué à distancer le Texan. Sans succès. Les jambes étaient trop lourdes… Beaucoup plus lourdes en tout cas que celles d’Andy, virevoltant sur les pourcentages les plus ardus du Ventoux. Une fois encore, seul Alberto Contador a pu suivre les attaques fulgurantes du maillot blanc. Ce dernier, qui ne pouvait pas lâcher l’Espagnol au train, pouvait néanmoins viser la victoire d’étape mais le sens de l’honneur lui dictait d’attendre son frère pour essayer de le faire monter sur le podium. Mauvais calcul. Au final, Frank aura constitué un frein pour Andy qui n’a que trop rarement eu carte blanche sur ce Tour.
Pas de quoi nourrir trop de regrets non plus car Alberto Contador était de toutes façons intouchable. Le Castillan l’a encore prouvé lors de cette 20e étape, répondant du tac-au-tac à toutes les offensives des Schleck. Alors qu’il aurait pu jouer sa carte personnelle, il s’est, comme il l’avait annoncé, mis au service de Lance Armstrong. L’alliance contre-nature aura été payante puisque le septuple vainqueur a réussi à conserver sa place sur la 3e place du podium. A 37 ans, et après trois ans d’inactivité, la performance est à saluer.
Celle de Juan Manuel Garate également. Comme Armstrong, l’Espagnol n’est plus tout jeune (34 ans), mais il possède une expérience qui lui a permis de souffler la victoire d’étape au jeune Tony Martin. Partis depuis le kilomètre 3, les deux hommes avaient faussé peu à peu compagnie à tous leurs compagnons d’échappée Roulston (Cervélo), Posthuma (Rabobank), Kuschynski (Liquigas), Dumoulin (Cofidis), Righi (Lampre), Bonnet (Bouygues), Bouet (Agritubel), Lemoine et Timmer (Skil-Shimano), Riblon (AG2R), Geslin (FDJeux), Gutierrez (Caisse d’Epargne), Delage (Silence-Lotto) et Perez Moreno (Euskaltel).
Auteur d’un dernier coup de rein dans l’ultime virage, Garate faisait coup double, offrant à Rabobank sa première victoire sur le Tour et à l’Espagne son premier succès en haut du Ventoux. Désormais, Garate a inscrit son nom au palmarès des étapes des trois plus grands tours cyclistes (Espagne en 2001, Italie en 2006 et France). Côté français, Christophe Le Mével (Française des Jeux) a fait mieux que résister. S’il recule d’un cran en concèdant sa 9e place à Roman Kreuziger (Liquigas), le Tricolore conserve sa position dans le Top 10.
Au sommet du Mont Ventoux, Juan Manuel Garate (Rabobank) a remporté la 20e étape du Tour de France marquée par l’immobilisme entre tous les leaders. L’Espagnol a devancé Tony Martin (Columbia), Andy Schleck (Saxo Bank) et Alberto Contador (Astana). Rien n’a bougé au classement général.
Comme souvent lorsque l’on attend monts et merveilles d’une étape, et surtout lorsqu’il s’agit du Mont Ventoux, la montagne a accouché d’une souris. La grande bagarre promise n’a pas eu lieu, tous les grands favoris s’étant observés tout au long de la montée vers les sommets du "géant de Provence". Mais la montagne aura également accouché d’un sourire. Celui de Lance Armstrong, le vainqueur moral du jour. L’Américain, solide, a assuré sa place sur la 3e place du podium aux dépens de Wiggins, Klöden et Frank Schleck.
Si l’Allemand et le Britannique se sont contentés de suivre sans panache, l’aîné des Luxembourgeois s’est évertué à distancer le Texan. Sans succès. Les jambes étaient trop lourdes… Beaucoup plus lourdes en tout cas que celles d’Andy, virevoltant sur les pourcentages les plus ardus du Ventoux. Une fois encore, seul Alberto Contador a pu suivre les attaques fulgurantes du maillot blanc. Ce dernier, qui ne pouvait pas lâcher l’Espagnol au train, pouvait néanmoins viser la victoire d’étape mais le sens de l’honneur lui dictait d’attendre son frère pour essayer de le faire monter sur le podium. Mauvais calcul. Au final, Frank aura constitué un frein pour Andy qui n’a que trop rarement eu carte blanche sur ce Tour.
Pas de quoi nourrir trop de regrets non plus car Alberto Contador était de toutes façons intouchable. Le Castillan l’a encore prouvé lors de cette 20e étape, répondant du tac-au-tac à toutes les offensives des Schleck. Alors qu’il aurait pu jouer sa carte personnelle, il s’est, comme il l’avait annoncé, mis au service de Lance Armstrong. L’alliance contre-nature aura été payante puisque le septuple vainqueur a réussi à conserver sa place sur la 3e place du podium. A 37 ans, et après trois ans d’inactivité, la performance est à saluer.
Celle de Juan Manuel Garate également. Comme Armstrong, l’Espagnol n’est plus tout jeune (34 ans), mais il possède une expérience qui lui a permis de souffler la victoire d’étape au jeune Tony Martin. Partis depuis le kilomètre 3, les deux hommes avaient faussé peu à peu compagnie à tous leurs compagnons d’échappée Roulston (Cervélo), Posthuma (Rabobank), Kuschynski (Liquigas), Dumoulin (Cofidis), Righi (Lampre), Bonnet (Bouygues), Bouet (Agritubel), Lemoine et Timmer (Skil-Shimano), Riblon (AG2R), Geslin (FDJeux), Gutierrez (Caisse d’Epargne), Delage (Silence-Lotto) et Perez Moreno (Euskaltel).
Auteur d’un dernier coup de rein dans l’ultime virage, Garate faisait coup double, offrant à Rabobank sa première victoire sur le Tour et à l’Espagne son premier succès en haut du Ventoux. Désormais, Garate a inscrit son nom au palmarès des étapes des trois plus grands tours cyclistes (Espagne en 2001, Italie en 2006 et France). Côté français, Christophe Le Mével (Française des Jeux) a fait mieux que résister. S’il recule d’un cran en concèdant sa 9e place à Roman Kreuziger (Liquigas), le Tricolore conserve sa position dans le Top 10.
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Re: Tour de France 2009
Aux Champs d’honneur
Les Champs-Elysées offrent le cadre de prestige dimanche à la vingt-et-unième et dernière étape du Tour, longue au total de 164 kilomètres. La victoire devrait se jouer une nouvelle fois au sprint avant le sacre annoncé d’Alberto Contador.
Après le départ donné comme en 2004 à Montereau-Fault-Yonne, au sud-est de Paris, le peloton traverse la Seine-et-Marne pour entrer dans la capitale à Charenton par la porte est (Bercy). Ce parcours, traditionnellement neutralisé par les coureurs jusqu’à l’approche de Paris, débouche au 111e kilomètre sur le circuit final des Champs-Elysées, la célèbre avenue où la Grande Boucle se termine depuis 1975. Au premier passage sur la ligne, il reste encore huit tours (6,5 km) pour aller jusqu’au terme de la course.
Les sprinteurs se disputent le plus souvent la victoire sur la ligne droite finale de 400 mètres, dans le site d’arrivée installé à hauteur du Petit Palais, à faible distance de l’Elysée. Deux anciens vainqueurs, le Norvégien Thor Hushovd (2006) et l’Italien Daniele Bennati (2007), figurent dans le peloton des rescapés du Tour 2009.
Mais c’est bien vers Mark Cavendish que tous les regards, à la fois admiratifs et craintifs, seront tournés. Le Britannique, déjà vainqueur à cinq reprises, visera un 6e succès qui ferait de lui le recordman de victoires au sprint sur un seul Tour (il partage pour le moment ce record avec Maertens). A moins qu’un Français ne déjoue les pronostics pour s’imposer sur la plus belle avenue du monde. Le dernier à avoir réussi cet exploit était Jean-Patrick Nazon en 2004. Viendra ensuite le temps des podiums et des réjouissances. Enfin !
Les dix derniers vainqueurs sur les Champs-Élysées :
1999 : Robbie McEwen (AUS)
2000 : Stefano Zanini (ITA)
2001 : Jan Svorada (CZE)
2002 : Robbie McEwen (AUS)
2003 : Jean-Patrick Nazon (FRA)
2004 : Tom Boonen (BEL)
2005 : Alexandre Vinokourov (KAZ)
2006 : Thor Hushovd (NOR)
2007 : Daniele Bennati (ITA)
2008 : Gert Steegmans (BEL)
Les Champs-Elysées offrent le cadre de prestige dimanche à la vingt-et-unième et dernière étape du Tour, longue au total de 164 kilomètres. La victoire devrait se jouer une nouvelle fois au sprint avant le sacre annoncé d’Alberto Contador.
Après le départ donné comme en 2004 à Montereau-Fault-Yonne, au sud-est de Paris, le peloton traverse la Seine-et-Marne pour entrer dans la capitale à Charenton par la porte est (Bercy). Ce parcours, traditionnellement neutralisé par les coureurs jusqu’à l’approche de Paris, débouche au 111e kilomètre sur le circuit final des Champs-Elysées, la célèbre avenue où la Grande Boucle se termine depuis 1975. Au premier passage sur la ligne, il reste encore huit tours (6,5 km) pour aller jusqu’au terme de la course.
Les sprinteurs se disputent le plus souvent la victoire sur la ligne droite finale de 400 mètres, dans le site d’arrivée installé à hauteur du Petit Palais, à faible distance de l’Elysée. Deux anciens vainqueurs, le Norvégien Thor Hushovd (2006) et l’Italien Daniele Bennati (2007), figurent dans le peloton des rescapés du Tour 2009.
Mais c’est bien vers Mark Cavendish que tous les regards, à la fois admiratifs et craintifs, seront tournés. Le Britannique, déjà vainqueur à cinq reprises, visera un 6e succès qui ferait de lui le recordman de victoires au sprint sur un seul Tour (il partage pour le moment ce record avec Maertens). A moins qu’un Français ne déjoue les pronostics pour s’imposer sur la plus belle avenue du monde. Le dernier à avoir réussi cet exploit était Jean-Patrick Nazon en 2004. Viendra ensuite le temps des podiums et des réjouissances. Enfin !
Les dix derniers vainqueurs sur les Champs-Élysées :
1999 : Robbie McEwen (AUS)
2000 : Stefano Zanini (ITA)
2001 : Jan Svorada (CZE)
2002 : Robbie McEwen (AUS)
2003 : Jean-Patrick Nazon (FRA)
2004 : Tom Boonen (BEL)
2005 : Alexandre Vinokourov (KAZ)
2006 : Thor Hushovd (NOR)
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Re: Tour de France 2009
Cavendish et Contador seuls au monde
Mark Cavendish a remporté, dans un fauteuil, la 21e et dernière étape du Tour de France en s’imposant sur les Champs Elysées. C’est le 6e succès au sprint pour le Britannique sur cette édition 2009, un record. Alberto Contador, impressionnant pendant trois semaines, s’adjuge quant à lui son 2e tour de France.
L’image est saisissante. Mark Cavendish, arc-bouté sur sa machine, pédale comme un dératé pour aller chercher sa 6e victoire au sprint sur ce Tour de France 2009. Le Britannique, tout à son effort, ne se retourne pas. S’il l’avait fait, il aurait vu que personne ne l’avait suivi ! Incroyable spectacle que celui du roi du sprint qui a tellement dominé sa discipline pendant cette épreuve que pas un coureur n’a osé lui contester la victoire ! Comble de cette parodie de sprint, Cavendish devance sur la ligne son propre coéquipier, Mark Renshaw, qui était simplement chargé de lancer le sprint de son coéquipier ! Farrar et Ciolek, respectivement 3e et 4e, sont à des années-lumières. Thor Hushovd, le seul à avoir tenté de faire vaciller le maître de la vitesse, s’est fait surprendre à l’entrée du dernier virage, juste avant la ligne droite des Champs Elysées et le géant norvégien, tassé, a dû lui aussi laisser partir la bombe de Columbia. Si Hushovd pourra se consoler avec la tunique verte du classement par points, l’histoire retiendra surtout l’incroyable boulimie de Cavendish. L’homme de l’Ile de Man signe-là sa 6e victoire au sprint sur ce Tour, une performance inédite jusque-là.
L’autre grand vainqueur du jour s’appelle bien sûr Alberto Contador. Bien au chaud dans le peloton qui a, comme à son habitude, musardé lors de la dernière étape, l’Espagnol remporte son 2e Tour de France après celui de 2007. Ce succès aura pour Contador un goût particulier. Si, en 2007, le Castillan avait pu compter sur une équipe, la Discovery Channel, entièrement à son service, la donne était complètement différente cette année. Co-leader chez Astana avec le revenant Lance Armstrong, il s’est vite retrouvé isolé au sein d’une équipe où le Texan lui a mené la vie dure. Plus sur un plan psychologique que sur le vélo d’ailleurs… Car pas plus Armstrong, formidable 3e à 37 ans qu’Andy Schleck, 2e et grand animateur de ce Tour, n’ont été en mesure de contester la suprématie du nouveau conquistador.
Pour les deux hommes, ce n’est peut-être que partie remise. Le cadet des Schleck a l’avenir devant lui et, s’il progresse contre la montre, il peut espérer empêcher Contador d’établir une domination "à la Armstrong". L’Américain a lui aussi pris date pour 2010. Au sein d’une toute nouvelle formation, RadioShack, le Texan aura les mains libres et bénéficiera de surcroît d’une année entière d’entraînement dans les jambes. Reste que ce qu’il a fait cette année force le respect. Mais aussi, et c’est nouveau, l’affection du public. C’est certainement là la plus belle victoire du septuple vainqueur du Tour…
Marqué par la confirmation de l’incroyable potentiel de Contador, le meilleur en montagne et contre la montre, par le retour d’Armstrong ou les sprints rageurs de Cavendish, le Tour 2009 a également permis aux Français de se mettre en évidence. Le meilleur d’entre eux au classement général, Christophe Le Mevel (Française des Jeux) se classe 10e tandis que trois autres Tricolores, Thomas Voeckler, Pierrick Fedrigo (tous deux BBox Bouygues Telecom) et Brice Feillu (Agritubel) sont parvenus à remporter une étape. Un bilan honorable mais très loin de celui de l’Espagne qui, avec ce nouveau sacre de Contador, possède en ses rangs les quatre derniers vainqueurs à Paris (Perrero en 2006, Contador en 2007, Sastre en 2008 et de nouveau Contador cette année).
Mark Cavendish a remporté, dans un fauteuil, la 21e et dernière étape du Tour de France en s’imposant sur les Champs Elysées. C’est le 6e succès au sprint pour le Britannique sur cette édition 2009, un record. Alberto Contador, impressionnant pendant trois semaines, s’adjuge quant à lui son 2e tour de France.
L’image est saisissante. Mark Cavendish, arc-bouté sur sa machine, pédale comme un dératé pour aller chercher sa 6e victoire au sprint sur ce Tour de France 2009. Le Britannique, tout à son effort, ne se retourne pas. S’il l’avait fait, il aurait vu que personne ne l’avait suivi ! Incroyable spectacle que celui du roi du sprint qui a tellement dominé sa discipline pendant cette épreuve que pas un coureur n’a osé lui contester la victoire ! Comble de cette parodie de sprint, Cavendish devance sur la ligne son propre coéquipier, Mark Renshaw, qui était simplement chargé de lancer le sprint de son coéquipier ! Farrar et Ciolek, respectivement 3e et 4e, sont à des années-lumières. Thor Hushovd, le seul à avoir tenté de faire vaciller le maître de la vitesse, s’est fait surprendre à l’entrée du dernier virage, juste avant la ligne droite des Champs Elysées et le géant norvégien, tassé, a dû lui aussi laisser partir la bombe de Columbia. Si Hushovd pourra se consoler avec la tunique verte du classement par points, l’histoire retiendra surtout l’incroyable boulimie de Cavendish. L’homme de l’Ile de Man signe-là sa 6e victoire au sprint sur ce Tour, une performance inédite jusque-là.
L’autre grand vainqueur du jour s’appelle bien sûr Alberto Contador. Bien au chaud dans le peloton qui a, comme à son habitude, musardé lors de la dernière étape, l’Espagnol remporte son 2e Tour de France après celui de 2007. Ce succès aura pour Contador un goût particulier. Si, en 2007, le Castillan avait pu compter sur une équipe, la Discovery Channel, entièrement à son service, la donne était complètement différente cette année. Co-leader chez Astana avec le revenant Lance Armstrong, il s’est vite retrouvé isolé au sein d’une équipe où le Texan lui a mené la vie dure. Plus sur un plan psychologique que sur le vélo d’ailleurs… Car pas plus Armstrong, formidable 3e à 37 ans qu’Andy Schleck, 2e et grand animateur de ce Tour, n’ont été en mesure de contester la suprématie du nouveau conquistador.
Pour les deux hommes, ce n’est peut-être que partie remise. Le cadet des Schleck a l’avenir devant lui et, s’il progresse contre la montre, il peut espérer empêcher Contador d’établir une domination "à la Armstrong". L’Américain a lui aussi pris date pour 2010. Au sein d’une toute nouvelle formation, RadioShack, le Texan aura les mains libres et bénéficiera de surcroît d’une année entière d’entraînement dans les jambes. Reste que ce qu’il a fait cette année force le respect. Mais aussi, et c’est nouveau, l’affection du public. C’est certainement là la plus belle victoire du septuple vainqueur du Tour…
Marqué par la confirmation de l’incroyable potentiel de Contador, le meilleur en montagne et contre la montre, par le retour d’Armstrong ou les sprints rageurs de Cavendish, le Tour 2009 a également permis aux Français de se mettre en évidence. Le meilleur d’entre eux au classement général, Christophe Le Mevel (Française des Jeux) se classe 10e tandis que trois autres Tricolores, Thomas Voeckler, Pierrick Fedrigo (tous deux BBox Bouygues Telecom) et Brice Feillu (Agritubel) sont parvenus à remporter une étape. Un bilan honorable mais très loin de celui de l’Espagne qui, avec ce nouveau sacre de Contador, possède en ses rangs les quatre derniers vainqueurs à Paris (Perrero en 2006, Contador en 2007, Sastre en 2008 et de nouveau Contador cette année).
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Re: Tour de France 2009
Contador charge Armstrong
Au cours d'une conférence de presse, lundi à Madrid, lors de son retour triomphal au pays, Alberto Contador est revenu sur ses relations avec Lance Armstrong, son équipier d'Astana, pendant le Tour de France. En se montrant un peu plus acide qu'auparavant : «Ma relation avec Lance Armstrong a été inexistante. Bien que ce soit un très grand champion, je n'ai jamais eu d'admiration pour lui et je n'en aurai jamais». L'Espagnol a ajouté que «les jours passés à l'hôtel ont été plus difficiles que ceux passés sur la route», la situation ayant été «tendue et délicate», «car notre relation à Lance et moi a déteint sur le reste de l'équipe».
Interrogé sur la diffusion de l'hymne danois lors de son passage sur le podium, dimanche aux Champs-Elysées, Contador a parlé d'«énorme bourde», «rectifiée tardivement» par les organisateurs. L'hymne espagnol avait finalement été joué. Cela a aussi été le cas lundi, dans la capitale ibérique, au cours d'une cérémonie durant laquelle la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre, a qualifié le vainqueur du Tour 2009 de «meilleur cycliste du monde». Des centaines de personnes sont venues l'acclamer à Pinto, sa ville natale. (Avec AFP)
Au cours d'une conférence de presse, lundi à Madrid, lors de son retour triomphal au pays, Alberto Contador est revenu sur ses relations avec Lance Armstrong, son équipier d'Astana, pendant le Tour de France. En se montrant un peu plus acide qu'auparavant : «Ma relation avec Lance Armstrong a été inexistante. Bien que ce soit un très grand champion, je n'ai jamais eu d'admiration pour lui et je n'en aurai jamais». L'Espagnol a ajouté que «les jours passés à l'hôtel ont été plus difficiles que ceux passés sur la route», la situation ayant été «tendue et délicate», «car notre relation à Lance et moi a déteint sur le reste de l'équipe».
Interrogé sur la diffusion de l'hymne danois lors de son passage sur le podium, dimanche aux Champs-Elysées, Contador a parlé d'«énorme bourde», «rectifiée tardivement» par les organisateurs. L'hymne espagnol avait finalement été joué. Cela a aussi été le cas lundi, dans la capitale ibérique, au cours d'une cérémonie durant laquelle la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre, a qualifié le vainqueur du Tour 2009 de «meilleur cycliste du monde». Des centaines de personnes sont venues l'acclamer à Pinto, sa ville natale. (Avec AFP)
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