Coupe Davis: Tsonga assure, Monfils coule
Coupe Davis: Tsonga assure, Monfils coule
La France a égalisé 1-1 face aux Pays-Bas lors de son barrage de la Coupe Davis joué à Maastricht.
Jo-Wilfried Tsonga a relancé les Bleus en s'imposant en trois sets face au Nerlandais Jesse Huta Galung 7-6 (7/2), 6-2, 7-6 (7/3). Très solide dans les moments clés, le N.7 mondial a ait le métier. Plus tôt, Thiemo de Bakker a donné le premier point aux "Oranje" en battant Gaël Monfils lors du premier simple, 6-3, 5-7, 6-3, 6-4.
Ne pointant qu'à la 122e place mondiale, l'expérience de Coupe Davis du Néerlandais a sans doute pesé lourd face au N.13 mondial, novice dans la compétition.
Monfils rate son entrée, Pas Tsonga
Gaël Monfils semblait pourtant totalement détendu la veille de son tout premier match de Coupe Davis. Il s'est visiblement totalement crispé au moment d'apporter le premier point à la France. Le 13e mondial, a été déstabilisé par le 122e joueur mondial, dont le seul fait d'armes est d'avoir été champion du monde juniors en 2006.
Le Français a été breaké d'entrée dans le premier set, puis une deuxième fois avant de s'incliner 6-3. Dans le deuxième set, Monfils avait semblé reprendre le fil du match en s'imposant 7-5, mais au début du 3e set, il a encaissé un 4-0. Menant 2-0 dans le 4e set, Monfils a de nouveau perdu le fil de son jeu. Il a alors fait appel au kiné alors qu'il était mené 3-2 par De Bakker, et s'est finalement incliné 6-4.
En revanche, la logique a été respectée entre le numéro 7 mondial et le numéro 293. La mise en route de Jo-Wilfried Tsonga fut laborieuse. Vainqueur de son adversaire à Rotterdam au début de l'année après deux tie-breaks, il se méfiait particulièrement de Jesse Huta Galung survolté devant le chaud public néerlandais. Trop en retrait derrière sa ligne, le Français mettait du temps à trouver le bon rythme au fond du court. En fait, il prenait le jeu à son compte dans le tie-break qu'il survolait (7-2). Tsonga haussait son niveau de jeu d'entrée de set. Il breakait ainsi à deux reprises pour se détacher rapidement (3-0 puis 4-1). Il concluait sans coup férir à 6-2 sur sa première balle de set.
Dans la foulée, il prenait à nouveau le service du néerlandais qui n'a pas gagné un match sur le circuit ATP cette saison (3 défaites). On pensait alors qu'il allait se diriger vers une victoire facile. Mais c'était sans compter sur la ténacité de Huta Galung qui posait beaucoup de problème au jeu du Français. Il prenait à son tour le service de Tsonga pour mener tout au long du set. Plus offensif, il multipliait les aces, les services gagnants ou les enchainements services-vollées alors que le Français semblait avoir un coup de moins bien. A 5-4, Huta Galung se procurait même deux balles de set sauvées avec autorité par le Manceau. Finalement, Tsonga remportait le tie-break 7 à et offrait le point d'égalisation à son équipe.
La France favorite sur le papier
Avec trois joueurs dans les 15 premiers à l'ATP, on s'était pris à rêver d'un nouveau saladier d'argent. Mais la République tchèque a renvoyé les Bleus à l'école des barrages, repoussant à plus tard les ambitions tricolores. Il faut donc passer par la case Maastricht pour retenter sa chance l'année prochaine. Grandissime favorite, la France assume son statut sans sourciller. "Clairement on est favoris, assure Jo-Wilfried Tsonga. Mais au tennis ce n'est pas toujours le mieux classé qui gagne. Ce n'est pas plus difficile (de jouer en étant ultra-favori, ndlr). C'est comme l'a dit Guy. Au premier tour d'un Grand Chelem, il faut passer contre un joueur moins bien classé."
Le capitaine des Bleus l'a d'ailleurs affirmé haut et fort. "Quand ils (Tsonga et Monfils, ndlr) jouent un premier tour de Grand Chelem, ils doivent gagner face à des adversaires bien moins classés qu'eux. Là c'est pareil." La Coupe Davis reste cependant une épreuve à part avec un facteur public qui a toujours son importance. "On sait tous ici ce qu'est le sport. N'importe quel joueur peut être dangereux, a ajouté Guy Forget. Les gars savent que les Hollandais ont du talent
et qu'ils donneront tout devant leur public." Aux Français de bien débuter vendredi pour étouffer les velléités oranges sur la lente terre battue hollandaise. Quant au double de samedi, la paire Tsonga - Llodra tient la corde même si l'arrivée de Chardy pourrait donner des idées à Guy Forget. Réponse jeudi lors du tirage au sort.
Programme de Pays-Bas - France
Vendredi (13h00):
Thiemo De Bakker bat Gaël Monfils 6-3, 5-7, 6-3, 6-4
Jo-Wilfried Tsonga bat Jesse Huta Galung 7-6 (7/2), 6-2, 7-6 (7/3)
Samedi (15h00):
Jo-Wilfried Tsonga/Mickaël Llodra - Jesse Huta Galung/Igor Sijsling
Dimanche (13h00):
Thiemo De Bakker - Jo-Wilfried Tsonga
Jesse Huta Galung - Gaël Monfils
Jo-Wilfried Tsonga a relancé les Bleus en s'imposant en trois sets face au Nerlandais Jesse Huta Galung 7-6 (7/2), 6-2, 7-6 (7/3). Très solide dans les moments clés, le N.7 mondial a ait le métier. Plus tôt, Thiemo de Bakker a donné le premier point aux "Oranje" en battant Gaël Monfils lors du premier simple, 6-3, 5-7, 6-3, 6-4.
Ne pointant qu'à la 122e place mondiale, l'expérience de Coupe Davis du Néerlandais a sans doute pesé lourd face au N.13 mondial, novice dans la compétition.
Monfils rate son entrée, Pas Tsonga
Gaël Monfils semblait pourtant totalement détendu la veille de son tout premier match de Coupe Davis. Il s'est visiblement totalement crispé au moment d'apporter le premier point à la France. Le 13e mondial, a été déstabilisé par le 122e joueur mondial, dont le seul fait d'armes est d'avoir été champion du monde juniors en 2006.
Le Français a été breaké d'entrée dans le premier set, puis une deuxième fois avant de s'incliner 6-3. Dans le deuxième set, Monfils avait semblé reprendre le fil du match en s'imposant 7-5, mais au début du 3e set, il a encaissé un 4-0. Menant 2-0 dans le 4e set, Monfils a de nouveau perdu le fil de son jeu. Il a alors fait appel au kiné alors qu'il était mené 3-2 par De Bakker, et s'est finalement incliné 6-4.
En revanche, la logique a été respectée entre le numéro 7 mondial et le numéro 293. La mise en route de Jo-Wilfried Tsonga fut laborieuse. Vainqueur de son adversaire à Rotterdam au début de l'année après deux tie-breaks, il se méfiait particulièrement de Jesse Huta Galung survolté devant le chaud public néerlandais. Trop en retrait derrière sa ligne, le Français mettait du temps à trouver le bon rythme au fond du court. En fait, il prenait le jeu à son compte dans le tie-break qu'il survolait (7-2). Tsonga haussait son niveau de jeu d'entrée de set. Il breakait ainsi à deux reprises pour se détacher rapidement (3-0 puis 4-1). Il concluait sans coup férir à 6-2 sur sa première balle de set.
Dans la foulée, il prenait à nouveau le service du néerlandais qui n'a pas gagné un match sur le circuit ATP cette saison (3 défaites). On pensait alors qu'il allait se diriger vers une victoire facile. Mais c'était sans compter sur la ténacité de Huta Galung qui posait beaucoup de problème au jeu du Français. Il prenait à son tour le service de Tsonga pour mener tout au long du set. Plus offensif, il multipliait les aces, les services gagnants ou les enchainements services-vollées alors que le Français semblait avoir un coup de moins bien. A 5-4, Huta Galung se procurait même deux balles de set sauvées avec autorité par le Manceau. Finalement, Tsonga remportait le tie-break 7 à et offrait le point d'égalisation à son équipe.
La France favorite sur le papier
Avec trois joueurs dans les 15 premiers à l'ATP, on s'était pris à rêver d'un nouveau saladier d'argent. Mais la République tchèque a renvoyé les Bleus à l'école des barrages, repoussant à plus tard les ambitions tricolores. Il faut donc passer par la case Maastricht pour retenter sa chance l'année prochaine. Grandissime favorite, la France assume son statut sans sourciller. "Clairement on est favoris, assure Jo-Wilfried Tsonga. Mais au tennis ce n'est pas toujours le mieux classé qui gagne. Ce n'est pas plus difficile (de jouer en étant ultra-favori, ndlr). C'est comme l'a dit Guy. Au premier tour d'un Grand Chelem, il faut passer contre un joueur moins bien classé."
Le capitaine des Bleus l'a d'ailleurs affirmé haut et fort. "Quand ils (Tsonga et Monfils, ndlr) jouent un premier tour de Grand Chelem, ils doivent gagner face à des adversaires bien moins classés qu'eux. Là c'est pareil." La Coupe Davis reste cependant une épreuve à part avec un facteur public qui a toujours son importance. "On sait tous ici ce qu'est le sport. N'importe quel joueur peut être dangereux, a ajouté Guy Forget. Les gars savent que les Hollandais ont du talent
et qu'ils donneront tout devant leur public." Aux Français de bien débuter vendredi pour étouffer les velléités oranges sur la lente terre battue hollandaise. Quant au double de samedi, la paire Tsonga - Llodra tient la corde même si l'arrivée de Chardy pourrait donner des idées à Guy Forget. Réponse jeudi lors du tirage au sort.
Programme de Pays-Bas - France
Vendredi (13h00):
Thiemo De Bakker bat Gaël Monfils 6-3, 5-7, 6-3, 6-4
Jo-Wilfried Tsonga bat Jesse Huta Galung 7-6 (7/2), 6-2, 7-6 (7/3)
Samedi (15h00):
Jo-Wilfried Tsonga/Mickaël Llodra - Jesse Huta Galung/Igor Sijsling
Dimanche (13h00):
Thiemo De Bakker - Jo-Wilfried Tsonga
Jesse Huta Galung - Gaël Monfils
Frodon- Nounou d'enfer
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Re: Coupe Davis: Tsonga assure, Monfils coule
Le double fait respirer les Français
La France mène 2 à 1 face aux Pays-Bas en barrage de la Coupe Davis, samedi à Maastricht.
Ceci grâce à la victoire en double de Jo-Wilfried Tsonga et Mickaël Llodra sur Thiemo De Bakker et Igor Sijsling en quatre sets 6-3, 3-6, 7-6 (7/2), 6-4. La France se maintiendra dans le groupe mondial si elle remporte dimanche au moins l'un des deux derniers simples.
Ceux-ci devraient normalement opposer Jo-Wilfried Tsonga à Thiemo de Bakker, 122e mondial, le tombeur de Gaël Monfils, avant un éventuel cinquième match décisif entre Monfils et Jesse Huta Galung, 293e mondial, sauf changement de dernière minute.
Pour sa part, la Serbie, qui mène 3 à 0 devant l'Ouzbékistan après la victoire en double de sa paire Nenad Zimonjic/Janko Tipsarevic contre Denis Istomin/Farrukh Dustov a assuré son maintien dans le groupe mondial.
Tsonga donne l'impulsion...
Pour leur premier double en Coupe Davis, Tsonga et Llodra se sont imposé 6-3, 3-6, 7-6 (7/2), 6-4, sans forcément crever l'écran. Mais après le séisme de la défaite de Monfils qui avait installé un léger doute au sein de l'équipe de France, l'essentiel a été assuré face à deux joueurs qui pointent très loin derrière eux au classement ATP. Les deux Français, qui avaient été priés par le capitaine Guy Forget d'aller se tester cet été sur les circuits américains, ont alterné le bon et le moins bon face à une paire remaniée par le capitaine néerlandais qui avait choisi de faire rejouer De Bakker après son exploit de la veille, aux côtés de Sijsling.
Sur courant alternatif, la paire française a empoché facilement le premier set, avant de se faire surprendre dans le deuxième, breakée sur le service de Tsonga. Malgré un jeu de retour inexistant, surtout pour Llodra, les Français se réveillèrent au bon moment lors du tie break du 3e set, remporté 7 points à 2. Sonnés, les Néerlandais offrirent le quatrième set en perdant deux fois leur service.
Les Pays-Bas, dos au mur, miseront tout dimanche sur leur joueur en forme, de Bakker, condamné à l'exploit face à un Tsonga, 7e mondial, qui est pour l'instant le seul à tenir véritablement "la barraque" lors de ces barrages.
Réactions
Guy Forget (capitaine de l'équipe de France): "Le double a été difficile parce qu'encore une fois, les adversaires jouaient bien. On a un petit peu flotté aussi après avoir pris le contrôle des opérations en début de match. Et puis après on a eu un manque de réalisme (...) jusqu'au moment où on a perdu notre service au deuxième set, et tout à coup le match a été complètement relancé et jusqu'à la fin du 3e set, on sentait un peu d'inquiétude. Ils ont eu le mérite de se parler, de bouger, de trouver des solutions. Ils sont allés ensuite crescendo. Ce que je retiens, c'est que c'est un point crucial qui fait énormément à l'équipe, et surtout un très beau visage de +Micka+ et de +Jo+ qui a joué de mieux en mieux jusqu'à la fin. (sur le match de Tsonga dimanche). Ca va se jouer à la volonté, au talent, au coup de rein. Mais je m'attends à un match plus difficile que celui qu'a eu Jo face à Huta Galung, parce que de Bakker est un joueur beaucoup plus complet. En Coupe Davis, quand on joue à l'extérieur, il n'y a plus de question de classement."
Jo-Wilfried Tsonga: "Je l'ai bien vécu (le double, ndlr) parce qu'on a gagné. On ne savait pas trop où on allait puisque c'était la première fois qu'on jouait en Coupe Davis (avec Llodra, ndlr). Pour moi, c'est rassurant. Je sais qu'on peut jouer beaucoup mieux que ce qu'on a fait aujourd'hui. Je me sens bien. Je me sentirai moins bien demain soir c'est sûr (rires). L'important, c'est que l'équipe s'en sorte. Demain (dimanche, face à De Bakker, ndlr), ça va être difficile. Il va falloir que j'élève encore mon niveau de jeu."
Mickaël Llodra: "On savait que ça allait être compliqué. On n'avait pas le droit de perdre ce point, c'était notre premier match de double en Coupe Davis... On a sans doute pas fait notre meilleur double. Même si on avait été plus mauvais, j'aurais été content. On n'est pas là pour faire du spectacle mais pour gagner. On sait très bien que l'on peut être meilleurs, qu'on est perfectible. Maintenant, il reste la journée de dimanche et on est devant eux."
La France mène 2 à 1 face aux Pays-Bas en barrage de la Coupe Davis, samedi à Maastricht.
Ceci grâce à la victoire en double de Jo-Wilfried Tsonga et Mickaël Llodra sur Thiemo De Bakker et Igor Sijsling en quatre sets 6-3, 3-6, 7-6 (7/2), 6-4. La France se maintiendra dans le groupe mondial si elle remporte dimanche au moins l'un des deux derniers simples.
Ceux-ci devraient normalement opposer Jo-Wilfried Tsonga à Thiemo de Bakker, 122e mondial, le tombeur de Gaël Monfils, avant un éventuel cinquième match décisif entre Monfils et Jesse Huta Galung, 293e mondial, sauf changement de dernière minute.
Pour sa part, la Serbie, qui mène 3 à 0 devant l'Ouzbékistan après la victoire en double de sa paire Nenad Zimonjic/Janko Tipsarevic contre Denis Istomin/Farrukh Dustov a assuré son maintien dans le groupe mondial.
Tsonga donne l'impulsion...
Pour leur premier double en Coupe Davis, Tsonga et Llodra se sont imposé 6-3, 3-6, 7-6 (7/2), 6-4, sans forcément crever l'écran. Mais après le séisme de la défaite de Monfils qui avait installé un léger doute au sein de l'équipe de France, l'essentiel a été assuré face à deux joueurs qui pointent très loin derrière eux au classement ATP. Les deux Français, qui avaient été priés par le capitaine Guy Forget d'aller se tester cet été sur les circuits américains, ont alterné le bon et le moins bon face à une paire remaniée par le capitaine néerlandais qui avait choisi de faire rejouer De Bakker après son exploit de la veille, aux côtés de Sijsling.
Sur courant alternatif, la paire française a empoché facilement le premier set, avant de se faire surprendre dans le deuxième, breakée sur le service de Tsonga. Malgré un jeu de retour inexistant, surtout pour Llodra, les Français se réveillèrent au bon moment lors du tie break du 3e set, remporté 7 points à 2. Sonnés, les Néerlandais offrirent le quatrième set en perdant deux fois leur service.
Les Pays-Bas, dos au mur, miseront tout dimanche sur leur joueur en forme, de Bakker, condamné à l'exploit face à un Tsonga, 7e mondial, qui est pour l'instant le seul à tenir véritablement "la barraque" lors de ces barrages.
Réactions
Guy Forget (capitaine de l'équipe de France): "Le double a été difficile parce qu'encore une fois, les adversaires jouaient bien. On a un petit peu flotté aussi après avoir pris le contrôle des opérations en début de match. Et puis après on a eu un manque de réalisme (...) jusqu'au moment où on a perdu notre service au deuxième set, et tout à coup le match a été complètement relancé et jusqu'à la fin du 3e set, on sentait un peu d'inquiétude. Ils ont eu le mérite de se parler, de bouger, de trouver des solutions. Ils sont allés ensuite crescendo. Ce que je retiens, c'est que c'est un point crucial qui fait énormément à l'équipe, et surtout un très beau visage de +Micka+ et de +Jo+ qui a joué de mieux en mieux jusqu'à la fin. (sur le match de Tsonga dimanche). Ca va se jouer à la volonté, au talent, au coup de rein. Mais je m'attends à un match plus difficile que celui qu'a eu Jo face à Huta Galung, parce que de Bakker est un joueur beaucoup plus complet. En Coupe Davis, quand on joue à l'extérieur, il n'y a plus de question de classement."
Jo-Wilfried Tsonga: "Je l'ai bien vécu (le double, ndlr) parce qu'on a gagné. On ne savait pas trop où on allait puisque c'était la première fois qu'on jouait en Coupe Davis (avec Llodra, ndlr). Pour moi, c'est rassurant. Je sais qu'on peut jouer beaucoup mieux que ce qu'on a fait aujourd'hui. Je me sens bien. Je me sentirai moins bien demain soir c'est sûr (rires). L'important, c'est que l'équipe s'en sorte. Demain (dimanche, face à De Bakker, ndlr), ça va être difficile. Il va falloir que j'élève encore mon niveau de jeu."
Mickaël Llodra: "On savait que ça allait être compliqué. On n'avait pas le droit de perdre ce point, c'était notre premier match de double en Coupe Davis... On a sans doute pas fait notre meilleur double. Même si on avait été plus mauvais, j'aurais été content. On n'est pas là pour faire du spectacle mais pour gagner. On sait très bien que l'on peut être meilleurs, qu'on est perfectible. Maintenant, il reste la journée de dimanche et on est devant eux."
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Nom du Personnage: Meriappi Drago
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Re: Coupe Davis: Tsonga assure, Monfils coule
Tsonga sauve les Bleus
Jo-Wilfried Tsonga a remporté dimanche le point décisif pour la France en barrage de Coupe Davis.
Le Français a pourtant souffert face au Néerlandais Thiemo de Bakker, très accrocheur, dans un match où les joueurs ont alterné le bon et le moins bon, pour s'imposer en 3 heures et quatre manches (7-6, 6-2, 3-6, 7-6). Tsonga s'est appuyé sur un service solide pourobtenir ce succès qui permet à la France de sauver sa place dans le groupe mondial.
Le N.7 mondial a remporté ses deux simples et le double, associé avec Mickaël Llodra, et rentre ainsi dans le club très fermé des joueurs de l'équipe de France ayant remporté 3 points dans une rencontre de Coupe Davis (Cochet, Borotra, Petra, Noah, Boetsch, Pioline).
A noter que la Suède, la Suisse et la Serbie ont elles aussi obtenu leur billet pour le groupe Mondial de la Coupe Davis. En revanche, l'Angleterre est tombée très bas, dans le groupe II de la zone Europe/Afrique (la 3e division de la Coupe Davis). Malgré les deux victoires en simple d'Andy Murray, la sélection anglaise s'est inclinée 3-2 face à la Pologne. "Nous sommes où nous méritons d'être. Nous ne sommes clairement pas assez bons pour gagner contre ces équipes", a commenté Murray à propos de la relégation.
Un match accroché
Face à De Bakker, 122e mondial, qui avait crée la surprise en battant Gaël Monfils dans le premier simple, Tsonga a pourtant dû batailler ferme face à un joueur bien plus dangereux que son classement ne le laissait présager.Le Français a dû sérieusement puisé dans ses ressources physiques et mentales, d'autant qu'il a parfois commis quelques fautes techniques inhabituelles qui l'ont empêché de se mettre totalement à l'abri, et ont même parfois remis son adversaire dans le match.
Mené 5 jeux à 3 dans le premier set, Tsonga, au pied du mur, a dû sortir le grand jeu pour pousser le Néerlandais au jeu décisif. A cinq points partout, De Bakker a craqué pour la première fois de la rencontre en balançant un coup droit dehors. Tsonga, très solide au service, en profita pour empocher la première manche. Le Néerlandais accuasit le coup, encaissant 4 jeux d'affilée dans le deuxième set avant de s'incliner 6-2. Mais De Bakker a lui des ressources, et il l'a montré dans la 3e manche, qu'il a soudainement survolée, en se montrant intraitable au retour et trouvant des trajectoires improbables, pour insinuer le doute chez Tsonga qui pensait avoir fait le plus dificile en enlevant les deux premier set. De Bakker remportaint le 3e sur le score de 6-3. Euphorique, il a continé sur sa lancée, dans le quatrième set, bousculant Tsonga et ele poussant au tie-break avant de craquer et de s'incliner 7 points à 4.
La France, contrainte de disputer des barrages après sa défaite au premier tour face à la République tchèque, n'a plus été relégué en 1re division depuis 1998. C'était la deuxième fois depuis sa réintégration dans le Groupe mondial qu'elle était contrainte de disputer des barrages (En 2000, elle avait sauvé sa palce en battant l'Autriche).
Forget: "Je suis soulagé"
On imagine que vous devez être soulagé après cette victoire bien plus difficile que prévu face aux Pays-Bas ?
"Oui je suis soulagé parce que c'était vraiment très dur. La victoire est encore plus belle. J'avais parlé avec les gars hier soir, et j'avais dit à Jo +attends-toi à un match très difficile, ce gars est bon+. Il l'a prouvé aujourd'hui. Même quand il a été mené 2 sets à 0, il a trouvé les ressources pour remporter le 3e set. +Jo+ est allé au bout de lui-même. C'est une qualification qui paraissait aisée sur le papier face à cette équipe hollandaise, on s'est rendu compte une nouvelle fois que les classements aujourd'hui ça veut rien dire. Il faut battre le gars avec ses tripes et les gars en ont eu aujourd'hui."
La grosse satisfaction de ce week-end c'est Jo-Wilfried Tsonga qui s'est comporté en véritable patron...
"+Jo+ a tenu son rang. Vous allez me dire qu'il était favori sur le papier, largement au-dessus des autres. Mais encore une fois vous avez vu De Bakker, c'est un joueur extraordinaire. S'il n'est pas dans les quarante premiers dans un an c'est qu'il fait n'importe quoi. Ce n'est pas possible de jouer comme ça et d'être 110e (en fait 122e, ndlr). Encore une fois le mérite revient à Jo d'avoir qualifié l'équipe avec la manière, avec courage, et là je pense qu'il va prendre quelques jours de repos...Il nous fait beaucoup de bien. Quand on a quelqu'un dans son groupe qui peut jouer en simple et en double et rapporter à un moment trois points, c'est vrai que ça enlève de la pression aux autres. Il a à côté de lui d'autres coéquipiers qui ont aussi énormément de talent, et s'ils sont inspirés en même temps, ça peut donner de belles choses."
Quel avenir voyez-vous pour cette équipe de France qui retrouvera le groupe mondial la saison prochaine ?
"On ne peut être qu'optimiste quand on voit la qualité des joueurs de cette équipe. Maintenant vous avez vu qu'une équipe a priori anodine, elle peut à un moment battre une équipe beaucoup plus forte qu'elle. C'est une question de timing, d'opportunités, d'inspiration aussi, mais surtout d'esprit de groupe qui permet aux garçons, quand il y en a un qui va courber l'échine, de reprendre le flambeau et de passer. Les Tchèques, qui nous ont battus et qui était a priori une équipe anodine ils sont en finale de la Coupe davis. On n'était pas loin nous non plus. Chaque année ce sont des nouvelles ambitions mais aussi de nouveaux problèmes à résoudre. Il faut un peu de réussite mais aussi du coeur et je crois que les joueurs en ont eu aujourd'hui."
Jo-Wilfried Tsonga a remporté dimanche le point décisif pour la France en barrage de Coupe Davis.
Le Français a pourtant souffert face au Néerlandais Thiemo de Bakker, très accrocheur, dans un match où les joueurs ont alterné le bon et le moins bon, pour s'imposer en 3 heures et quatre manches (7-6, 6-2, 3-6, 7-6). Tsonga s'est appuyé sur un service solide pourobtenir ce succès qui permet à la France de sauver sa place dans le groupe mondial.
Le N.7 mondial a remporté ses deux simples et le double, associé avec Mickaël Llodra, et rentre ainsi dans le club très fermé des joueurs de l'équipe de France ayant remporté 3 points dans une rencontre de Coupe Davis (Cochet, Borotra, Petra, Noah, Boetsch, Pioline).
A noter que la Suède, la Suisse et la Serbie ont elles aussi obtenu leur billet pour le groupe Mondial de la Coupe Davis. En revanche, l'Angleterre est tombée très bas, dans le groupe II de la zone Europe/Afrique (la 3e division de la Coupe Davis). Malgré les deux victoires en simple d'Andy Murray, la sélection anglaise s'est inclinée 3-2 face à la Pologne. "Nous sommes où nous méritons d'être. Nous ne sommes clairement pas assez bons pour gagner contre ces équipes", a commenté Murray à propos de la relégation.
Un match accroché
Face à De Bakker, 122e mondial, qui avait crée la surprise en battant Gaël Monfils dans le premier simple, Tsonga a pourtant dû batailler ferme face à un joueur bien plus dangereux que son classement ne le laissait présager.Le Français a dû sérieusement puisé dans ses ressources physiques et mentales, d'autant qu'il a parfois commis quelques fautes techniques inhabituelles qui l'ont empêché de se mettre totalement à l'abri, et ont même parfois remis son adversaire dans le match.
Mené 5 jeux à 3 dans le premier set, Tsonga, au pied du mur, a dû sortir le grand jeu pour pousser le Néerlandais au jeu décisif. A cinq points partout, De Bakker a craqué pour la première fois de la rencontre en balançant un coup droit dehors. Tsonga, très solide au service, en profita pour empocher la première manche. Le Néerlandais accuasit le coup, encaissant 4 jeux d'affilée dans le deuxième set avant de s'incliner 6-2. Mais De Bakker a lui des ressources, et il l'a montré dans la 3e manche, qu'il a soudainement survolée, en se montrant intraitable au retour et trouvant des trajectoires improbables, pour insinuer le doute chez Tsonga qui pensait avoir fait le plus dificile en enlevant les deux premier set. De Bakker remportaint le 3e sur le score de 6-3. Euphorique, il a continé sur sa lancée, dans le quatrième set, bousculant Tsonga et ele poussant au tie-break avant de craquer et de s'incliner 7 points à 4.
La France, contrainte de disputer des barrages après sa défaite au premier tour face à la République tchèque, n'a plus été relégué en 1re division depuis 1998. C'était la deuxième fois depuis sa réintégration dans le Groupe mondial qu'elle était contrainte de disputer des barrages (En 2000, elle avait sauvé sa palce en battant l'Autriche).
Forget: "Je suis soulagé"
On imagine que vous devez être soulagé après cette victoire bien plus difficile que prévu face aux Pays-Bas ?
"Oui je suis soulagé parce que c'était vraiment très dur. La victoire est encore plus belle. J'avais parlé avec les gars hier soir, et j'avais dit à Jo +attends-toi à un match très difficile, ce gars est bon+. Il l'a prouvé aujourd'hui. Même quand il a été mené 2 sets à 0, il a trouvé les ressources pour remporter le 3e set. +Jo+ est allé au bout de lui-même. C'est une qualification qui paraissait aisée sur le papier face à cette équipe hollandaise, on s'est rendu compte une nouvelle fois que les classements aujourd'hui ça veut rien dire. Il faut battre le gars avec ses tripes et les gars en ont eu aujourd'hui."
La grosse satisfaction de ce week-end c'est Jo-Wilfried Tsonga qui s'est comporté en véritable patron...
"+Jo+ a tenu son rang. Vous allez me dire qu'il était favori sur le papier, largement au-dessus des autres. Mais encore une fois vous avez vu De Bakker, c'est un joueur extraordinaire. S'il n'est pas dans les quarante premiers dans un an c'est qu'il fait n'importe quoi. Ce n'est pas possible de jouer comme ça et d'être 110e (en fait 122e, ndlr). Encore une fois le mérite revient à Jo d'avoir qualifié l'équipe avec la manière, avec courage, et là je pense qu'il va prendre quelques jours de repos...Il nous fait beaucoup de bien. Quand on a quelqu'un dans son groupe qui peut jouer en simple et en double et rapporter à un moment trois points, c'est vrai que ça enlève de la pression aux autres. Il a à côté de lui d'autres coéquipiers qui ont aussi énormément de talent, et s'ils sont inspirés en même temps, ça peut donner de belles choses."
Quel avenir voyez-vous pour cette équipe de France qui retrouvera le groupe mondial la saison prochaine ?
"On ne peut être qu'optimiste quand on voit la qualité des joueurs de cette équipe. Maintenant vous avez vu qu'une équipe a priori anodine, elle peut à un moment battre une équipe beaucoup plus forte qu'elle. C'est une question de timing, d'opportunités, d'inspiration aussi, mais surtout d'esprit de groupe qui permet aux garçons, quand il y en a un qui va courber l'échine, de reprendre le flambeau et de passer. Les Tchèques, qui nous ont battus et qui était a priori une équipe anodine ils sont en finale de la Coupe davis. On n'était pas loin nous non plus. Chaque année ce sont des nouvelles ambitions mais aussi de nouveaux problèmes à résoudre. Il faut un peu de réussite mais aussi du coeur et je crois que les joueurs en ont eu aujourd'hui."
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Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
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