DSK ne se ferme aucune porte
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DSK ne se ferme aucune porte
Dominique Strauss-Kahn affirmé lundi soir que le "dernier mot" sur son avenir politique hexagonal revenait aux Français
"La tâche dans laquelle je m'engage est un enjeu planétaire et je m'y engage totalement mais pour autant, je ne renonce pas à être Français" précisant qu'il restait "socialiste".
"Les derniers mots dans ces affaires reviennent toujours aux Français", a insisté le nouveau directeur général du FMI questionné sur son retour en France dans cinq ans.
Dans l'après-midi, il avait demandé aux journalistes réunis dans les locaux européens du FMI de bien vouloir "réfréner" leurs questions sur tout autre sujet que le FMI.
"Le mandat qui m'a été proposé par le board (du FMI) est de cinq ans et je l'ai accepté. Je n'ai rien d'autre à dire", a-t-il déclaré à un journaliste.
Lundi soir Sur France 2, Dominique Strauss-Kahn a également été interrogé sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, qui s'est félicité vendredi de sa nomination, nouvelle illustration à ses yeux des bienfaits de sa politique d'ouverture. "Il y a deux catégories dans l'ouverture: il y a ceux qui sont devenus ministres et ceux qui participent aux commissions (...) Je ne suis ni dans l'une ni dans l'autre", a précisé DSK.
Nicolas Sarkozy, qui l'a reçu 45 minutes à l'Elysée lundi matin pour un entretien "cordial", est "un président qui a été élu, c'est un président respectable même si je ne partage pas toutes ses idées", a-t-il ajouté, évoquant notamment la défiscalisation des heures supplémentaires. "Je vais vous faire une confidence, je reste socialiste (...) Je pense que les socialistes ont à prouver qu'ils ont (...) des réponses à apporter dans la mondialisation", a-t-il souligné.
Lors de sa conférence de presse, Dominique Strauss-Kahn avait également récusé le terme de rupture - autre expression chère au chef de l'Etat - dans la conduite du FMI.
Les bases de la croissance mondiale sont aujourd'hui solides, a estimé lundi le nouveau directeur général désigné du Fonds monétaire international (FMI) ajoutant que les conséquences des récentes turbulences financières ne devraient pas être dramatiques.
L'économie mondiale devrait enregistrer un taux de croissance "très honorable" d'ici fin 2008, a-t-il dit lors de sa première conférence de presse depuis sa désignation vendredi.
Revenant sur la crise financière, Dominique Strauss-Kahn a estimé que la situation "est maintenant sous contrôle", même s'il ne pense pas "qu'elle est résolue". "Tout ce qui devait être fait par les banques centrales a été fait", a-t-il ajouté.
L'année qui vient sera de nouveau une année où les pays émergents tireront la croissance mondiale, a-t-il prédit.
Interrogé sur la sous-évaluation de la devise chinoise, Dominique Strauss-Kahn a plaidé pour des "réponses multilatérales". Il n'y a aucun intérêt à "laisser ce débat s'envenimer", a-t-il souligné.
Il a d'autre part estimé qu'il fallait "limiter les dépenses" du FMI pour faire face à la crise financière que traverse le Fonds. Interrogé sur les solutions à envisager pour faire face à cette crise, selon lui, la vente d'une partie des réserves d'or du fonds mentionnée dans le rapport Crockett "ne pose pas vraiment problème mais n'est pas la solution". La question de la réduction de la taille du Fonds "est vraiment sur la table", a-t-il ajouté.
A ses yeux, les Européens et la Russie devraient abandonner une partie de leurs quotes-parts de vote lors de la réforme du Fonds. il a souligné que "personne ne s'accorde sur la manière dont devraient être calculées les quotes-parts", mais que c'est un "jeu à somme nulle". "Personne ne peut s'attendre que le pourcentage" de parts à redistribuer, "5% par exemple, viennent des Etats-Unis", a-t-il dit.
"Pour donner une plus grande représentation à certains pays, il faut que d'autres pays abandonnent une part de leur représentation" au sein du FMI, a-t-il expliqué. Il n'y a "pas moyen d'obtenir une solution" à la réforme des quotes-parts sans que l'Europe et la Russie "transfèrent un peu de leurs quotes-parts à d'autres pays", a-t-il insisté.
Dominique Strauss-Kahn succèdera officiellement à Rodrigo Rato le 1er novembre.
"La tâche dans laquelle je m'engage est un enjeu planétaire et je m'y engage totalement mais pour autant, je ne renonce pas à être Français" précisant qu'il restait "socialiste".
"Les derniers mots dans ces affaires reviennent toujours aux Français", a insisté le nouveau directeur général du FMI questionné sur son retour en France dans cinq ans.
Dans l'après-midi, il avait demandé aux journalistes réunis dans les locaux européens du FMI de bien vouloir "réfréner" leurs questions sur tout autre sujet que le FMI.
"Le mandat qui m'a été proposé par le board (du FMI) est de cinq ans et je l'ai accepté. Je n'ai rien d'autre à dire", a-t-il déclaré à un journaliste.
Lundi soir Sur France 2, Dominique Strauss-Kahn a également été interrogé sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, qui s'est félicité vendredi de sa nomination, nouvelle illustration à ses yeux des bienfaits de sa politique d'ouverture. "Il y a deux catégories dans l'ouverture: il y a ceux qui sont devenus ministres et ceux qui participent aux commissions (...) Je ne suis ni dans l'une ni dans l'autre", a précisé DSK.
Nicolas Sarkozy, qui l'a reçu 45 minutes à l'Elysée lundi matin pour un entretien "cordial", est "un président qui a été élu, c'est un président respectable même si je ne partage pas toutes ses idées", a-t-il ajouté, évoquant notamment la défiscalisation des heures supplémentaires. "Je vais vous faire une confidence, je reste socialiste (...) Je pense que les socialistes ont à prouver qu'ils ont (...) des réponses à apporter dans la mondialisation", a-t-il souligné.
Lors de sa conférence de presse, Dominique Strauss-Kahn avait également récusé le terme de rupture - autre expression chère au chef de l'Etat - dans la conduite du FMI.
Les bases de la croissance mondiale sont aujourd'hui solides, a estimé lundi le nouveau directeur général désigné du Fonds monétaire international (FMI) ajoutant que les conséquences des récentes turbulences financières ne devraient pas être dramatiques.
L'économie mondiale devrait enregistrer un taux de croissance "très honorable" d'ici fin 2008, a-t-il dit lors de sa première conférence de presse depuis sa désignation vendredi.
Revenant sur la crise financière, Dominique Strauss-Kahn a estimé que la situation "est maintenant sous contrôle", même s'il ne pense pas "qu'elle est résolue". "Tout ce qui devait être fait par les banques centrales a été fait", a-t-il ajouté.
L'année qui vient sera de nouveau une année où les pays émergents tireront la croissance mondiale, a-t-il prédit.
Interrogé sur la sous-évaluation de la devise chinoise, Dominique Strauss-Kahn a plaidé pour des "réponses multilatérales". Il n'y a aucun intérêt à "laisser ce débat s'envenimer", a-t-il souligné.
Il a d'autre part estimé qu'il fallait "limiter les dépenses" du FMI pour faire face à la crise financière que traverse le Fonds. Interrogé sur les solutions à envisager pour faire face à cette crise, selon lui, la vente d'une partie des réserves d'or du fonds mentionnée dans le rapport Crockett "ne pose pas vraiment problème mais n'est pas la solution". La question de la réduction de la taille du Fonds "est vraiment sur la table", a-t-il ajouté.
A ses yeux, les Européens et la Russie devraient abandonner une partie de leurs quotes-parts de vote lors de la réforme du Fonds. il a souligné que "personne ne s'accorde sur la manière dont devraient être calculées les quotes-parts", mais que c'est un "jeu à somme nulle". "Personne ne peut s'attendre que le pourcentage" de parts à redistribuer, "5% par exemple, viennent des Etats-Unis", a-t-il dit.
"Pour donner une plus grande représentation à certains pays, il faut que d'autres pays abandonnent une part de leur représentation" au sein du FMI, a-t-il expliqué. Il n'y a "pas moyen d'obtenir une solution" à la réforme des quotes-parts sans que l'Europe et la Russie "transfèrent un peu de leurs quotes-parts à d'autres pays", a-t-il insisté.
Dominique Strauss-Kahn succèdera officiellement à Rodrigo Rato le 1er novembre.
Frodon- Nounou d'enfer
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