La Ligue 1 vaut 668 millions d'Euro !
La Ligue 1 vaut 668 millions d'Euro !
Le grand marché des droits TV s'est achevé sur un partage entre le groupe Canal Plus et Orange.
668 millions d'euros par an (contre 653 précédemment), c'est ce que les deux diffuseurs vont devoir payer pour se partager la Ligue 1 de 2008 à 2012. Canal Plus a obtenu deux lots premium et les lots Fans tandis que Orange a remporté le Premium 3 qui concerne le match du dimanche soir. Quant aux magazines, seul le lot VOD échappe à Canal.
Ce choix fait des malheureux puisqu'il exclu de la partie les autres diffuseurs en course et notamment France Télévisions, détenteur jusqu'à la fin de la saison des droits pour le magazine dominical "France 2 foot".
A la Ligue, on se frotte les mains de ce riche dénouement d'autant que beaucoup annonçait une baisse significative des droits TV. "Comme nous l'avions toujours dit, le football français, malgré le contexte difficile, a augmenté le montant de ses droits puisque le total se monte à 668 millions d'euros, a déclaré Frédéric Thiriez, président de la LFP. Nous sommes extrêmement satisfaits du résultat obtenu dans un contexte qui, à beaucoup d'égards, peut être considéré comme difficile. Nous étions sûrs de notre valeur, contrairement à certaines prévisions pessimistes."
Dans le camp de Canal Plus, les sourires ont remplacé les assignations en justice contre la Ligue. "Dans un contexte fortement concurrentiel, le Groupe Canal plus a ainsi constitué une offre exceptionnelle pour ses abonnés et tous les passionnés de football en remportant 9 lots télé sur 10", a indiqué le groupe, diffuseur de
la Ligue 1 depuis 1984.
La hache de guerre avec Canal Plus est donc enterrée sur l'autel du business. "Il n'y a pas de relation conflictuelle entre la Ligue et Canal plus qui est un partenaire historique, explique M. Thiriez. Il y a une négociation difficile. Chacun a défendu ardemment ses positions. Canal a défendu les siennes avec beaucoup d'énergie. Le football aussi a défendu ses positions avec beaucoup d'énergie". Pour quatre ans tout au plus, la LFP et Canal Plus sont donc redevenus amis.
Les clubs français, qui sont les principaux bénéficiaires de cette manne financière, doivent désormais respirer. Ils vont pouvoir préparer les saisons futures avec plus de sérénité et proposer un spectacle du niveau de l'investissement des diffuseurs, des téléspectateurs et des supporters. C'est à espérer.
Gervais Martel satisfait
Q: Etes-vous soulagé de l'issue des négociations alors que les observateurs s'attendaient à une baisse des droits ?
R: "Il faut toujours se méfier des prévisions, en football un match n'est jamais terminé. C'est vrai que l'ensemble des analystes prédisaient une baisse des droits pour le football français, mais cela n'a pas été le cas. Je crois qu'on a tout lieu d'être content qu'un nouveau partenaire qui rentre comme Orange, et du soutien d'un partenaire historique comme Canal Plus. Au niveau des présidents de clubs, on est très satisfaits".
Q: N'êtes-vous pas déçu de ne pas avoir obtenu plus ?
R: "Non je crois que cela reste dans une fourchette que l'on avait prévu. On espère toujours plus bien sûr. On a toujours eu l'ambition d'avoir plus, cela fait partie de notre job quand on défend les intérêts des clubs. On est au-dessus du résultat de la dernière fois, dans un contexte qui était compliqué, avec TPS (ancien rivale de Canal Plus, ndlr) qui n'était plus dans la course, un partenaire qui avait annoncé son souhait de baisser sa participation... Aujourd'hui, arriver à une somme supérieure, cela prouve que l'on a bien travaillé."
Q: C'est donc une bonne nouvelle pour le football français ?
R: "Oui. Maintenant je pense que le football français va pouvoir continuer sa progression. Et sa progression, elle passera aussi par l'amélioration de ses structures. Je crois qu'on a un gros déficit aujourd'hui sur le côté spectacle, notamment à cause de l'environnement de nos stades
668 millions d'euros par an (contre 653 précédemment), c'est ce que les deux diffuseurs vont devoir payer pour se partager la Ligue 1 de 2008 à 2012. Canal Plus a obtenu deux lots premium et les lots Fans tandis que Orange a remporté le Premium 3 qui concerne le match du dimanche soir. Quant aux magazines, seul le lot VOD échappe à Canal.
Ce choix fait des malheureux puisqu'il exclu de la partie les autres diffuseurs en course et notamment France Télévisions, détenteur jusqu'à la fin de la saison des droits pour le magazine dominical "France 2 foot".
A la Ligue, on se frotte les mains de ce riche dénouement d'autant que beaucoup annonçait une baisse significative des droits TV. "Comme nous l'avions toujours dit, le football français, malgré le contexte difficile, a augmenté le montant de ses droits puisque le total se monte à 668 millions d'euros, a déclaré Frédéric Thiriez, président de la LFP. Nous sommes extrêmement satisfaits du résultat obtenu dans un contexte qui, à beaucoup d'égards, peut être considéré comme difficile. Nous étions sûrs de notre valeur, contrairement à certaines prévisions pessimistes."
Dans le camp de Canal Plus, les sourires ont remplacé les assignations en justice contre la Ligue. "Dans un contexte fortement concurrentiel, le Groupe Canal plus a ainsi constitué une offre exceptionnelle pour ses abonnés et tous les passionnés de football en remportant 9 lots télé sur 10", a indiqué le groupe, diffuseur de
la Ligue 1 depuis 1984.
La hache de guerre avec Canal Plus est donc enterrée sur l'autel du business. "Il n'y a pas de relation conflictuelle entre la Ligue et Canal plus qui est un partenaire historique, explique M. Thiriez. Il y a une négociation difficile. Chacun a défendu ardemment ses positions. Canal a défendu les siennes avec beaucoup d'énergie. Le football aussi a défendu ses positions avec beaucoup d'énergie". Pour quatre ans tout au plus, la LFP et Canal Plus sont donc redevenus amis.
Les clubs français, qui sont les principaux bénéficiaires de cette manne financière, doivent désormais respirer. Ils vont pouvoir préparer les saisons futures avec plus de sérénité et proposer un spectacle du niveau de l'investissement des diffuseurs, des téléspectateurs et des supporters. C'est à espérer.
Gervais Martel satisfait
Q: Etes-vous soulagé de l'issue des négociations alors que les observateurs s'attendaient à une baisse des droits ?
R: "Il faut toujours se méfier des prévisions, en football un match n'est jamais terminé. C'est vrai que l'ensemble des analystes prédisaient une baisse des droits pour le football français, mais cela n'a pas été le cas. Je crois qu'on a tout lieu d'être content qu'un nouveau partenaire qui rentre comme Orange, et du soutien d'un partenaire historique comme Canal Plus. Au niveau des présidents de clubs, on est très satisfaits".
Q: N'êtes-vous pas déçu de ne pas avoir obtenu plus ?
R: "Non je crois que cela reste dans une fourchette que l'on avait prévu. On espère toujours plus bien sûr. On a toujours eu l'ambition d'avoir plus, cela fait partie de notre job quand on défend les intérêts des clubs. On est au-dessus du résultat de la dernière fois, dans un contexte qui était compliqué, avec TPS (ancien rivale de Canal Plus, ndlr) qui n'était plus dans la course, un partenaire qui avait annoncé son souhait de baisser sa participation... Aujourd'hui, arriver à une somme supérieure, cela prouve que l'on a bien travaillé."
Q: C'est donc une bonne nouvelle pour le football français ?
R: "Oui. Maintenant je pense que le football français va pouvoir continuer sa progression. Et sa progression, elle passera aussi par l'amélioration de ses structures. Je crois qu'on a un gros déficit aujourd'hui sur le côté spectacle, notamment à cause de l'environnement de nos stades
Frodon- Nounou d'enfer
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