Conseil des ministres extraordinaire
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Conseil des ministres extraordinaire
Il se tiendra à 14 h à l'Elysée pour "décliner" le plan de sauvetage arrêté dimanche soir par le sommet Eurogroupe
"Nous déclinerons dans chacun de nos pays les mesures adoptées" (garantie des crédits interbancaires jusqu'à fin 2009 et recours possible à une recapitalisation des banques pour leur éviter la faillite) "préciserons les sommes chiffrées", a déclaré dimanche soir le président Sarkozy.
Ce conseil des ministres remplacera celui de mercredi.
Toutes les mesures qui y seront annoncées "seront efficientes avant la fin de la semaine, y compris dans leur traduction législative", a précisé Nicolas Sarkozy.
A cette occasion, selon des sources parlementaires UMP, le gouvernement devrait examiner un projet de loi visant à garantir par l'Etat le refinancement des banques françaises. Le texte serait débattu dès mardi au Palais-Bourbon et mercredi au Sénat en vue d'une adoption définitive avant la fin de la semaine.
Alors que les banques ne se prêtent plus entre elles, ce qui peut menacer leur survie, un nouvel organisme ad hoc, "une caisse de refinancement", pourrait ainsi émettre, avec la garantie de l'Etat, "des titres de dette" en faveur des établissements bancaires en difficulté, selon le rapporteur spécial du budget au Sénat, Philippe Marini (UMP).
Le PS a jugé dimanche soir que les mesures arrêtées au sommet Eurogroupe étaient "nécessaires" mais "pas suffisantes".
Revue de la presse du lundi 13 octobre
Les éditorialistes de la presse française, tout en retenant leur souffle pour ce lundi, "jour le plus long", saluent pour la plupart le ton adopté par l'Eurogroupe et la forme du plan pour lutter contre la crise bancaire. Le Figaro évoque même un "plan historique". "De mémoire d'experts en G7, jamais ce club des pays les plus riches, réputé à juste titre pour son inutilité chronique, n'avait montré autant de détermination (...) Relayé hier par l'Eurogroupe", souligne Gaëtan de Capèle.
"Ce n'est pas à Washington mais à Paris que s'est jouée la scène la plus importante du week-end", lui répond Nicolas Barré (Les Echos). "Les Européens sont aux manettes", insiste-t-il. "Aux grands mots, les grands remèdes", ajoute Michel Vagner (L'Est républicain), qui met "ce succès à l'actif" de Nicolas Sarkozy.
Dans les colonnes de La Tribune, Olivier Provost fait le même constat: "Les dirigeants européens ont bien pris conscience de la nécessité d'agir ensemble et de frapper fort", écrit-il, ajoutant "qu'ils n'ont plus qu'à espérer que les investisseurs ont bien compris le message".
La République des Pyrénées annonce aussi "le gouvernement économique de l'Europe (qui) a vu le jour hier". Mais prudent, Jean-Michel Helvig explique "qu'il est trop tôt pour imprimer les faire-part car on ne sait trop s'il survivra à la crise qui l'a fait naître, et il n'a pas été encore baptisé (...)". "En tout cas la volonté politique a prévalu dans le plan d'action contre la crise financière", précise-t-il.
D'autres se posent déjà des questions sur la suite des évènements et réclame "des comptes", à l'instar de Libération. "Chaque jour qui passe nous démontre que la banque est une chose trop sérieuse pour être laissée aux banquiers", constate Laurent Joffrin.
"D'ores et déjà, le coût du sauvetage se chiffre en centaines de milliards, c'est-à-dire en milliers d'euros pour chaque citoyen d'Europe. Une telle ponction, causée par l'irresponsabilité des banques, ne peut rester sans conséquences sur leurs structures ni sur leurs dirigeants", estime-t-il.
Le discours se fait plus militant sous la plume de Michel Guilloux dans l'Humanité. "Face à une crise qui condamne tout un système, n'est-il pas temps de poser avec force la double question du contrôle par les salariés, leurs élus syndicaux, les élus locaux et nationaux, des fonds alloués aux entreprises?" demande-t-il.
"En intervenant dans le capital des banques, les Etats gagnent au moins la possibilité de confisquer leurs jouets aux sales gosses de la salle des coffres", note Patrick Fluckiger (L'Alsace). "Encore faut-il qu'ils aient la volonté d'utiliser les banques, si chèrement acquises, au bénéfice de la collectivité. Les nationalisations de François Mitterrand n'ont pas du tout été exemplaires dans ce domaine...", rappelle-t-il.
Frodon- Nounou d'enfer
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