Londres-2012, le temps des regrets ?
Londres-2012, le temps des regrets ?
Entre l'explosion du budget et la crise économique mondiale, le Royaume-Uni fait face à de grands problèmes.
"Si nous avions su ce que nous savons maintenant, aurions-nous postulé pour accueillir les JO? Il est quasiment certain que non", a ainsi déclaré Tessa Jowell, ministre britannique chargée des Jeux. Il est certain que le budget global est passé de 4.4 milliards d'euros à 12.5 milliards, tandis que plusieurs constructions ont été revues à la baisse.
"J'ai souvent fait observer que nous avions postulé pour 2012 dans un climat économique donné et que nous étions maintenant dans un autre. Si nous avions su ce que nous savons maintenant, aurions-nous postulé pour accueillir les JO? Il est quasiment certain que non. Si l'ampleur de la dégradation (économique) avait été anticipée, je suis sûre que certains auraient estimé que ce n'était pas le moment d'engager d'importantes dépenses publiques dans un projet tel que les JO." Ces propos relayés par le Télégraph, émanent ni plus ni moins de la ministre britannique chargée des Jeux, Tessa Jowell. Un avis qui n'est pas illogique, tant la crise mondiale a des effets de plus en plus marqués sur l'économie. Mais la situation de Londres-2012 est d'autant plus précaire que le budget n'a cessé de croître, depuis 2005 et l'attribution des Jeux à la capitale britannique. Les 4.4 milliards d'euros annoncés par le comité d'organisation, et qui ont permis d'être lauréat aux dépens de Paris, ne sont plus qu'un très lointain souvenir. C'est désormais 12.5 milliards d'euros qui devront être déboursés, selon L'Equipe, dont une grande partie financée par les impôts.
Et encore, tout est passé au crible pour réduire la facture. La construction d'une salle dédiée au basket est passée à la trappe, la compétition ayant lieu à la Wembley Arena pour une économie de 110 millions d'euros. Le parc aquatique devrait subir le même genre de restrictions, puisque le comité d'organisation réfléchit à réaliser des bassins démontables, revendus à l'issue des Jeux. Et la liste n'est pas exhaustive. Car beaucoup d'observateurs soupçonnent que les Britanniques ont volontairement minoré le coût global en "ometttant" de comptabiliser l'inflation, le prix de la sécurité et surtout la TVA... Peut-être la meilleure méthode pour remporter la mise lors de la désignation, mais vraiment pas la bonne solution en temps de crise. Certes, ces Jeux rapporteront de l'argent à l'économique britannique. "Ces Jeux sont de l'or pour l'économie en ces temps difficiles. Ils se sont transformés de manière inattendue en programme de stabilisation économique", glissait récemment Tessa Jowell. Alors que hier, la Banque d'Angleterre a averti que l'économie britannique était probablement déjà entrée en récession, la tâche s'annonce bien compliquée.
"Si nous avions su ce que nous savons maintenant, aurions-nous postulé pour accueillir les JO? Il est quasiment certain que non", a ainsi déclaré Tessa Jowell, ministre britannique chargée des Jeux. Il est certain que le budget global est passé de 4.4 milliards d'euros à 12.5 milliards, tandis que plusieurs constructions ont été revues à la baisse.
"J'ai souvent fait observer que nous avions postulé pour 2012 dans un climat économique donné et que nous étions maintenant dans un autre. Si nous avions su ce que nous savons maintenant, aurions-nous postulé pour accueillir les JO? Il est quasiment certain que non. Si l'ampleur de la dégradation (économique) avait été anticipée, je suis sûre que certains auraient estimé que ce n'était pas le moment d'engager d'importantes dépenses publiques dans un projet tel que les JO." Ces propos relayés par le Télégraph, émanent ni plus ni moins de la ministre britannique chargée des Jeux, Tessa Jowell. Un avis qui n'est pas illogique, tant la crise mondiale a des effets de plus en plus marqués sur l'économie. Mais la situation de Londres-2012 est d'autant plus précaire que le budget n'a cessé de croître, depuis 2005 et l'attribution des Jeux à la capitale britannique. Les 4.4 milliards d'euros annoncés par le comité d'organisation, et qui ont permis d'être lauréat aux dépens de Paris, ne sont plus qu'un très lointain souvenir. C'est désormais 12.5 milliards d'euros qui devront être déboursés, selon L'Equipe, dont une grande partie financée par les impôts.
Et encore, tout est passé au crible pour réduire la facture. La construction d'une salle dédiée au basket est passée à la trappe, la compétition ayant lieu à la Wembley Arena pour une économie de 110 millions d'euros. Le parc aquatique devrait subir le même genre de restrictions, puisque le comité d'organisation réfléchit à réaliser des bassins démontables, revendus à l'issue des Jeux. Et la liste n'est pas exhaustive. Car beaucoup d'observateurs soupçonnent que les Britanniques ont volontairement minoré le coût global en "ometttant" de comptabiliser l'inflation, le prix de la sécurité et surtout la TVA... Peut-être la meilleure méthode pour remporter la mise lors de la désignation, mais vraiment pas la bonne solution en temps de crise. Certes, ces Jeux rapporteront de l'argent à l'économique britannique. "Ces Jeux sont de l'or pour l'économie en ces temps difficiles. Ils se sont transformés de manière inattendue en programme de stabilisation économique", glissait récemment Tessa Jowell. Alors que hier, la Banque d'Angleterre a averti que l'économie britannique était probablement déjà entrée en récession, la tâche s'annonce bien compliquée.
Frodon- Nounou d'enfer
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