Paris Dakar

Coma déjà en tête, Desprès perdu

Au guidon de sa KTM, le pilote espagnol a remporté la première étape du Dakar-2009, qui menait les concurrents de Buenos Aires à Santa Rosa après 371km de spéciale. Son duel avait déjà commencé avec l’un de ses plus grands rivaux, Cyril Desprès (KTM), mais ce dernier a connu un problème de navigation dans les derniers kilomètres, finissant à près de 42 minutes du vainqueur du jour.

Les deux hommes avaient bien commencé leur duel. Entre Cyril Desprès et Marc Coma, c’est bien la victoire finale qui se disputait dès les premiers kilomètres de ce Dakar 2009. Parti devant, le Français était repris par l’Espagnol après une cinquantaine de kilomètres, les deux pilotes KTM passant ensuite beaucoup de temps roue dans roue. Mais petit à petit, le vainqueur du Dakar-2006 prenait le meilleur, faisant fructifier son avance pour qu’elle culmine même, à 70km de l’arrivée, à près de 6 minutes. Après 371km de spéciale, c’est bien Coma qui remportait la spéciale, mais ce n’est pas le vainqueur du Dakar-2005 et 2007 qui était son dauphin.
Dépassé par plusieurs pilotes, victime d’un problèmes de pneumatiques, comme d’ailleurs David Casteu, Després s’est fait distancer sur les grandes pistes droites de la pampa, et finissait à près de 42 minutes du vainqueur du jour. Un retard rendant toute possibilité de victoire finale presque impossible pour lui.

C’est le Polonais Jacek Czachor (KTM) qui prenait la 2e place, à 22 minutes de Coma, devant l’expérimenté Pal Anders Ullevalseter (KTM), à 28 minutes. Lors de cette première étape, le premier Français est donc Michel Marchini (Yamaha), meilleur amateur en 2004 et en 2007, qui comptait 32’43 de retard sur l’Espagnol à l’arrivée

Ils devraient peut être renommer cette course maintenant

ah bon ils sont déjà partis ????

et ils vont où cette année ????

ils partent toujours au 1er janvier normalement

Ils sont partis de Buenos aires

Sainz hausse le ton

Deuxième de la 1ère étape, le pilote espagnol de Volkswagen a remporté la 2e étape du Dakar, dans la catégorie auto, en devançant de 1’14" Stéphane Peterhansel (Mitsubishi) et de 1’56" son coéquipier sud-africain Giniel De Villiers (Volkswagen). Du coup, il devient le nouveau leader du classement général devant De Villiers et Peterhansel.

L’histoire semble se répéter. Comme chaque année, les Volkswagen sont aux avant-postes. Et comme souvent, c’est Carlos Sainz qui mène la charge des "tuniques bleues". L’ancien champion du monde des rallyes, vainqueur de quatre étapes sur le Dakar en 2006, puis de cinq en 2007, a ouvert son compteur en se montrant le plus rapide entre Santa Rosa et Puerto Madryn. Le problème pour le Madrilène comme pour le Touareg, c’est de tenir la distance du rallye face aux métronomes de Mitsubishi. Vainqueur à trois reprises (1991, 2002, 2004) du rallye d’Argentine, l’Ibère s’est en tout cas rappelé aux bons souvenirs des Argentins en devançant de 1’14" Stéphane Peterhansel (Mitsubishi) et de 1’56" son coéquipier Giniel De Villiers (Volkswagen). Nasser Saleh Al Attiyah (X-Raid), vainqueur la veille et leader du premier jour, perd 6’32" au volant de son BMW X-Raid.

Malgré les 4e et 5e places de Juan Roma et de Luc Alphand lors de cette journée, ce sont donc bien les Touareg qui mènent le bal au classement général, Sainz ayant 2’19" d’avance sur le Sud-Africain De Villiers, Peterhansel suivant à 3’51.

Coma enfonce le clou

Marc Coma (KTM) a creusé l’écart en remportanti la 3e étape de la course moto du Dakar-2009, disputée entre Puerto Madryn età l’issue de laquelle un autre favori, le Français Cyril Despres (KTM), est déjà distancé.

A l’issue des 551 km de spéciale, Coma a devancé de 17 min 49 sec un duocomposé du Norvégien Pal anders Ullevalseter (KTM) et de l’Espagnol Jordi Viladoms (KTM). Despres a terminé en 33e position, en perdant plus d’une heure sur Coma.

Au classement général, l’Espagnol conforte son avance, avec près de 40 minutes (39 min 11 sec) sur le Français David Frétigné (Yamaha) et le Néerlandais Frans Verhoeven (KTM) (41 min 14 sec), tandis que Despres pointe déjà à plus d’une heure et demie (1 h 32 min 50 sec).

Nasser Al-Attiyah remporte la troisième étape de la course auto

Le Qatarien Nasser Al-Attiyah (BMW), déjà vainqueur de la première étape, a remporté lundi la troisième étape de la course auto du Dakar-2009, disputée entre Puerto Madryn et Jacobacci.

L'Espagnol Carlos Sainz (Volkswagen), devancé par le Qatarien de 35 secondes à l'issue des 551 km de spéciale, conserve la tête du classement général avec 3 min 40 sur Al-Attiyah.

L'Allemand Dieter Depping a pris la troisième place à 1 min 40 du vainqueur.

Le Sud-Africain Giniel De Villiers, sur Volkswagen, est troisième au général, à 5 min 45 de Sainz, après sa quatrième place lors de cette étape.

Le pilote Mitsubishi Luc Alphand a connu des problèmes et pris beaucoup de retard.

Sainz double la mise

Le pilote espagnol a de nouveau hissé son Touareg Volkswagen au premier rang lors de la 4e étape, en devançant le Qatari Nasser Al Attiyah (BMW) de six petites secondes. Les deux hommes poursuivent leur duel à distance, Sainz ayant donc désormais 3’46" d’avance au général sur son dauphin.

Nasser Al Attiyah ou Carlos Sainz. Quatre étapes, et deux victoires chacun. Le début du Dakar, dans la catégorie auto, est assez limpide à suivre. En attendant que les étapes difficiles approchent, les Mitsubishi restent en retrait des Volkswagen et des BMW. Luc Alphand, premier des "Mitsu boys", s’empare de la 3e place avec 2’24" de retard sur le vainqueur, Juan Roma prenant la 5e place (à 5’38") juste derrière Mark Miller (4’20") et juste devant Giniel De Villiers (à 5’48"). Le combat entre la marque japonaise et la marque allemande est donc bien lancé dans ce Dakar.

Mais pour le moment, le team X-Raid, par l’intermédiaire de Nasser Al Attiyah parvient à se mêler à la lutte, avec deux victoires et une deuxième place aujourd’hui, qui lui ferait peut-être plus plaisir que de l’avoir emporté : "Ce n’est pas un problème qu’il remporte l’étape. C’est même une bonne chose pour moi qui s’élance devant moi pour une étape où il devrait y avoir des dunes." Mais le pilote du Qatar n’a pas été une victime facile, selon son vainqueur Carlos sainz : "On a rattrapé Nasser Al Attiyah. Quand il s’en est rendu compte, il a encore attaque. Et on a continué tous les deux sur un rythme très élevé, jusqu’à ce que, dans un passage hors piste, je puisse le doubler. Mais juste après, une de mes roues a commencé à eprdre de l’air. J’ai dû m’arrêter pour en remettre, car c’était une crevaison lente. Jusqu’à la fin, j’ai perdu de la pression. C’est dommage, j’aurais pu faire mieux."

Deux hommes dans le coma

Victime d'un accident samedi, Paul Green et son copilote Matthew Harrison sont actuellement hospitalisés à Santa Rosa et placés dans un coma artificiel.


Le premier accident du Dakar est tristement passé inaperçu. En effet, depuis samedi et la 1ère étape, le tandem Paul Green-Matthew Harrison, qui disputait l'épreuve autos, a été plongé dans un coma artificiel après un grave accident. Leurs jours ne seraient pas en danger cependant et leurs sorties du coma prévues d'ici jeudi.

Un motard français retrouvé mort sur le Dakar

Le motard français Pascal Terry, 49 ans, participant au rallye-raid Dakar-2009, a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi lors de la 4e étape courue mardi entre Jacobacci et Neuquen (Argentine). Il était recherché depuis dimanche et la 2e étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn (Argentine).

Selon les organisateurs, «le pilote se trouvait dans un endroit très difficile d'accès, au milieu d'une végétation très dense, à une quinzaine de mètres de sa moto.

Il avait retiré son casque, et s'était abrité à l'ombre, disposant de nourriture et d'eau retrouvées près de lui.» La police et la justice de la province de Las Pampas vont procéder aux investigations légales afin de déterminer les causes du décès.

Il s'agit du premier accident mortel de cette 30e édition du Dakar.

Pascal Terry décédé d’un oedeme pulmonaire
Depuis dimanche, les organisateurs du rallye étaient à la recherche de Pascal Terry. C’est dans la nuit qu’ils l’ont retrouvé, mort, sur le parcours de la 2e étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn. Un décès aux circonstances étranges.

L’autopsie, pratiquée mercredi soir, a révélé que le coureur originaire de Normandie était décédé dans la nuit de dimanche à lundi. "Il est mort d’un oedème pulmonaire qui a provoqué un arrêt respiratoire et un arrêt cardiaque", a expliqué Julio Acosta, membre de la police de la province de La Pampa. Ce dernier a ajouté que le pilote "aurait pu être sauvé s’il avait été secouru à temps" et si la police avait été avertie "suffisamment à l’avance pour commencer les recherches".

"Le pilote se trouvait dans un endroit très difficile d’accès au milieu d’une végétation très dense à une quinzaine de mètres de sa moto. Il avait retiré son casque, et s’était abrité à l’ombre, disposant de nourriture et d’eau retrouvées près de lui." Voilà comment les organisateurs du Dakar ont décrit la situation de Pascal Terry, au moment où les secours ont retrouvé son corps, inerte, sur le tracé de la 2e étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn qui avait eu lieu dimanche. Au km197, le pilote Yamaha du Team MD Rallye avait informé l’organisation à la mi-journée qu’il était tombé en panne d’essence mais qu’il en avait récupéré auprès d’un autre concurrent. Constatant qu’il n’avait pas bougé, l’organisation avait tenté de le joindre sur son système de liaison satellitaire à deux reprises en fin d’après-midi, sans obtenir de réponse.

Alors que l’organisation du rallye à Paris était prévenue en soirée du déclenchement de sa balise de détresse, l’organisation sur place n’était prévenue qu’en début de matinée lundi. Un véhicule puis la défense civile argentine ont alors tenté sans succès de retrouver le pilote. Toujours sans nouvelles du Normand mardi, une battue a été lancée par la gendarmerie locale. C’est au cours de la nuit que ce Français de 49 ans a été découvert.

Pascal Terry participait à son premier Dakar. Fan depuis les grands débuts de l’épreuve, ce crossman rêvait depuis très longtemps de suivre les traces de Thierry Sabine. "La destination, ça a été un détonateur, une renaissance. Ca m’a fait plonger dans un rêve", expliquait-il avant de prendre le départ à Buenos Aires. La Dakar oui mais en binôme. Pour aller au bout, Pascal Terry s’était donc associé à son ami Pascal Gilbert. "Rouler en binôme, ce n’est pas évident. Je cherche de bons rétros". Sur le Dakar, les deux compères avaient choisi une bonne structure privée, celle de MD Rallye Sport, pour profiter au maximum du rallye. Il a malheureusement eu le temps de se voir mourir en laissant une femme et un enfant.

c'est malheureux

Doublé Volkswagen, Sainz leader


Pour la troisième fois depuis le début de ce Dakar-2009, la marque allemande a placé deux de ses pilotes aux deux premières places lors de la 7e étape. Carlos Sainz s’empare de sa troisième victoire d’étape, devançant Mark Miller et Robby Gordon, qui hisse son Hummer pour la deuxième fois sur la troisième marche du podium. L’Ibère s’empare également de la place de leader du général, devant son coéquipier Giniel De Villiers.

Comme pour les motos, la spéciale des autos a été raccrourcie de 419 à 244km, de fortes pluies ayant endommagé les pistes que devaient emprunter les concurrents. Avec moins de distance, l’ancien champion du monde de rallye Carlos sainz a encore su faire parler sa pointe de vitesse. Ou plutôt celle de son Touareg Volkswagen, décidément à la fête dans cette première moitié d’épreuve, puisque l’Ibère s’est montré le plus rapide devant son coéquipier Mark Miller, réalisant ainsi le troisième doublé consécutif de la marque allemande. Et par la même occasion, il redevient le leader du classement général, pour 9 petites secondes aux dépens de Giniel De Villiers (Volkswagen). Doublé d’étape, doublé du général, les Bleus de Volkswagen vont très bien.

Il est vrai qu’après l’abandon de Luc Alphand (Mitsubishi), la mise hors course de Nasser Al Attiyah (X-Raid), la concurrence s’amenuise. Dans cette courte étape, Juan Roma, premier des "Mitsu boys" a encore perdu 5’37", alors que Stéphane Peterhansel, 6e du général ce matin, a vécu une journée catastrophique. Victime d’un début d’incendie en début de journée, il a ensuite eu un problème de surchauffe de moteur, avant de connaître un nouveau souci de moteur. Le tenant du titre serait actuellement dans l’attente d’un remorquage. S’il abandonnait, ce serait seulement la deuxième fois pour un homme qui a participé en auto et en moto à 20 Dakar, pour 9 victoires finales.

Peterhansel jette l’éponge

Le pilote aux neuf victoires dans le Dakar a été contraint à l’abandon lors de la 7e étape, juste à la veille de la journée de repos au Chili. Après les retraits de Masuoka et Alphand, Mitsubishi perd son troisième pilote de pointe, et voit tous ses espoirs reposer sur les épaules de Nani Roma.

Mitsubishi et Peterhansel ont un point commun : être résistant. Et pourtant, ce premier Dakar loin de l’Afrique a mis à mal leur réputation. Le constructeur japonais, victorieuse des 7 dernières éditions, n’a plus qu’une seule voiture engagée dans l’épreuve. Et ce n’est pas celle de Stéphane Peterhansel, qui a suivi le même chemin que Hiroshi Masuoka et Luc Alphand, pour abandonner lors de la 7e étape. Et ce n’est que la deuxième fois en vingt participations au Dakar que "Peter" n’arrive pas au bout. Pour un homme qui a été couronné à neuf reprises, dont 6 en moto, la déception est immense.

D’autant que les ennuis avaient déjà commencé la veille, avec deux tonneaux par l’avant et une voiture totalement défigurée. Passé tout près de la sortie, Stéphane Peterhansel et Jean-Paul Cottret l’ont cette fois trouvée, après une journée d’enfer. C’est d’abord un début d’incendie qui a obligé l’équipage à s’arrêter sur le bord de la route dans la matinée. Puis, une surchauffe moteur l’a retardée, avant une casse définitive du moteur. "Au km 148, Stéphane (Peterhansel ) a été victime d’une casse moteur. C’est fini. Il est arrêté sur le bord de la route", a indiqué Masatoshi Teshima, responsable de presse de Mitsubishi. C’est donc la fin de l’aventure pour Stéphane Peterhansel, qui ne reverra pas Buenos Aires alors qu’il pointait, ce matin, en 5e position du classement général avec plus de 34 minutes de retard sur Giniel De Villiers, alors leader.

Pour Mitsubishi, toutes les chances reposent désormais sur l’Espagnol Nani Roma, vainqueur du Dakar en moto, et qui pointe en 4e position du classement général, à 29’16" de son compatriote, leader, Carlos Sainz. Inutile de dire que la pression est forte sur cet homme qui ne se départit jamais de son sourire, et qui a une belle expérience du rallye-raid. Mais il va devoir faire face au trio infernal de Volkswagen, Sainz, De Villiers et Miller.

Sainz leader tranquille

Carlos Sainz (VW Touareg) a poursuivi sa domination sur l'édition 2009 du Dakar, lundi, en prenant la première place de la neuvième étape, longue de 430 km entre La Serena et Copiapo, au Chili. L'Espagnol, qui remporte ainsi sa cinquième spéciale, s'est imposé en 5h56'08", avec 1'47" d'avance sur son coéquipier, l'Américain Mark Miller, et 2'16" sur un autre Américain, Robby Gordon (Hummer).

Au classement général, Sainz conserve évidemment sa première place, et accroît même son avance. Son premier poursuivant, Miller, compte désormais 19'52" de retard, tandis que le Sud-Africain Giniel de Villiers (VW), cinquième lundi à 12'01", se retrouve à 22'58". La dernière Mitsubishi Lancer en course, celle de l'Espagnol Nani Roma, a terminé septième de l'étape à 24'41" et occupe également la quatrième place du général à 58'12".

«La spéciale a été très dure. Très très dure. Avec beaucoup de pierres, une navigation difficile. Vraiment compliquée. Être ici est déjà une victoire. Arriver ici sans problème est une victoire», a déclaré l'Espagnol à l'issue de cette première grande journée de dunes, qui n'est pas vraiment son terrain de prédilection. Mais Sainz a bien su jouer le coup, faisant course commune avec Miller, et profitant d'une collision de l'Américain avec une pierre, endommageant sa direction, pour s'imposer. Le double champion du monde WRC a fait un grand pas vers la victoire.

Sainz enfonce le clou

Carlos Sainz (Volkswagen) a consolidé lundi sa première place au classement général du Dakar, en remportant la 9e étape, disputée sur 430 km de spéciale entre La Serena et Copiapo.

Sainz, qui remporte sa cinquième étape du Dakar et le troisième consécutive, a devancé son coéquipier américain Mark Miller, de 1 min 47, performance permettant à ce dernier de prendre la deuxième place du général, à 19 min 52. La contre-performance du jour est à mettre à l’actif du Sud-Africain Giniel De Villiers. Perdu au km 80, le troisième pilote Volkswagen a cédé 12 min 01 sur ce parcours chronométré pour rétrograder à la 3e place du général (à 22:58). L’Espagnol Nani Roma, premier "non Volkswagen", a lui aussi perdu du terrain dans cette spéciale, finie très tard dans les montagnes de sable du désert d’Atacama. Le pilote Mitsubishi est désormais 4e à 58 min 12 de Sainz.

La 11e étape du Dakar annulée
La 11e étape du Dakar, devant relier mercredi Copiapo, au Chili, à Fiambala, en Argentine, a été annulée en raison des conditions météo, a annoncé l’organisation mardi.

"Les conditions météorologiques annoncées pour (mercredi), brouillard épais jusqu’en fin de matinée, ne permettent pas de respecter les horaires prévus pour l’ensemble de la journée. En conséquence, la spéciale est annulée. Les concurrents rejoindront Fiambala en liaison à partir de 8 h 00 (mercredi matin)", a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Cette étape devait comporter une courte liaison (20 km) puis un parcours chronométré (215 km). Ensuite, l’étape devait se terminer par une longue liaison (445 km) comprenant le passage de la frontière entre le Chili et l’Argentine. Pendant la liaison, la caravane du Dakar franchira un col chilien, le "Paso San Fancisco, à près de 4800 m d’altitude.

"C’est la sécurité qui prime. C’était une très belle étape mais il faut faire avec les éléments, a affirmé le directeur sportif David Castera. C’est toujours embêtant mais nous n’avions pas le choix." "Aujourd’hui, je ne sais pas décaler cette étape avec le +timing+ (du passage de frontière).

"Nous avions fait exprès de faire une petite spéciale (215 km). Mais si je décale de deux ou trois heures le départ (à cause du brouillard), je ne maitrîse plus mon +timing+", a précisé Castera.

Les Volkswagen privilégient la sécurité


Echaudée par la mésaventure de Carlos Sainz, Volkswagen a choisi de jouer la sécurité, et de sauver les deux premièers places de Ginel de Villiers et de Mark Miller lors de l’avant dernière étape remportée à Cordoba par l’Espagnol Nanni Roma (Mitsubishi).

Dans cette spéciale tronquée, amputée de plus de 300 km, Miller a ouvert la route à son leader. Les deux voitures ont terminé à 15 secondes l’une de l’autre, respectivement aux 7e et 8e places.

De Villiers et Miller, qui possède une avance confortable de 1h18 sur le 3e l’Américain Robby Gordon (Hummer) savaient que, s’ils voulaient arriver victorieusement samedi à Buenos Aires, il ne devaient pas commettre d’imprudence sur un parcours difficile, où il allait falloir se réhabituer à la sortie des sables. Les consignes de l’écurie allemande étaient claires, il ne fallait pas galvauder cette chance de succès final.
Pour tous les concurrents d’ailleurs, la concentration était maximale, car le terrain se prêtait volontiers aux sorties de piste.

La prudence de Volkswagen a fait le bonheur de Nanni Roma. Le dernier pilote Mitsubishi a parfaitement bien gérer leséléments, pour s’imposer avec la manière, devant le Polonais Holowczyc (Nissan) à plus de deux minutes, devant le Français Guerlain Chicherit (BMW).

Un deuxième sacre pour Coma

L’Espagnol a terminé la 14e et dernière spéciale chronométré en 6e position, à 5’06" du vainqueur, le Portugais Helder Rodrigues. Au général, il devance de 1h25’38" Cyril Desprès (KTM) et de 1h38"56" David Frétigné, qui hisse pour la première fois sa Yamaha sur le podium.

Après sa victoire en 2006, 2009 est donc la bonne année pour décrocher un deuxième Dakar. A 32 ans, Marc Coma a mené de bout en bout cette première édition en Amérique du Sud, profitant il est vrai des gros problèmes de pneumatiques de son grand rival Cyril Desprès en début d’épreuve. Vainqueur de trois étapes, trois fois deuxième, l’Espagnol n’a pratiquement jamais connu la crainte de la concurrence durant ce mois de janvier, s’emparant de la place de leader dès le premier jour pour ne jamais la lâcher. Dimanche, il défilera donc dans les rues de Buenos Aires en vainqueur total. En 2007, à la veille de l’arrivée, il était déjà en tête, avant de se perdre puis d’être victime d’une chute violente.

Derrière lui, Cyril Desprès pourra longtemps regretter ces premières journées catastrophiques. Une fin de première spéciale sur la jante, une troisième marquée par une crevaison, et voilà les ambitions du double vainqueur du Dakar (2005, 2007) qui s’étaient rapidement envolées. Mais à force de courage et bien entendu de talent, il a refait son retard sur les autres concurrents, ayant régulièrement sur son porte-bagage Marc Coma. Et c’est donc tout de même à une très belle deuxième place que le pilote KTM termine ce premier Dakar hors d’Afrique.

Pour David Frétigné, c’est un énorme bonheur. Avec sa "petite" Yamaha 450cc, le Français est parvenu à se montrer l’un des plus réguliers tout au long du rallye, n’étant classé au-delà de la 7e place en spéciale qu’à une seule reprise. Et c’est donc très logiquement qu’il parvient à se mêler au concert KTM pour engranger une formidable 3e place, son premier podium sur le Dakar : "Un podium sur le Dakar, c’est vraiment très important. Avec le 450cc (Yamaha), je pense que j’ai fait quelque chose d’assez exceptionnel, je voulais être le premier à le mettre sur le podium. J’ai été le premier à y croire, quand tout le monde me disait que c’était impossible. Aujourd’hui, je suis quand même sur la troisième marche, en ayant passé presque tout le rallye en deuxième position. Je suis vraiment satisfait car nous avons avec Yamaha la fiabilité nécessaire. Je me suis régalé. En plus de la performance, il y a eu le plaisir du pilotage, j’ai réussi à réunir tout cela. Le rallye était dur, mais je m’attendais à quelque chose d’encore plus difficile et je m’étais donc très bien préparé. C’est aussi ce qui a fait que je me suis régalé pendant ces quinze jours."

De Villiers finit en beauté

Le Sud-Africain a remporté la 14e et dernière étape chronométrée du Dakar-2009, n’ayant plus qu’à franchir les 341km de liaison pour être officiellement vainqueur du classement général en auto. Dans cette ultime étape, Giniel De Villiers (Volkswagen) a devancé le Russe Novitskiy (BMW) de 2" et le Polonais Holowczyc (Nissan) de 17".

Giniel De Villiers peut se targuer d’être le premier pilote d’Afrique à s’imposer dans le Dakar, toutes catégories confondues, l’année où l’épreuve a quitté le continent africain pour l’Amérique du Sud. A 36 ans, il s’agit bien évidemment de son premier sacre, le pilote Volkswagen devançant son coéquipier américain Mark Miller et un autre Américain, Robby Gordon (Hummer).

Avec ses quatre victoires d’étape, De Villiers n’a pas usurpé son succès au général. Mais on pourra toujours se rappeler que Carlos Sainz, son coéquipier qui avait remporté six étapes, a été contraint à l’abandon après le plongeon de son Touareg dans le lit d’un rio asséché lors de la 12e étape. Et surtout, ce succès est encore plus historique puisque c’est le premier d’un équipage qui ne conduise pas une Mitsubishi depuis 7 ans. La marque japonaise a connu une déroute sans précédant en voyant, coup sur coup, Matsuoka, Alphand et Peterhansel abandonner pour ne laisser que Nani Roma comme seul fer de lance, finalement 4e du classement général.

"C’est absolument incroyable. Je n’ai jamais ressenti une telle émotion. J’étais très nerveux lors des derniers kilomètres. Je n’arrêtais pas de regarder combien de kilomètres il nous restait", a raconté De Villiers, premier Africain à remporter l’épreuve toutes catégories confondues. "Mais je dois dire que c’est un sentiment incroyable. Je suis tellement content pour l’équipe, pour Volkswagen qui nous a soutenu pendant cinq ans avant d’arriver à cette victoire", a ajouté De Villiers, deuxième en 2006".