Bordeaux, un quart de souffrance
Bordeaux, un quart de souffrance
Les Girondins ont souffert pour se qualifier pour les 1/4 de la Ligue des Champions en gagnant (2-1) face au Pirée.
Pour la 1ère fois depuis 1988, Bordeaux atteint ce niveau européen mais il aura fallu souffrir pour récolter cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions. Un but de Gourcuff (5e), de la maîtrise puis tout craquait sur un but de Mitroglou (65e) et l'expulsion de Diarra, les 2 équipes finissant à 10. Mais Chamakh offrait la victoire à la 87e.
Pour la première fois depuis 2004, deux clubs français seront en quarts de finale de la Ligue des Champions, Bordeaux ayant rejoint Lyon.
Bordeaux facile puis fébrile
La pression était forte. Après aucune victoire lors des trois dernières sorties, Bordeaux était condamné à sortir un gros match lors de la venue de l'Olympiakos. Cela a été le cas durant une heure, avant que les démons entrevus en L1 n'apparaissent dans une fin de match crispante. Le petit but inscrit au Pirée laissait un avantage certain au moment de débuter, mais l'équipe de Laurent Blanc montrait d'entrée son intention de ne pas en rester là.
Sur le premier ballon du match, Fernando mettait le pied en milieu de terrain pour récupérer un ballon avec autorité. Le signe de l'énorme envie girondine qui récupérait les ballons très haut et asphyixiait les Grecs. A la 5e minute, pour une faute de Torosidis sur Wendel, Gourcuff héritait d'un coup franc excentré. Le milieu de terrain international plaçait le ballon magnifiquement dans la lucarne opposée pour l'ouverture du score en forme de chef-d'oeuvre (1-0). Les actions s'enchaînaient, et il fallait attendre 18 minutes pour que Le Pirée se montre dangereux avec un débordement et un centre de Zairi qui passait devant le but. Sur un jeu en triangle, la passe de Gourcuff était trop appuyée pour Wendel dans la surface (22e). Sur une passe de Trémoulinas, Gourcuff lobait son défenseur dans la surface puis récupérait le ballon mais était contré par la sortie de Nikopolidis (39e). Le jeu s'animait avec un débordement de Raul Barvo dont le centre en retrait était repris de volée par Zaïri, à côté (40e). Puis, Gourcuff, sur un coup franc un peu plus lointain que sur son but, tentait le même coup mais trouvait cette fois la barre transversale (44e). Et juste avant la pause, une frappe de Lua-Lua était coupée au centre par Derbyshire qui marquait, mais était signalé hors-jeu (46e). Un avertissement sans frais pour un Bordeaux dominateur, à l'aise, mais ne menant que (1-0).
Après la mi-temps, tout se décantait à l'heure de jeu. Après un avertissement pour contestation, Derbyshire était exclu pour un tacle sur Plasil (60e). L'Olympiakos devait finir le match à 10. Mais sur une touche anodine à 30m, la défense girondine était mal placée et Mitroglou se retournait pour placer une volée en pleine lucarne et égaliser (65e). Le coup était rude, et les affaires bordelaises se compliquaient sérieusement avec un deuxième avertissement récolté par Diarra en quelques minutes, synonyme d'expulsion et de parité à 10 contre 10 (68e). Avec l'espoir de qualification revenu et des Bordelais bien fébriles, les Grecs se montraient de plus en plus aux avants-postes. Et sur un centre du côté droit, raul Bravo, au deuxième poteau, voyait sa reprise déviée en corner par Sané, qui aurait pu tromper Carrasso (76e). Sur un ballon récupéré par Chamakh aux 40m, le Marocain partait seul au but mais le poussait trop loin et Nikopolidis pouvait intervenir (82e). La libération intervenait à la 88e minute, sur un centre déposé par Trémoulinas sur la tête de Chamakh, auteur d'un belle détente au deuxième poteau pour inscrire ce deuxième but (2-1).
Cette réalisation redonnait aux Girondins un peu d'air en cette fin de match, et grâce à cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions, Laurent Blanc et ses troupes s'ouvraient les portes des quarts de finale. Et rejoignaient ainsi l'Olympique Lyonnais pour permettre à deux équipes françaises d'être présentes à ce niveau, ce qui n'était plus arrivé depuis 2004.
Réactions
Marouane Chamakh (attaquant de Bordeaux): "Les quarts de finale, si on nous l'avait dit en début de saison, on ne l'aurait pas cru. Cela a été difficile, on est allés la chercher cette place en quarts de finale, ce n'est que du bonheur, que du plaisir. On ne se cache pas, on a eu un peu peur, l'égalisation, le fait que l'on se retrouve à dix, le fait d'avoir perdu Alou Diarra qui est un élément clé de notre équipe, cela nous a mis un coup au moral. On a un petit peu douté, cela s'est senti dans le jeu. Il y a aussi mon face à face que je rate. Je ne pouvais pas penser qu'on allait perdre ce match car à 1-1, tout était encore jouable pour eux. Le fait que je marque en fin de match a été un soulagement pour toute l'équipe et pour moi, je ne le vous cache pas. Maintenant, sur le tirage, c'est éviter Lyon et le Barça et aller le plus loin possible. On jouera sans pression"
Yoann Gourcuff (milieu de Bordeaux): "A ce niveau, les matches se jouent sur des détails. On a encore à apprendre de ces rendez-vous, mais c'était un bon match, on a vécu dix quinze minutes plus difficile après l'égalisation et l'expulsion d'Alou (Diarra), on connaît son importance au milieu de terrain. On espère que cette qualification va nous donner confiance pour la suite de la saison. On ne peut pas mieux commencer le match avec ce but, on va de l'avant, on sent la présence des supporters, cela nous aide. Sur les coups francs excentrés, j'essaye de frapper très fort et de viser le deuxième poteau, l'objectif est de tirer fort entre le gardien et la défense. A l'aller Micka (Ciani) l'avait touché, là il est rentré directement. Hier (mardi), on avait un peu travaillé les coups francs... Pour le tirage, j'ai juste envie si possible de ne pas jouer le Barça".
Matthieu Chalmé (défenseur de Bordeaux): "C'est notre mauvaise habitude de mettre du stress dans les matches. On savait que ça allait être compliqué, ils l'ont démontré, ils sont venus avec beaucoup d'intention, on a répondu présent pendant tout le match et on a flotté pendant dix minutes avec ce but. Dans l'ensemble, flotter seulement dix minutes, c'est bon signe pour nous. C'est un petit relâchement de notre part, ils ne sont pas surnombre sur le but, on fait une petite faute d'inattention et le mec (Mitroglou) joue bien le coup. On s'est remis de suite dedans et on a su exploiter le moindre contre. On arrive en quarts, on n'a pas à avoir de préférence. Il faut rêver et pourquoi pas aller voir plus loin. On est très fier mais il ne faut pas s'arrêter là ".
Alou Diarra (capitaine de Bordeaux, exclu pour deux avertissements): "Nous avons eu de bons enchaînements, on a été conquérant. Le regret, c'est ce but que l'on encaisse, et que l'on aurait pu éviter. On s'est bien repris par la suite. Je ne sais pas si ces deux fautes valent un rouge, c'est un peu sévère mais cela arrive. C'est vrai que je suis un joueur engagé".
Bozidar Bandovic (entraîneur d'Olympiakos): "Je veux féliciter notre adversaire. J'estime que le deuxième match était très bon. Nous avons pris très vite un but, mais par la suite, nous avons équilibré le match. Lors de la deuxième période, je pense que nous étions meilleurs. Nous avons marqué un but et avons eu des occasions, je félicite mes joueurs. En y croyant un peu plus, cela aurait pu être un peu différent. Je me demande comment nous avons pris les deux buts, mais nous avons regardé l'adversaire dans les yeux. En Ligue des champions, les joueurs montrent plus de motivation (qu'en championnat grec), ils se présentent sérieux et disciplinés. Nos adversaires gèrent très bien les coups de pied arrêtés et nous savions qu'il ne fallait pas faire de faute pour éviter de leur donner l'occasion de marquer."
Jaouad Zaïri (milieu d'Olympiakos): "On a causé pas mal de problèmes à cette équipe de Bordeaux, on s'est créés pas mal d'occasions. On a un petit peu de regrets car on aurait pu se qualifier, surtout après l'égalisation, il y avait la place pour en mettre un deuxième. Cela fait partie du football, on sort la tête haute de cette compétition".
Nicolas de Tavernost (président du directoire de M6, actionnaire de Bordeaux): "C'est dix ans de travail pour arriver à ce quart de finale que l'on espérait tant. Et en plus, on a eu la méthode, si j'ose dire, on a assuré le spectacle avec beaucoup de rebondissements, comme quoi un match n'est jamais fini. C'est une très belle soirée et j'y vois l'aboutissement de dix ans d'efforts. Etre premier du championnat, avoir une finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille, jouer les quarts de finale en Ligue des Champions, on a un bonheur qui est loin d'être incertain. (En quart de finale), on va jouer le coup à fond, on a une bonne équipe, on n'a pas à avoir de complexes. Alors cela sera difficile, il y a peut-être trois ou quatre équipes qui sont au-dessus de Bordeaux, mais le coup est jouable. Il vaudrait mieux de pas tomber sur nos confrères français, même si cela assurerait une demi-finale française. Pour le reste, on verra, mais ce sera deux beaux matches".
Pour la 1ère fois depuis 1988, Bordeaux atteint ce niveau européen mais il aura fallu souffrir pour récolter cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions. Un but de Gourcuff (5e), de la maîtrise puis tout craquait sur un but de Mitroglou (65e) et l'expulsion de Diarra, les 2 équipes finissant à 10. Mais Chamakh offrait la victoire à la 87e.
Pour la première fois depuis 2004, deux clubs français seront en quarts de finale de la Ligue des Champions, Bordeaux ayant rejoint Lyon.
Bordeaux facile puis fébrile
La pression était forte. Après aucune victoire lors des trois dernières sorties, Bordeaux était condamné à sortir un gros match lors de la venue de l'Olympiakos. Cela a été le cas durant une heure, avant que les démons entrevus en L1 n'apparaissent dans une fin de match crispante. Le petit but inscrit au Pirée laissait un avantage certain au moment de débuter, mais l'équipe de Laurent Blanc montrait d'entrée son intention de ne pas en rester là.
Sur le premier ballon du match, Fernando mettait le pied en milieu de terrain pour récupérer un ballon avec autorité. Le signe de l'énorme envie girondine qui récupérait les ballons très haut et asphyixiait les Grecs. A la 5e minute, pour une faute de Torosidis sur Wendel, Gourcuff héritait d'un coup franc excentré. Le milieu de terrain international plaçait le ballon magnifiquement dans la lucarne opposée pour l'ouverture du score en forme de chef-d'oeuvre (1-0). Les actions s'enchaînaient, et il fallait attendre 18 minutes pour que Le Pirée se montre dangereux avec un débordement et un centre de Zairi qui passait devant le but. Sur un jeu en triangle, la passe de Gourcuff était trop appuyée pour Wendel dans la surface (22e). Sur une passe de Trémoulinas, Gourcuff lobait son défenseur dans la surface puis récupérait le ballon mais était contré par la sortie de Nikopolidis (39e). Le jeu s'animait avec un débordement de Raul Barvo dont le centre en retrait était repris de volée par Zaïri, à côté (40e). Puis, Gourcuff, sur un coup franc un peu plus lointain que sur son but, tentait le même coup mais trouvait cette fois la barre transversale (44e). Et juste avant la pause, une frappe de Lua-Lua était coupée au centre par Derbyshire qui marquait, mais était signalé hors-jeu (46e). Un avertissement sans frais pour un Bordeaux dominateur, à l'aise, mais ne menant que (1-0).
Après la mi-temps, tout se décantait à l'heure de jeu. Après un avertissement pour contestation, Derbyshire était exclu pour un tacle sur Plasil (60e). L'Olympiakos devait finir le match à 10. Mais sur une touche anodine à 30m, la défense girondine était mal placée et Mitroglou se retournait pour placer une volée en pleine lucarne et égaliser (65e). Le coup était rude, et les affaires bordelaises se compliquaient sérieusement avec un deuxième avertissement récolté par Diarra en quelques minutes, synonyme d'expulsion et de parité à 10 contre 10 (68e). Avec l'espoir de qualification revenu et des Bordelais bien fébriles, les Grecs se montraient de plus en plus aux avants-postes. Et sur un centre du côté droit, raul Bravo, au deuxième poteau, voyait sa reprise déviée en corner par Sané, qui aurait pu tromper Carrasso (76e). Sur un ballon récupéré par Chamakh aux 40m, le Marocain partait seul au but mais le poussait trop loin et Nikopolidis pouvait intervenir (82e). La libération intervenait à la 88e minute, sur un centre déposé par Trémoulinas sur la tête de Chamakh, auteur d'un belle détente au deuxième poteau pour inscrire ce deuxième but (2-1).
Cette réalisation redonnait aux Girondins un peu d'air en cette fin de match, et grâce à cette 7e victoire consécutive en Ligue des Champions, Laurent Blanc et ses troupes s'ouvraient les portes des quarts de finale. Et rejoignaient ainsi l'Olympique Lyonnais pour permettre à deux équipes françaises d'être présentes à ce niveau, ce qui n'était plus arrivé depuis 2004.
Réactions
Marouane Chamakh (attaquant de Bordeaux): "Les quarts de finale, si on nous l'avait dit en début de saison, on ne l'aurait pas cru. Cela a été difficile, on est allés la chercher cette place en quarts de finale, ce n'est que du bonheur, que du plaisir. On ne se cache pas, on a eu un peu peur, l'égalisation, le fait que l'on se retrouve à dix, le fait d'avoir perdu Alou Diarra qui est un élément clé de notre équipe, cela nous a mis un coup au moral. On a un petit peu douté, cela s'est senti dans le jeu. Il y a aussi mon face à face que je rate. Je ne pouvais pas penser qu'on allait perdre ce match car à 1-1, tout était encore jouable pour eux. Le fait que je marque en fin de match a été un soulagement pour toute l'équipe et pour moi, je ne le vous cache pas. Maintenant, sur le tirage, c'est éviter Lyon et le Barça et aller le plus loin possible. On jouera sans pression"
Yoann Gourcuff (milieu de Bordeaux): "A ce niveau, les matches se jouent sur des détails. On a encore à apprendre de ces rendez-vous, mais c'était un bon match, on a vécu dix quinze minutes plus difficile après l'égalisation et l'expulsion d'Alou (Diarra), on connaît son importance au milieu de terrain. On espère que cette qualification va nous donner confiance pour la suite de la saison. On ne peut pas mieux commencer le match avec ce but, on va de l'avant, on sent la présence des supporters, cela nous aide. Sur les coups francs excentrés, j'essaye de frapper très fort et de viser le deuxième poteau, l'objectif est de tirer fort entre le gardien et la défense. A l'aller Micka (Ciani) l'avait touché, là il est rentré directement. Hier (mardi), on avait un peu travaillé les coups francs... Pour le tirage, j'ai juste envie si possible de ne pas jouer le Barça".
Matthieu Chalmé (défenseur de Bordeaux): "C'est notre mauvaise habitude de mettre du stress dans les matches. On savait que ça allait être compliqué, ils l'ont démontré, ils sont venus avec beaucoup d'intention, on a répondu présent pendant tout le match et on a flotté pendant dix minutes avec ce but. Dans l'ensemble, flotter seulement dix minutes, c'est bon signe pour nous. C'est un petit relâchement de notre part, ils ne sont pas surnombre sur le but, on fait une petite faute d'inattention et le mec (Mitroglou) joue bien le coup. On s'est remis de suite dedans et on a su exploiter le moindre contre. On arrive en quarts, on n'a pas à avoir de préférence. Il faut rêver et pourquoi pas aller voir plus loin. On est très fier mais il ne faut pas s'arrêter là ".
Alou Diarra (capitaine de Bordeaux, exclu pour deux avertissements): "Nous avons eu de bons enchaînements, on a été conquérant. Le regret, c'est ce but que l'on encaisse, et que l'on aurait pu éviter. On s'est bien repris par la suite. Je ne sais pas si ces deux fautes valent un rouge, c'est un peu sévère mais cela arrive. C'est vrai que je suis un joueur engagé".
Bozidar Bandovic (entraîneur d'Olympiakos): "Je veux féliciter notre adversaire. J'estime que le deuxième match était très bon. Nous avons pris très vite un but, mais par la suite, nous avons équilibré le match. Lors de la deuxième période, je pense que nous étions meilleurs. Nous avons marqué un but et avons eu des occasions, je félicite mes joueurs. En y croyant un peu plus, cela aurait pu être un peu différent. Je me demande comment nous avons pris les deux buts, mais nous avons regardé l'adversaire dans les yeux. En Ligue des champions, les joueurs montrent plus de motivation (qu'en championnat grec), ils se présentent sérieux et disciplinés. Nos adversaires gèrent très bien les coups de pied arrêtés et nous savions qu'il ne fallait pas faire de faute pour éviter de leur donner l'occasion de marquer."
Jaouad Zaïri (milieu d'Olympiakos): "On a causé pas mal de problèmes à cette équipe de Bordeaux, on s'est créés pas mal d'occasions. On a un petit peu de regrets car on aurait pu se qualifier, surtout après l'égalisation, il y avait la place pour en mettre un deuxième. Cela fait partie du football, on sort la tête haute de cette compétition".
Nicolas de Tavernost (président du directoire de M6, actionnaire de Bordeaux): "C'est dix ans de travail pour arriver à ce quart de finale que l'on espérait tant. Et en plus, on a eu la méthode, si j'ose dire, on a assuré le spectacle avec beaucoup de rebondissements, comme quoi un match n'est jamais fini. C'est une très belle soirée et j'y vois l'aboutissement de dix ans d'efforts. Etre premier du championnat, avoir une finale de la Coupe de la Ligue contre Marseille, jouer les quarts de finale en Ligue des Champions, on a un bonheur qui est loin d'être incertain. (En quart de finale), on va jouer le coup à fond, on a une bonne équipe, on n'a pas à avoir de complexes. Alors cela sera difficile, il y a peut-être trois ou quatre équipes qui sont au-dessus de Bordeaux, mais le coup est jouable. Il vaudrait mieux de pas tomber sur nos confrères français, même si cela assurerait une demi-finale française. Pour le reste, on verra, mais ce sera deux beaux matches".
Frodon- Nounou d'enfer
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Age : 48
Localisation : Nîmes
Date d'inscription : 05/02/2007
Feuille de personnage
Nom du Personnage: Meriappi Drago
Classe: Roublard
Race: Halfelin
Re: Bordeaux, un quart de souffrance
Lyon attend Bordeaux
Il y aura forcément un club français en demi-finales: Lyon affrontera Bordeaux en quarts de la Ligue des champions.
Pour la première fois depuis 2004, il y aura bien un club français dans le dernier carré. Les deux derniers champions de France en découdront en quarts pour avoir le droit d'affronter le vainqueur du choc Bayern Munich/Manchester United. Arsenal recevra Barcelone tandis que l'Inter Milan a hérité du CSKA Moscou. Match aller le 30 ou 31 mars.
Un Français dans le dernier carré
Le suspense n'aura duré que quelques secondes. Pour la troisième fois de l'histoire, le tirage au sort d'une Coupe d'Europe a choisi d'opposer deux clubs français. Après Marseille-Monaco en 1999 et Lille-Auxerre en 2005, deux 8e de finale de la Coupe de l'UEFA, il y aura désormais un Lyon-Bordeaux en quarts de finale de la Ligue des champions 2009-2010. Les deux derniers champions de France exportent leur rivalité sur la scène européenne dans un duel inattendu. Si l'on peut se féliciter d'avoir enfin un représentant dans le dernier carré de la prestigieuse compétition européenne, on peut regretter que les deux derniers clubs hexagonaux n'aient pas l'occasion de montrer leur véritable qualité face à des ténors quand Barcelone, Manchester United ou encore l'Inter Milan sont toujours en lice. Pour avoir le droit de retrouver une pointure, il faudra donc franchir l'obstacle franco-français. Et c'est le vainqueur du match Bayern Munich-MU qui se présentera.
Sur la route de la gloire, Bordeaux a donc obtenu le droit de justifier son hégémonie hexagonale en dehors des frontières. Mais ce choc chez un prétendant à la couronne nationale, le mardi 30 mars, tombera juste après la finale de la Coupe de Ligue disputée le samedi précédent contre Marseille. Deux concurrents directs et une double occasion de marquer sa suprématie… ou de perdre de précieux points psychologiques avant l'emballage finale. Pour se donner du courage, les Girondins pourront toujours opposés à l'expérience européenne des Lyonnais leur succès glané en terre rhodanienne en championnat (1-0, but de Chamakh). Pas de quoi impressionner des Gones qui ont démontré face au Real Madrid qu'ils avaient de la réserve. Nul doute que le président Aulas aurait préféré un adversaire d'un tout autre calibre pour confirmer le retour en forme et en force des siens dans le gotha européen. Car une élimination sans gloire face au "petit" Bordeaux ferait oublier l'exploit de Santiago-Bernabeu.
Retrouvailles pour Thierry Henry
Futur adversaire d'un club français qui aura l'avantage de recevoir en demi-finales retour, Manchester United retrouve une vieille connaissance au stade des quarts de finale: Le Bayern Munich. Si la finale de 1999 et son incroyable dénouement (buts de Sheringham et Solskjaer pour MU dans les dernières minutes) restent dans toutes les mémoires, Allemands et Anglais disputeront là une belle. Leur dernière confrontation dans les matches à élimination directe remonte à 2001 et cette année-là, ce sont les Bavarois qui étaient sortis vainqueurs des quarts de finale avant de remporter la Ligue des champions.
Le choc des quarts de finale aura sans aucun doute lieu entre l'Emirates Stadium et le Nou Camp. Après un démarrage houleux en poule, le FC Barcelone est bel et bien toujours là pour défendre sa couronne. Et quoi de mieux pour jauger ses capacités et qualités que d'affronter une équipe en forme et sur une pente ascendante. Arsenal et sa jeune garde se dressent sur la route des Catalans. Un duel qui sentira la foudre entre deux des meilleures attaques actuelles et des retrouvailles pour Thierry Henry. Passé dans le camp des vainqueurs, le finaliste malheureux de 2006 va faire son retour devant les supporters des Gunners qui l'ont longtemps ovationné, non sans une certaine nostalgie, lui qui peine à faire sa place chez les Blaugranas.
A l'instar du Barça, l'Inter Milan a eu une mise en route très lente, proche de la sortie en poule avant de se ressaisir et d'écarter avec la manière Chelsea en 8e. Jose Mourinho et les siens continuent néanmoins leur montée en puissance et leur chemin vers la finale de Bernabeu. Bénéficiant d'un tirage clément face au "petit poucet", le CSKA Moscou, ils peuvent logiquement envisager des retrouvailles avec le FC Barcelone en demi-finales, pour la seconde double confrontation de la saison et effacer ainsi le revers 2-0 subi en Espagne.
Tirage au sort
Tirage des quarts de finale
Lyon - Bordeaux
Bayern Munich - Manchester United
Arsenal - Barcelone
Inter Milan - CSKA Moscou
Aller: 30-31 mars - Retour: 6-7 avril
Tableau des demi-finales
Bayern Munich – Manchester United / Lyon - Bordeaux
Inter Milan – CSKA Moscou / Arsenal - Barcelone
Réactions
Jean-Michel Aulas (président de Lyon): "C'est très particulier. En plus ce sera la deuxième fois pour nous puisqu'on a déjà joué un match en finale de Coupe Intertoto contre Montpellier mais la Champions League avec ses vertus européennes ne laissait pas présager un duel franco-français. Mais cela veut dire qu'il y aura un club français en demi-finale. Ce sera aussi l'affrontement entre le champion en titre et le champion de la saison d'avant."
Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux, au micro d'Eurosport): "C'est un match que l'on souhaite amical et convivial entre deux équipes qui se respectent. On partira avec un avantage psychologique puisqu'on recevra au match retour mais Lyon aura aussi un certain avantage puisqu'ils sont plus expérimentés que nous."
Il y aura forcément un club français en demi-finales: Lyon affrontera Bordeaux en quarts de la Ligue des champions.
Pour la première fois depuis 2004, il y aura bien un club français dans le dernier carré. Les deux derniers champions de France en découdront en quarts pour avoir le droit d'affronter le vainqueur du choc Bayern Munich/Manchester United. Arsenal recevra Barcelone tandis que l'Inter Milan a hérité du CSKA Moscou. Match aller le 30 ou 31 mars.
Un Français dans le dernier carré
Le suspense n'aura duré que quelques secondes. Pour la troisième fois de l'histoire, le tirage au sort d'une Coupe d'Europe a choisi d'opposer deux clubs français. Après Marseille-Monaco en 1999 et Lille-Auxerre en 2005, deux 8e de finale de la Coupe de l'UEFA, il y aura désormais un Lyon-Bordeaux en quarts de finale de la Ligue des champions 2009-2010. Les deux derniers champions de France exportent leur rivalité sur la scène européenne dans un duel inattendu. Si l'on peut se féliciter d'avoir enfin un représentant dans le dernier carré de la prestigieuse compétition européenne, on peut regretter que les deux derniers clubs hexagonaux n'aient pas l'occasion de montrer leur véritable qualité face à des ténors quand Barcelone, Manchester United ou encore l'Inter Milan sont toujours en lice. Pour avoir le droit de retrouver une pointure, il faudra donc franchir l'obstacle franco-français. Et c'est le vainqueur du match Bayern Munich-MU qui se présentera.
Sur la route de la gloire, Bordeaux a donc obtenu le droit de justifier son hégémonie hexagonale en dehors des frontières. Mais ce choc chez un prétendant à la couronne nationale, le mardi 30 mars, tombera juste après la finale de la Coupe de Ligue disputée le samedi précédent contre Marseille. Deux concurrents directs et une double occasion de marquer sa suprématie… ou de perdre de précieux points psychologiques avant l'emballage finale. Pour se donner du courage, les Girondins pourront toujours opposés à l'expérience européenne des Lyonnais leur succès glané en terre rhodanienne en championnat (1-0, but de Chamakh). Pas de quoi impressionner des Gones qui ont démontré face au Real Madrid qu'ils avaient de la réserve. Nul doute que le président Aulas aurait préféré un adversaire d'un tout autre calibre pour confirmer le retour en forme et en force des siens dans le gotha européen. Car une élimination sans gloire face au "petit" Bordeaux ferait oublier l'exploit de Santiago-Bernabeu.
Retrouvailles pour Thierry Henry
Futur adversaire d'un club français qui aura l'avantage de recevoir en demi-finales retour, Manchester United retrouve une vieille connaissance au stade des quarts de finale: Le Bayern Munich. Si la finale de 1999 et son incroyable dénouement (buts de Sheringham et Solskjaer pour MU dans les dernières minutes) restent dans toutes les mémoires, Allemands et Anglais disputeront là une belle. Leur dernière confrontation dans les matches à élimination directe remonte à 2001 et cette année-là, ce sont les Bavarois qui étaient sortis vainqueurs des quarts de finale avant de remporter la Ligue des champions.
Le choc des quarts de finale aura sans aucun doute lieu entre l'Emirates Stadium et le Nou Camp. Après un démarrage houleux en poule, le FC Barcelone est bel et bien toujours là pour défendre sa couronne. Et quoi de mieux pour jauger ses capacités et qualités que d'affronter une équipe en forme et sur une pente ascendante. Arsenal et sa jeune garde se dressent sur la route des Catalans. Un duel qui sentira la foudre entre deux des meilleures attaques actuelles et des retrouvailles pour Thierry Henry. Passé dans le camp des vainqueurs, le finaliste malheureux de 2006 va faire son retour devant les supporters des Gunners qui l'ont longtemps ovationné, non sans une certaine nostalgie, lui qui peine à faire sa place chez les Blaugranas.
A l'instar du Barça, l'Inter Milan a eu une mise en route très lente, proche de la sortie en poule avant de se ressaisir et d'écarter avec la manière Chelsea en 8e. Jose Mourinho et les siens continuent néanmoins leur montée en puissance et leur chemin vers la finale de Bernabeu. Bénéficiant d'un tirage clément face au "petit poucet", le CSKA Moscou, ils peuvent logiquement envisager des retrouvailles avec le FC Barcelone en demi-finales, pour la seconde double confrontation de la saison et effacer ainsi le revers 2-0 subi en Espagne.
Tirage au sort
Tirage des quarts de finale
Lyon - Bordeaux
Bayern Munich - Manchester United
Arsenal - Barcelone
Inter Milan - CSKA Moscou
Aller: 30-31 mars - Retour: 6-7 avril
Tableau des demi-finales
Bayern Munich – Manchester United / Lyon - Bordeaux
Inter Milan – CSKA Moscou / Arsenal - Barcelone
Réactions
Jean-Michel Aulas (président de Lyon): "C'est très particulier. En plus ce sera la deuxième fois pour nous puisqu'on a déjà joué un match en finale de Coupe Intertoto contre Montpellier mais la Champions League avec ses vertus européennes ne laissait pas présager un duel franco-français. Mais cela veut dire qu'il y aura un club français en demi-finale. Ce sera aussi l'affrontement entre le champion en titre et le champion de la saison d'avant."
Jean-Louis Triaud (président de Bordeaux, au micro d'Eurosport): "C'est un match que l'on souhaite amical et convivial entre deux équipes qui se respectent. On partira avec un avantage psychologique puisqu'on recevra au match retour mais Lyon aura aussi un certain avantage puisqu'ils sont plus expérimentés que nous."
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